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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 16:01

partie 5 ma vie avec Celui qui m'aime (Rejeter par mes amis(es)

Avec les années, l’expérience m’ouvrait un peu plus les yeux et je découvrais comment les hommes étaient attirés par mon physique et non selon mon coeur. Alors je commençai à profiter de cette transformation pour inverser les rôles et cela m’a entraînée à devenir plus indépendante vis-à-vis d’eux.

C’est à cette même époque que je décidai de retourner travailler à St-Hyacinthe, dans la même entreprise que lorsque j’avais dix-huit ans. C’est à ce moment-là que je rencontrais d’autre difficultés avec un ancien camarade que j’estimais pourtant beaucoup. C’est alors, qu’il s’est mis à m’accuser injustement que je ne faisais pas mon travail correctement, alors que je m’en acquittais fort bien; les chefs de l’entreprise étaient tous très satisfaits de moi, même qu’une fois, j’ai été prise en exemple par eux, pour mes bonnes manières de travailler. Cet homme qui était machiniste, essayait de me faire croire que la machine sur laquelle je travaillais était défectueuse et faisait des accrocs dans les tissus de papier de mouchoir. Alors que je vérifiais ces tissus moi-même, cet homme jetait en même temps des centaines de kilos de ces tissus de papiers aux poubelles et, c’est de cette façon que je me suis aperçue que ces accusations n’avaient aucun fondement et que tout son discours n’était que calomnie !

Je lui demandai donc pourquoi il faisait tout cela ? Mais il ne voulut pas répondre et continua à jeter tous ces tissus avec des gestes nerveux tout en marmonnant ! Lorsque je compris qu’il était en train de monter contre moi une histoire tissée de mensonges, je suis allée le rapporter aussitôt au gérant. Je lui racontai ce qui se passait avec ce machiniste par l’intermédiaire d’une autre personne qui traduisait mon français à l’anglais en raison du fait que le gérant parlait seulement l’anglais. Par la suite, l’intermédiaire, le machiniste et le gérant tinrent ensemble un débat sur ce problème où je ne comprenais rien à toutes leurs machinations. Mais je crois qu’il était déjà trop tard pour moi, le jugement était déjà fait ! J’essayai de me défendre du mieux que je pouvais avec l’aide du traducteur, mais cela fut vain; je sentais que ma cause était perdue, et cela encore une fois, m’était mis dans une situation bien pénible. Je n’ai jamais pu savoir sur quoi reposait les accusations. Face à celles-ci, je nageais en plein désarroi... La seule chose que je sus, c’est qu’ils décidèrent de me donner un congé forcé de trois mois alors que je n’étais ni fatiguée, ni malade !!! Ce qui me frustrait le plus, c’est que je ne pouvais me défendre dans ma propre langue. Je ne savais plus quoi faire, j’étais tout à fait impuissante face à eux et cela me dépassait complètement...

Cette injustice me troubla au point de perdre toute énergie pour pouvoir continuer à me battre contre cette injustice et je n’ai même pas plus connaître les vrais motifs pouvant expliquer une telle conduite, aussi injuste qu’arbitraire... Je me tourmentais beaucoup avec cette histoire et mes raisonnements me trottaient constamment dans la tête et je me tourmentais comme ceci : Pourtant, cet homme était un ami, je ne comprends pas ! Il était toujours de bonne humeur avec moi, il souriait toujours avec son petit clin d’oeil, pourquoi m’a-t-il fait cela ? Je ne pensais jamais qu’il me ferait une chose pareille parce que je ne lui avais jamais rien fait qui pouvait lui nuire ou qui pouvait lui être désagréable...?

Pendant ce temps d’arrêt, je réalisai combien certains humains pouvaient être hypocrites et menteurs à ce point... J’étais incapable de surmonter cette autre épreuve, finalement toute cette histoire m’a réellement rendue malade... Et je n’arrivais toujours pas à comprendre pourquoi des humains pouvaient agir ainsi à l’égard de leur semblable...

Je remercie le Seigneur, car en terminant ce chapitre, Il a été Le seul à pouvoir me montrer ce qui fut la cause première de cette injustice. C’est que certains hommes n’apprécient guère qu’une femme affiche devant leurs yeux une assurance et une indépendance qui les remettent en question ! Ce fut mon cas en ce que mon attitude d’indépendance face aux hommes me fit un tort considérable...

Lorsque je fus rétablie, je voulus reprendre mon travail comme à l’habitude. Mais, à ma plus grande surprise, l’employeur du personnel me conseilla de ne plus travailler pour eux. Il invoqua comme motif que le travail était trop dur pour moi. Je savais bien que cela ne restait qu’un faux prétexte puisque je faisais très bien ce travail et ce, sans aucune difficulté. Mais ils décidèrent de ne plus retenir mes services... Il fallut donc que je me fasse une raison et que je leur cède le passage et ne plus insister auprès d’eux pour ce poste.

Mais ce même employeur me proposa un autre travail, plus précisément un emploi dans le domaine de la couture que dirigeait un de ses amis. J’allai donc le rencontrer et il m’engagea sur-le-champ pour partager le travail avec la première contremaîtresse dans son entreprise. J’avais alors à ce moment-là, 24 ans. Après quelques temps, cet employeur me proposa son amitié; que j’acceptai tout bonnement, parce que je sentais qu’il m’offrirait un amitié sincère, car il était un homme posé et très doux. Alors, nous sortîmes ensemble pour mieux se connaître.

Après une liaison d’un an, j’ai sus par la contremaîtresse qu’il n’avait pas besoin d’une seconde contremaîtresse. Lorsque je suis aller lui demander des explications, il me répondit que mon embauche n’était qu’un prétexte pour pouvoir sortir avec moi ! Il voulait seulement une petite amie pour se distraire quelques temps et qu’il prévoyait changer d’amie comme cela environ à tous les deux ans. C’était sa façon à lui de vivre ainsi ses propres expériences amoureuses, comme il avait convenu avec plusieurs de ses copains. Alors je devinai enfin sa mentalité et sa moralité décadente... Je compris tout de suite le stratagème : c’était un arrangement avec l’employeur de l’autre compagnie où je travaillais avant pour que je devienne la petite amie de son ami, comme on se partage un jouet quoi ! Après cette blessante déclaration, ça coupé tous mes liens d’amour que j’avais pour lui et je décidais de ne plus continuer cette relation avec lui. Je le laissai donc avec une vive déception au cœur, car je prévoyais faire ma vie avec lui...

Deux semaines plus tard, je constatai avec une grande inquiétude que j’étais enceinte; pour moi, cela représentait une nouvelle catastrophe! Comment vais-je m’en sortir cette fois? C’était un bouleversement terrible pour moi, parce que, pendant le temps que je pris pour rompre avec mon ex-ami, il se présenta un autre homme qui me faisait la cour depuis quelques temps déjà... Et vu que je venais de quitter mon ex-ami avec un cœur bien triste, cette fin de semaine-là, ce fut dans ses bras que j’essayai de me consoler. Mais évidemment, je n’aimais pas cet homme. D’ailleurs, je n’ai pas voulu que cette relation se prolonge parce qu’il m’avoua qu’il était déjà marié...

Par la suite, je décidai de mettre mon ex-ami au courant de ma grossesse. Alors celui-ci, évidemment, me proposa l’avortement. Cette suggestion m’assigna toute une responsabilité et je ne savais vraiment pas quoi faire, j’étais incapable de me décider... Cette idée d’avortement me causa bien des tourments en raison de ma rencontre avec l’autre homme dans la même fin de semaine ou je quittais mon ex-ami. Ma décision fut très difficile à prendre. Je me posais alors la question : Est-ce vraiment lui le père de mon enfant ? Ou est-ce l’autre que je n’aime pas ?... Je n’arrivais pas à prendre un parti face à ce dilemme. Pendant le temps que je pris pour réfléchir à la question, je me réveillai parfois en pleine nuit, pleurant après avoir fait de terribles cauchemars en raison du fait que j’ai aimé mon ex-ami jusqu’à vouloir faire ma vie avec et l’autre était seulement passager pour me consoler !

Le problème était que, je voulais juste l’enfant de celui que j’aimais. Pauvre Ignorante que j’étais… Je décidai donc de me faire avorter, mais aussi pour une autre raisons : C’était d’en finir avec toute cette torture mentale qu’entraînent le jugement social pour une fille mère... Alors je téléphonai à une sage-femme que mon ex-ami m’avait suggérée pour me faire avorter. Lorsque cette femme arriva pour faire cette tâche, elle m’inséra un liquide pour provoquer l’avortement. Aussitôt, je me suis plainte de brûlures atroces à l’intérieur. Elle arrêta ce traitement et me conseilla d’aller voir tout de suite le médecin et c’est ce que je fis sans plus attendre. Après m’avoir examinée, le médecin vit que j’étais brûlée assez sérieusement; mais l’enfant n’avait pas été touché et l’utérus était intact. Merci oh D.ieu ! Au fond de moi-même, je ne désirais pas vraiment l’avortement. J’étais ravie de voir que ce liquide n’ait pas été plus efficace... Il me restait plus qu’à laisser le temps me guérir de mes brûlures par le moyen des médicaments que mon médecin m’avait prescrits.

Certes, j’avais un bon médecin; il m’a quelque peu réprimandée sur le fait que j’ai eu recours à une sage-femme. Pour lui, les sages-femmes qui pratiquent l’avortement le font dans des conditions fort dangereuses qui laissent souvent de terribles séquelles. Il me rassura malgré tout en m’indiquant qu’il n’y avait plus aucun danger ni pour l’enfant ni pour moi-même. Je répliquais alors : Tant mieux ! Et je sentais que c’était bien ainsi.

A cette époque, je n’avais pas compris pourquoi cet avortement n’avait pas réussi. Aujourd’hui, je reste convaincue que ce fut un miracle de Dieu, car Il n’a pas voulu que cet enfant meure, c’est tout... Dieu protège toujours les Siens, peu importe le danger qui les guette, et cet enfant appartenait déjà à Dieu. Je remercie Le Seigneur Dieu Tout-Puissant d’avoir sauvé cet enfant. Je demande aussi pardon à Dieu d’avoir accepté l’idée de l’avortement dans l’intention de mettre fin à la vie de Sa petite créature. Je peux maintenant témoigner que D.ieu l’a bel et bien sauvée par Sa Grâce infinie parce qu’Il aimait aussi cet enfant et qu’il faisait aussi partie de Son plan ! Car un jour il sera un serviteur de l’Éternel... Gloire à D.ieu pour ce si merveilleux miracle.

Malgré tout, même si l’avortement n’a pas réussi et que D.ieu avait décidé de sauver cet enfant, je regrettais d’avoir consenti à poser ce geste; au fond de moi, j’essayais néanmoins de me disculper en ne voulant pas voir ma responsabilité dans cet acte criminel, mais je tenais à ce que ce soit la société qui en prenne toute la responsabilité puisque c’est elle qui nous proposait cette nouvelle façon de régler le problème en nous enseignant le désengagement personnel de la responsabilité maternel par le recours à l’avortement. On disait alors que la femme pouvait décider elle-même si elle voulait mettre un terme à sa grossesse ou pas, parce que son corps lui appartenait... Ils oublièrent de nous dire aussi que si la femme accepte de détruire le fœtus qui se trouve en elle, elle se détruisait du même coup elle-même psychologiquement... C’est une partie d’elle-même qui meure également. Je crois que la société ne voyait pas la gravité du problème d’éthique et spirituel que l’avortement posait aux femmes !...

Ce que je comprenais à ce moment-là, c’était comme si on me disait : Ce n’est pas grave, tu peux tuer ton enfant parce qu’avant trois mois le foetus n’a pas d’âme; il n’y a rien là, mais agissez selon votre conscience ! Mais notre conscience, on essayait même de nous l’enlever pour pouvoir mieux nous manipuler et faire de nous ce qu’ils veulent, afin d’obtenir la légalisation de l’avortement !

Je sais bien aujourd’hui que l’acte que j’ai commis en voulant me faire avorter, j’en étais la seule et l’unique responsable : C’est moi seule qui peut dire OUI ou NON ! Pour prendre quelques soient les décisions. Et même si je suis influencée par ces scientifiques, ou par ces religieux, je serai toujours la seule responsable de la vie du foetus que Dieu m’a donné pour que je le porte en moi pour le rendre à terme; si je le fais tuer par quelqu’un d’autre, ce sera toujours moi la seule coupable ! Maintenant pour moi, la pire honte, ce n’est pas de faire un enfant, mais c’est de le tuer !

D.ieu seul a le droit d’ôter la vie ou de la donner. Il l’a écrit comme ceci avant que nous soyons tous formés dans le sein de nos mères : Avant que Je ne te forme dans le ventre de ta mère, Je te connaissais, et avant que tu ne sortes de son sein, Je t’avais consacré... Jérémie 1:4-5

Ce que D.ieu a dit à Jérémie, Il le dit aussi pour nous tous; nous avons tous commencer par être un foetus!

Alors si D.ieu me connaissait, c’est que j’avais une âme à ma conception et c’est cette âme-là que D.ieu aime. Ce que j’avais besoin de savoir à cette époque était déjà tout écrit dans la Bible de D.ieu. Mais j’étais complètement ignorante de ce que la Bible disait il y a beaucoup de religions qui ne prennent pas ces Paroles pour la vérité malheureusement et ils empêchaient les pauvres gens d’en prendre connaissance aussi. C’est pourquoi, le monde ignore cette vérité. Et c’est là qui est grave, les gens ne connaissent pas de ce que D.ieu veux nous enseigner.

Qui sont-ils ces gens qui osent prétendre que le foetus humain n’a pas d’âme avant l’âge de trois mois ? Ils ne sont pas le créateur de ces bébés pour dire cela. D.IEU SEUL EST LE CRÉATEUR de toutes ces âmes dès leur conception.

Toutes Ses Paroles me confirment que le foetus est déjà une personne dès sa conception et, ce n’est pas un point de vue, la Parole de Dieu n’est pas non plus le point de vue des hommes, mais la réalité de D.ieu Lui-même puisqu’Il est Lui-même La Parole de vérité et Il S’est fait chair pour nous annoncer toutes ces vérités et le monde en a pas voulut ! Lorsqu’on ignore ce que D.ieu a fait écrire pour notre instruction, nous commettons par ignorance des fautes graves. Lorsqu’on regarde la Parole de D.ieu avec les yeux de D.ieu, nous voyons les choses comme Il les a fait. Car D.ieu nous fait un corps dans le sein de la femme, pour que ce corps soit l’enveloppe de notre âme et notre esprit. Donc avant que nous naissions, D.ieu nous connaît déjà. Voyez, David la bien écrit dans le Psaume 139, 13-16. C’est Toi qui as formé mes reins, qui m’as tenu caché dans le sein de ma mère. Je Te célèbre; car je suis une créature merveilleuse. Tes oeuvres sont des merveilles, et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n’était pas caché devant Toi, lorsque j’ai été fait en secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais qu’une masse informe, Tes yeux me voyaient; et sur Ton livre étaient tous inscrits les jours qui étaient fixés, avant qu’aucun d’eux n’existe.

Je reviens donc à mon histoire.

Maintenant il me fallait annoncer à mon ex-ami que l’avortement fut un échec, car c’est lui qui a tout payé le coût de l’avortement. Lorsque je le lui ai dit, il me proposa le mariage mais avec l’intention de divorcer après que l’enfant aura pris son nom! Naturellement, je refusai cette proposition, parce que ses conditions de mariage ne m’intéressaient pas du tout. Le mariage est de D.ieu et on se doit de le respecter, non pas pour quelques mois, mais pour toute une vie ! J’ai donc pris la responsabilité de garder l’enfant pour moi seule.

Après cette décision, je prévoyais donner à mon enfant le meilleur de ce que j’avais évidemment. Mais il y eut beaucoup d’oppression et de jugement à mon sujet. C’est ce que je prévoyais ! Personne n’osait me donner une parole d’encouragement ou même me conseiller pour savoir comment je pourrais prendre soin de mon enfant... Il est vrai qu’en ce temps-là, être fille mère, c’était la faute la plus déshonorante qui soit arrivée dans la vie d’une jeune fille. C’était comme si j’avais contracté une maladie contagieuse pour la majorité de ceux qui me connaissaient, ils me faisaient sentir leur honte, surtout les membres de ma famille, pourtant j’aurais eu tellement besoin d’eux !

L’éducation que nous avons tous reçue par le biais du système religieux, a été de nous apprendre à condamner les plus faibles, au lieu de les aider à s’en remettre à D.ieu pour que Celui-ci les aide; D.ieu seul par l’intermédiaire de Jésus nous aide vraiment, Il est le seul Juge de tous nos actes de pécheur que nous sommes tous.

J’ai même dit à un de mes frères que nous les femmes, lorsque nous avons une relation amoureuse, cela se voir parfois, car en raison du fait que nous avons le ventre qui devient bien arrondi lorsque nous portons un enfant. Mais vous, les hommes, lorsque ce besoin d’amour a lieu, personne ne peut le prouver..., parce que votre comportement sexuel ne se voit pas, mais vous, vous le savez !... J’ose maintenant poser la question comme Jésus l’a fait : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Jean 8,7.

Finalement, mon accouchement arriva un mois et une semaine plutôt que prévu, mais l’enfant était parfaitement normal et en bonne santé; il ne lui restait qu’à prendre un peu plus de poids. Merci Sei.gneur encore une fois d’avoir sauvé cet enfant. Mais après sa naissance, un autre problème se présentait, on ne voulait pas que je le garde, malgré mes vingt-sept ans. La travailleuse sociale me conseillait très fortement de le donner en adoption et tous ceux que je fréquentais me pressaient aussi pour qu’il en soit ainsi fait; la travailleuse sociale me disait aussi que j’avais le choix de le garder. Mais lorsque je lui ai dit que je désirais le garder, elle refusa de me le rendre poliment, elle pensait que je n’étais pas assez responsable probablement !..

Je ne comprenais pas encore pourquoi qu’elle me disait cela et je sentais qu’elle voulait tout simplement me l’enlever malgré mes bonnes intentions. Mais pour fermer la discutions avec moi, elle me proposa donc d’y réfléchir encore... Je me voyais prise avec tous ces gens qui étaient contre moi; je me retrouvais encore une fois de plus en plus seule face à moi-même... Je ne comprenais toujours pas les motifs de leur acharnement sur moi. Il ne se trouvait encore personne pour m’aider à prendre ma défense et par le fait même me soutenir soit mentalement et moralement. J’avais vraiment besoin qu’on m’aide, je réalisai aussi que je ne pouvais pas me battre toute seule contre tous ce système social, et je sentant bien ma dépendance face à eux, j’étais incapable de défendre mes droits de mère...

Pendant le temps de réflexion qu’elle m’imposa, je n’arrivais toujours pas à prendre une décision affirmative pour pouvoir garder mon enfant. Mais je commençai à soupçonner qu’il y avait certainement quelqu’un de mon entourage qui aurait fait de mauvais rapports sur ma manière de vivre à la travailleuse sociale... Pour que celle-ci me mette ainsi à l’épreuve afin de déterminer si j’étais apte ou non à garder mon enfant. Il y avait assurément des raisons obscures qui m’échappaient totalement ! Je constatais évidemment qu’on me jugeait bien mal; mais je n’arrivais pas moi-même à défendre adéquatement mon point de vue pour pouvoir avoir la garde de mon enfant. C’est pourquoi cela me forçait à compter sur les autres.

Entre-temps, cette même travailleuse sociale me demanda d’aller aider une dame qui était atteinte de la sclérose en plaque, afin de lui faire son ménage de temps à autre. Pendant le temps que je travaillai pour cette dame, j’éprouvai beaucoup de difficultés à cacher ma tristesse et elle s’est bien rendue compte que j’avais alors de gros soucis personnels... De ce fait, elle me demanda pourquoi ?.... Alors je décidai de me confier à elle. Elle fut la seule personne à se préoccuper de moi et je sentis qu’elle comprenait bien ma situation puisqu’elle était elle-même une mère ayant adopté quatre enfants. Ainsi donc, je lui confiai le problème qui sévissait entre moi et la travailleuse sociale.

Elle fut la seule personne à vouloir m’écouter et elle comprenait toute l’ampleur de mon problème de mère célibataire. JE SAIS me dit-elle, que trop souvent les travailleuses sociales forçaient ainsi des mères célibataires à abandonner leur enfant à l’adoption !... Me voyant si désemparée, elle décida de m’aider un peu pour prendre une décision en me faisant comprendre mes droits sur mon enfant. C’est alors que je lui dis que ce que je désirais le plus au monde, c’était de pouvoir garder moi-même mon enfant ! Suite à cela, elle me conseilla de ne pas me laisser influencer par la travailleuse sociale et de ne pas trop m’occuper de ce que les autres diraient de cette affaire. Et elle ajouta encore : PRENDS TOI-MÊME TA DÉCISION, et au même moment elle mettait sa main sur sa bouche comme pour ne pas trop m’influencer! Et je compris très bien le message et sans qu’elle ait eu le besoin d’ajouter une parole de plus. Ces paroles réconfortaient mon cœur affligé et toute la tristesse s’envola, et par la même occasion je ressenti une force de caractère qui s’est emparé de moi tout d’un coup ! Et j’ai compris en même temps, que j’étais une mère parfaitement normale comme toutes les autres et, par le fait même, je fus libérée de cette espèce d’envoûtement qui me faisait dépendre toujours des autres pour prendre des décisions importantes. Maintenant, je pouvais décider par moi-même et refuser que mon enfant soit adopté par quelqu’un d’autre !!!...

Gloire à D.ieu, c’était de cet encouragement-là dont j’avais tellement besoin. J’ai l’intime conviction que c’était encore des Paroles d’encouragement venant du Sei.gneur qui me passait par la bouche de cette dame très douce, car elle dégageait vraiment l’Amour et la Bonté du Sei.gneur envers moi !...

Merci Mon Sei.gneur et Mon D.ieu, Rois des rois, D.ieu béni du ciel et de la terre, D.ieu Tout-Puissant, Tu es infiniment Bon et Juste; Tu nous aides même à prendre des décisions difficiles et Tu ne nous condamnes pas, mais Tu aides le pécheur à s’en sortir par Ta Grâce infinie... Merci d’avoir sauvé cet enfant merveilleux, et que je Te sois éternellement reconnaissante. Je Te donne encore toute la Gloire car c’est toujours Toi et uniquement Toi, qui sauve le pécheur. Je Te donne cet enfant que Tu as sauvé, même s’il est grand aujourd’hui, il sera toujours à Toi et pour Toi. Sauve-le de lui-même et fait de Lui Ton fidèle serviteur. Au Nom de Jésus !

Maintenant que je prenais confiance en moi selon mes moyens, je pouvais enfin tenir ferme dans ce que je voulais et ma décision était finalement prise ! Quelques jours plus tard, je mis ma ferme détermination en pratique tout en me disant : C’est assez de dépendre toujours des autres pour prendre les décisions dans ce qui me concerne personnellement; c’est moi dorénavant qui déciderai de ce que je veux et de ce que je ne veux pas ! Je ne veux plus que personne décide à ma place, que ça plaise ou que ça déplaise, personne ne fera plus de ma vie ce que eux veulent !!!...

Le Sei.gneur me révèle à l’instant même que c’était bien cette dame qu’Il avait mise sur ma route avec des Paroles bien précises pour moi... Je remercie donc encore Mon D.ieu de ces situations désespérées, et de m’avoir donné Ses Paroles présises qui m’ont grandement aidée à m’affermir dans ce que je veux et ce que je ne veux pas… Alors dans mon avenir, que mon oui, soit oui, et que mon non soit non ! Mais ce sont les conseils de Jésus… Glorifie Ton Saint Nom Tout-Puissant Saint Seigneur dans toute mon existence! Amen et Alléluia !

Par la suite, je téléphonai au centre d’adoption pour signaler à la travailleuse sociale que je prenais moi-même mon enfant en charge. Et le document qu’on m’avait obligée de signer pour l’adoption, je leur demandai tout bonnement de le déchirer... Alors elle comprit que j’étais fermement décidée et prêt à le prendre avec moi, elle me demanda de me rendre à son bureau en me faisant promette ainsi, de lui donner de mes nouvelles de temps en temps en allant la voir avec mon fils à son bureau. Le lendemain, toute heureuse à l’idée d’aller chercher mon enfant à la crèche, là où on l’avait placé sans m’en avertir. Il était déjà âgé de un mois lorsque je le pris dans mes bras pour la première fois. Après cette grande victoire, je pris toujours plus chaque jour de l’assurance en moi par la Grâce de D.ieu.

Vingt-sept ans après la naissance de mon fils, lorsque je me rendis avec mon mari pour rendre visite à l’un de mes beaux-frères, c’est en route que Le Sei.gneur me révéla l’identité du père biologique de mon fils. Ainsi, j’eus la conviction très forte que le père était vraiment celui que je pensais, il était bel et bien mon ex-ami ! En même temps que je reçus cette révélation de D.ieu par Son Esprit en moi, de grosses larmes de joie coulaient sur mes joues, car mon mari conduisait la voiture et il a fallut que je me retienne un peut... Mais ma crainte angoissante à l’idée que ce soit l’autre le père s’évanouit complètement... Gloire à D.ieu, Gloire à D.ieu et Gloire à D.ieu pour la merveilleuse révélation de ce secret caché depuis si longtemps... D.ieu révèle toujours la vérité à celui qui est véritablement Son enfant qui se confie en Lui seul, car qui d’autre que D.ieu connais tous les pères des enfants abandonnés???...

P/S.
Je dois vous dire que dans toutes situations ou l’on ne reçoit pas d’aide nécessaire pour prendre des décisions importantes, cela nous force à les prendre soi-même ou on se laisse périr par manque d’assurance en soi. Et c’est la meilleure manière d’affermir notre caractère. Et cela nous est nécessaire pour grandir en sagesse et en intelligence. Ce qui est aussi important pour notre vie sur terre et aussi pour notre vie spirituelle surtout. Car lorsque nous voulons marcher avec D.ieu selon Son Saint Évangile, il est nécessaire de prendre soi-même nos propres décisions, car personne ne peut les prendre pour toi et cela est un pas de foi important pour D.ieu

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  • : Ce deuxième blog est pour continuer à exhorter et encourager mes semblable et y ajouter ce que D.ieu fait encore dans ma vie. par l'Amour de D.ieu en Jésus-Christ Notre Sei.gneur et Sauveur. Toutes inspiration sont données par l'Esprit-Saint sans l'aide d'aucune religion, parce que D.ieu est une relation personnelle et non une religion. Ce sont les hommes religieux qui ont à fait des religions.
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  • Shalom dans le Nom de Yeshoua. Je me nomme Hectorine Duclos je suis écrivaine dans le domaine spirituel, c'est un don que D.ieu m'a donné en l'an 1992 et je donne tous ces écrits pour la gloire de D.ieu. Amen!
  • Shalom dans le Nom de Yeshoua. Je me nomme Hectorine Duclos je suis écrivaine dans le domaine spirituel, c'est un don que D.ieu m'a donné en l'an 1992 et je donne tous ces écrits pour la gloire de D.ieu. Amen!

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