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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 17:54

La Parole qui réconforte (suite)

La Parole qui nous fait résister aux passions.

Jaques 4,1-10

D'où viennent les luttes, et d'où viennent les querelles parmi vous? N'est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres?

2 Vous convoitez, et vous ne possédez pas; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas.

3 Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions.

4 Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l'amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.

5 Croyez-vous que l'Écriture parle en vain? C'est avec jalousie que Dieu chérit l'esprit qu'il a fait habiter en nous.

6 Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente; c'est pourquoi l'Écriture dit: Dieu résiste aux l'orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles.

7 Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous.

8 Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos coeurs, hommes irrésolus.

9 Sentez votre misère; soyez dans le deuil et dans les larmes; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse.

10 Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. La Parole qui est déjà jugée

Jacques 4:11-12

Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d'un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n'es pas observateur de la loi, mais tu en es juge. Un seul est législateur et juge, c'est celui qui peut sauver et perdre; mais toi, qui es-tu, qui juges le prochain? La Parole qui donne un bon usage du temps Psaume 90,

12. Enseigne-nous à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre coeur à la sagesse.

Colossiens 4,5-6.

Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et rachetez le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun.

Éphésiens 5,15-21.

Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. C'est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez pas de vin: c'est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l'Esprit; entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre coeur les louanges du Seigneur; rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus Christ, vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ.

Éphésiens 6,5-9.

Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre coeur, comme à Christ, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon coeur la volonté de Dieu. Servez-les avec empressement, comme servant le Seigneur et non des hommes, sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu'il aura fait de bien. Et vous, maîtres, agissez de même à leur égard, et abstenez-vous de menaces, sachant que leur maître et le vôtre est dans les cieux, et que devant lui il n'y a point d'acception de personnes.

Hébreux 13,20-21.

Que le Dieu de paix, qui a ramené d'entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d'une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, vous rende capables de toute bonne oeuvre pour l'accomplissement de sa volonté, et fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles! Amen! La Parole qui qui nous fait pratiquer le bien

Matthieu 12,9-13.

Étant parti de là, Jésus entra dans la synagogue. Et voici, il s'y trouvait un homme qui avait la main sèche. Ils demandèrent à Jésus: Est-il permis de faire une guérison les jours de sabbat? C'était afin de pouvoir l'accuser. Il leur répondit: Lequel d'entre vous, s'il n'a qu'une brebis et qu'elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la saisira pour l'en retirer? Combien un homme ne vaut-il pas plus qu'une brebis! Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat. Alors il dit à l'homme: Étends ta main. Il l'étendit, et elle devint saine comme l'autre.

Psaume 143,10.

Enseigne-moi à faire ta volonté! Car tu es mon Dieu. Que ton bon esprit me conduise sur la voie droite!

Psaume 37

De David. Ne t'irrite pas contre les méchants, N'envie pas ceux qui font le mal.

2 Car ils sont fauchés aussi vite que l'herbe, Et ils se flétrissent comme le gazon vert.

3 Confie-toi en l'Éternel, et pratique le bien; Aie le pays pour demeure et la fidélité pour pâture.

4 Fais de l'Éternel tes délices, Et il te donnera ce que ton coeur désire.

5 Recommande ton sort à l'Éternel, Mets en lui ta confiance, et il agira.

6 Il fera paraître ta justice comme la lumière, Et ton droit comme le soleil à son midi.

7 Garde le silence devant l'Éternel, et espère en lui; Ne t'irrite pas contre celui qui réussit dans ses voies, Contre l'homme qui vient à bout de ses mauvais desseins.

8 Laisse la colère, abandonne la fureur; Ne t'irrite pas, ce serait mal faire.

9 Car les méchants seront retranchés, Et ceux qui espèrent en l'Éternel posséderont le pays.

10 Encore un peu de temps, et le méchant n'est plus; Tu regardes le lieu où il était, et il a disparu.

11 Les misérables possèdent le pays, Et ils jouissent abondamment de la paix.

12 Le méchant forme des projets contre le juste, Et il grince des dents contre lui.

13 Le Seigneur se rit du méchant, Car il voit que son jour arrive.

14 Les méchants tirent le glaive, Ils bandent leur arc, Pour faire tomber le malheureux et l'indigent, Pour égorger ceux dont la voie est droite.

15 Leur glaive entre dans leur propre coeur, Et leurs arcs se brisent.

16 Mieux vaut le peu du juste Que l'abondance de beaucoup de méchants;

17 Car les bras des méchants seront brisés, Mais l'Éternel soutient les justes.

18 L'Éternel connaît les jours des hommes intègres, Et leur héritage dure à jamais.

19 Ils ne sont pas confondus au temps du malheur, Et ils sont rassasiés aux jours de la famine.

20 Mais les méchants périssent, Et les ennemis de l'Éternel, comme les plus beaux pâturages; Ils s'évanouissent, ils s'évanouissent en fumée.

21 Le méchant emprunte, et il ne rend pas; Le juste est compatissant, et il donne.

22 Car ceux que bénit l'Éternel possèdent le pays, Et ceux qu'il maudit sont retranchés.

23 L'Éternel affermit les pas de l'homme, Et il prend plaisir à sa voie;

24 S'il tombe, il n'est pas terrassé, Car l'Éternel lui prend la main.

25 J'ai été jeune, j'ai vieilli; Et je n'ai point vu le juste abandonné, Ni sa postérité mendiant son pain.

26 Toujours il est compatissant, et il prête; Et sa postérité est bénie.

27 Détourne-toi du mal, fais le bien, Et possède à jamais ta demeure.

28 Car l'Éternel aime la justice, Et il n'abandonne pas ses fidèles; Ils sont toujours sous sa garde, Mais la postérité des méchants est retranchée.

29 Les justes posséderont le pays, Et ils y demeureront à jamais.

30 La bouche du juste annonce la sagesse, Et sa langue proclame la justice.

31 La loi de son Dieu est dans son coeur; Ses pas ne chancellent point.

32 Le méchant épie le juste, Et il cherche à le faire mourir.

33 L'Éternel ne le laisse pas entre ses mains, Et il ne le condamne pas quand il est en jugement.

34 Espère en l'Éternel, garde sa voie, Et il t'élèvera pour que tu possèdes le pays; Tu verras les méchants retranchés.

35 J'ai vu le méchant dans toute sa puissance; Il s'étendait comme un arbre verdoyant.

36 Il a passé, et voici, il n'est plus; Je le cherche, et il ne se trouve plus.

37 Observe celui qui est intègre, et regarde celui qui est droit; Car il y a une postérité pour l'homme de paix.

38 Mais les rebelles sont tous anéantis, La postérité des méchants est retranchée.

ç39 Le salut des justes vient de l'Éternel; Il est leur protecteur au temps de la détresse.

40 L'Éternel les secourt et les délivre; Il les délivre des méchants et les sauve, Parce qu'ils cherchent en lui leur refuge.

Romains 13,3-4 Ce n'est pas pour une bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l'autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal.

Hébreux 13,16. Et n'oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c'est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir.

Jaques 4,17. Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché.

Psaume 34,15-22. Éloigne-toi du mal, et fais le bien; Recherche et poursuis la paix. Les yeux de l'Éternel sont sur les justes, Et ses oreilles sont attentives à leurs cris. L'Éternel tourne sa face contre les méchants, Pour retrancher de la terre leur souvenir. Quand les justes crient, l'Éternel entend, Et il les délivre de toutes leurs détresses; L'Éternel est près de ceux qui ont le coeur brisé, Et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement. Le malheur atteint souvent le juste, Mais l'Éternel l'en délivre toujours. Il garde tous ses os, Aucun d'eux n'est brisé. Le malheur tue le méchant, Et les ennemis du juste sont châtiés. L'Éternel délivre l'âme de ses serviteurs, Et tous ceux qui l'ont pour refuge échappent au châtiment. Matthieu 5,16 Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes oeuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. La Parole nous montre à prier Jésus

Matthieu 6,5-13 Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense.

6 Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

7 En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés.

8 Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez.

9 Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié;

10 que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

11 Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien;

12 pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés;

13 ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c'est à toi qu'appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen!

Matthieu. 6,6-8 Lorsque tu pries, ferme la porte et prie Ton Père qui est dans les (lieux) secret, et Ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Dieu, nous fait comprendre par ces Paroles que, entrer dans la chambre, c'est aussi entrer dans la chambre de ton coeur, étant donné que c'est là que sont cachés tous les secrets qu’on doit dire à Dieu Notre Père. Comme Lui seul connaît tous les secrets cachés au fond de nos coeurs, on ne Le prie pas seulement à l’Église, mais en tout lieu sans crainte, car c’est là que Dieu veut y habiter par Son Esprit, si nous Le laissons entrer... C’est par ton coeur que Dieu veut communiquer avec toi en tout temps en Esprit et en vérité. Car qui d’autre connaît mieux la volonté de Dieu que Son Esprit-Saint? En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas, car Votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le Lui demandiez.

Mattieu.6-8 Alors ma prière Jésus, est que je reconnais que j’ai besoin de Toi pour que Tu effaces tous mes péchés par Ton Sang que Tu as versé à la croix pour moi. Oui, je regrette tous mes péchés et je T’invite à venir habiter dans mon coeur car : Tu es le chemin, la vérité et la vie, et que nul ne va au Père que par Toi (seul).

Jean 14,6 Merci Jésus, je reconnais aussi que c’est par Ta Grâce que Tu me sauves. Mon désire est que Ton Esprit S’unisse à moi pour qu’Il me conduise dans toutes Tes voies pour le reste de mes jours de ma vie. Ce que la Parole a fait pour nous

Psaume 103,1-22 De David. Mon âme, bénis l'Éternel! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom! 2 Mon âme, bénis l'Éternel, Et n'oublie aucun de ses bienfaits!

3 C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies;

4 C'est lui qui délivre ta vie de la fosse, Qui te couronne de bonté et de miséricorde;

5 C'est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, Qui te fait rajeunir comme l'aigle.

6 L'Éternel fait justice, Il fait droit à tous les opprimés.

7 Il a manifesté ses voies à Moïse, Ses oeuvres aux enfants d'Israël.

8 L'Éternel est miséricordieux et compatissant, Lent à la colère et riche en bonté;

9 Il ne conteste pas sans cesse, Il ne garde pas sa colère à toujours;

10 Il ne nous traite pas selon nos péchés, Il ne nous punit pas selon nos iniquités.

11 Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent;

12 Autant l'orient est éloigné de l'occident, Autant il éloigne de nous nos transgressions.

13 Comme un père a compassion de ses enfants, L'Éternel a compassion de ceux qui le craignent.

14 Car il sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient que nous sommes poussière.

15 L'homme! ses jours sont comme l'herbe, Il fleurit comme la fleur des champs.

16 Lorsqu'un vent passe sur elle, elle n'est plus, Et le lieu qu'elle occupait ne la reconnaît plus.

17 Mais la bonté de l'Éternel dure à jamais pour ceux qui le craignent, Et sa miséricorde pour les enfants de leurs enfants,

18 Pour ceux qui gardent son alliance, Et se souviennent de ses commandements afin de les accomplir.

19 L'Éternel a établi son trône dans les cieux, Et son règne domine sur toutes choses.

20 Bénissez l'Éternel, vous ses anges, Qui êtes puissants en force, et qui exécutez ses ordres, En obéissant à la voix de sa parole!

21 Bénissez l'Éternel, vous toutes ses armées, Qui êtes ses serviteurs, et qui faites sa volonté!

22 Bénissez l'Éternel, vous toutes ses oeuvres, Dans tous les lieux de sa domination! Mon âme, bénis l'Éternel ! La Parole qui pardonne Si tu as des difficulté à pardonner, demande à Dieu de déverser Son Pardon et Son Amour dans ton coeurs pour que tu arrives à te pardonner à toi même d'abord et ensuite à pardonner aux autres comme Jésus nous a pardonné à la croix par Amour pour nous, Jésus nous a pardonné une fois pour toute par Son Sang, tous nos péchés, afin de nous amener toujours à la repentance à chaque fois que nous commettons un péché. Lorsque Dieu nous pardonne, Il oublie réellement nos péchés, comme un nuage qui passe, Il ne S’en souvient plus.

Ésaïe 44:22! Mais il ne faut surtout pas abuser de Sa grande Bonté pour continuer à pécher car, dans Sa Sainteté, Il ne peut supporter l’iniquité en raison de Sa Nature Sainte et parfaite. C'est là qu'Il nous reprendra et nous rappellera que nous avons été sauvé à un Grand prix par le sacrifice de Jésus à la croix. Comme Il n’a pas de préférence pour personne, Son Amour est le même pour chacun de nous ! Si Dieu permet que l’on vive des épreuves injustes, c'est pour nous apprendre Sa Grande Miséricorde, le Seigneur nous entraîne à être semblable à Lui, saint et miséricordieux par Amour pour nous... Souvent c'est notre esprit orgueilleux qui nous empêche de pardonner, alors humilions nous sous la Puissante main de Dieu et prendre un esprit humble et repentant et reconnaissons devant Notre Dieu que nous sommes pécheurs et que nous avons besoin de Lui pour pardonner, car le PARDON est en Lui seul. C'est ce que Dieu veut. Après avoir pris la décision de relâcher notre refus de pardonner. Notre coeur qui était auparavant plein d’amertume et de tourment de toutes sortes causés par le péché d’orgueil, reprend la vraie vie dans l'Amour, la joie et la Paix du Christ qui surpasse toute intelligence. Jésus expliqua à Pierre comment pardonner

Matthieu 18:21-22 Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi? Jusqu'à sept fois? Jésus lui dit: Je ne dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois.

Jean 13,34-35 Je vous donne un commandement nouveau; c'est que vous vous aimiez les uns les autres; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C'est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l'Amour les uns pour les autres.

Romains 12,19-21 Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine; car il est écrit: A Moi la vengeance; c'est Moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s'il a soif, donne-lui à boire; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal; mais surmonte le mal par le bien.

Proverbes 17,9 Celui qui couvre les fautes, cherche l'amitié; mais celui qui en fait rapport, divise les meilleurs amis. La Parole qui nous donne une bonne attitude dans l'affliction 1

Pierre 4,12-19 Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver.

13 Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra.

14 Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l'Esprit de gloire, l'Esprit de Dieu, repose sur vous.

15 Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s'ingérant dans les affaires d'autrui.

16 Mais si quelqu'un souffre comme chrétien, qu'il n'en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom.

17 Car c'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c'est par nous qu'il commence, quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de Dieu?

18 Et si le juste se sauve avec peine, que deviendront l'impie et le pécheur?

19 Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien.

1 Pierre 5,10-11. Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. A lui soit la puissance aux siècles des siècles! Amen!

Psaume 31:25. Fortifiez-vous et que votre coeur s'affermisse, Vous tous qui espérez en l'Éternel!

Ésaïe 41,10. Ne crains rien, car je suis avec toi; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante.

Psaume 5,11,12. Alors tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, Ils auront de l'allégresse à toujours, et tu les protégeras; Tu seras un sujet de joie Pour ceux qui aiment ton nom. Car tu bénis le juste, ô Éternel! Tu l'entoures de ta grâce comme d'un bouclier.

Ésaïe 25,4. Tu as été un refuge pour le faible, Un refuge pour le malheureux dans la détresse, Un abri contre la tempête, Un ombrage contre la chaleur; Car le souffle des tyrans Est comme l'ouragan qui frappe une muraille.

Psaume 121,3-8. Il ne permettra point que ton pied chancelle; Celui qui te garde ne sommeillera point. Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël. L'Éternel est celui qui te garde, L'Éternel est ton ombre à ta main droite. Pendant le jour le soleil ne te frappera point, Ni la lune pendant la nuit. L'Éternel te gardera de tout mal, Il gardera ton âme; L'Éternel gardera ton départ et ton arrivée, Dès maintenant et à jamais.

Éphésiens 2,4-10. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés); il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus Christ. Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle.

Jean 3:3. ~~Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 17:36

La Parole qui réconforte

La Parole qui donne la Paix

Job 22,21.

Attache-toi donc à Dieu, et tu auras la paix; Tu jouiras ainsi du bonheur.

Psaume 34,15-16.

Éloigne-toi du mal, et fais le bien; Recherche et poursuis la paix. Les yeux de l'Éternel sont sur les justes, Et ses oreilles sont attentives à leurs cris.

Romains 5,21.

afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus Christ Notre Seigneur.

Colossiens 1,19-20.

Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui; il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix.

Philippiens 4,4-7.

connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus Christ.

Jérémie 29,11-14.

Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Vous m'invoquerez, et vous partirez; vous me prierez, et je vous exaucerai. Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre coeur. Je me laisserai trouver par vous, dit l'Éternel, et je ramènerai vos captifs; je vous rassemblerai de toutes les nations et de tous les lieux où je vous ai chassés, dit l'Éternel, et je vous ramènerai dans le lieu d'où je vous ai fait aller en captivité.

Ésaïe 26,3-4.

A celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix, la paix, Parce qu'il se confie en toi. Confiez-vous en l'Éternel à perpétuité, Car l'Éternel, l'Éternel est le rocher des siècles.

Jean 16,33.

Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. La Parole et les Bontés de l'Éternel

Lamentations 3,22-26.

Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisés, Ses compassions ne sont pas à leur terme; Elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande! L'Éternel est mon partage, dit mon âme; C'est pourquoi je veux espérer en lui. L'Éternel a de la bonté pour qui espère en lui, Pour l'âme qui le cherche. Il est bon d'attendre en silence Le secours de l'Éternel.

Deutéronome 30,9-10.

L'Éternel, ton Dieu, te comblera de biens en faisant prospérer tout le travail de tes mains, le fruit de tes entrailles, le fruit de tes troupeaux et le fruit de ton sol; car l'Éternel prendra de nouveau plaisir à ton bonheur, comme il prenait plaisir à celui de tes pères, lorsque tu obéiras à la voix de l'Éternel, ton Dieu, en observant ses commandements et ses ordres écrits dans ce livre de la loi, lorsque tu reviendras à l'Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ton âme.

Proverbes 10,3.

L'Éternel ne laisse pas le juste souffrir de la faim, Mais il repousse l'avidité des méchants.

Éphésiens 3,20-21.

Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire dans l'Église et en Jésus Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles! Amen!

Philippiens 4,19.

Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ.

Psaume 23,1-6

L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d'huile ma tête, Et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront Tous les jours de ma vie, Et j'habiterai dans la maison de l'Éternel Jusqu'à la fin de mes jours.

Matthieu 25,34

Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.

Jean 4,2.

Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples La Parole qui nous protège, même aujourd'hui Prière de Jésus :

Jean 17,1-26

1 Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel, et dit: Père, l'heure est venue! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie,

2 selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.

3 Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.

4 Je t'ai glorifié sur la terre, j'ai achevé l'oeuvre que tu m'as donnée à faire.

5 Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde fût.

6 J'ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m'as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés; et ils ont gardé ta parole.

7 Maintenant ils ont connu que tout ce que tu m'as donné vient de toi.

8 Car je leur ai donné les paroles que tu m'as données; et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m'as envoyé.

9 C'est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés, parce qu'ils sont à toi; -

10 et tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi; -et je suis glorifié en eux.

11 Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils soient un comme nous.

12 Lorsque j'étais avec eux dans le monde, je les gardais en ton nom. J'ai gardé ceux que tu m'as donnés, et aucun d'eux ne s'est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l'Écriture fût accomplie.

13 Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu'ils aient en eux ma joie parfaite.

14 Je leur ai donné ta parole; et le monde les a haïs, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.

15 Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal.

16 Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.

17 Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité.

18 Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde.

19 Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu'eux aussi soient sanctifiés par la vérité.

20 Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole,

21 afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé.

22 Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un, -

23 moi en eux, et toi en moi, -afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.

24 Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde.

25 Père juste, le monde ne t'a point connu; mais moi je t'ai connu, et ceux-ci ont connu que tu m'as envoyé. 26 Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux, et que je sois en eux.

Ce que Jésus a voulu dire en ce qui concerne (que nous ne sommes plus du monde), c'est que le monde continue à vivre avec le péché, et nous qui suivons Jésus, nous ne vivons plus avec le péché, puisque Jésus nous a rachetés par le prix de Son Sang qu'Il a déversé à la croix; donc nous n'appartenons plus à ce monde, pour vivre encore dans le péché comme le monde, mais plutôt pour vivre et obéir par Sa Sainte Parole parfaite pour nous purifier et nous sanctifier par Elle. Afin que chacun de nous fasse la volonté de Dieu pour que l'on porte du fruit de Sa Parole pour Dieu. Car en Jésus, nous appartenons maintenant à Dieu pour Dieu.

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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 13:49

La Loi du Talion et le Sang

de la Nouvelle Alliance

Message Ruth Administratrice le Jeu 26 Déc 2013 - 22:51 .

Certains ont une conception erronée du Commandement d'Elohim concernant la Loi du Talion, oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main et pied pour pied. Je vais sûrement choquer la fausse perception et compréhension de certains concernant les Paroles de Yéhoshoua-Yéshoua en disant que l'oeil pour oeil et dent pour dent est un jugement très juste et saint contrairement à la fausse idée répandue sur cette planète. Mais cette sentence ne doit pas servir à se faire justice soi-même mais doit être appliquée selon la Torah devant le tribunal établit par Elohim en Eretz Israël car c'est à Elohim à qui appartient la vengeance et le jugement et non à nous-même.

Ce n'est donc pas à nous d'appliquer les sentences oeil pour oeil, etc.... Il est juste de rendre le mal pour le mal, de rendre à chacun selon ce qu'Il a fait de mauvais, ce qui est injuste c'est de rendre le bien pour le mal. Il est injuste que des gens aient crucifié Yéhoshoua-Yeshoua à la croix, oui, c'est une grande injustice qu'Il a subit Lui qui n'avait commis aucun péché est mort pour nous tous qui méritions ce supplice à sa place. Elohim a permit cette grande injustice afin que nous devenions Justes à ses yeux lorsque nous venons à son Fils en acceptant qu'Il ait sacrifié sa vie à notre place, c'est là le Grand Amour et la Grande Miséricorde d'Elohim qu'Il n'applique pas Sa Justice à notre égard. Car il faut bien que le monde comprenne que la Grâce d'Elohim c'est justement quand Il n'applique pas sa Justice à notre encontre, la Grâce d'Elohim ne tient pas compte de sa Justice, la Grâce est injuste dans le sens où Elohim ne nous inflige pas ce que méritent nos crimes.

Il n'y a rien de mauvais à la loi du talion qui pèse très justement dans la balance ce que chacun doit recevoir en fonction de ce qu'il a donné. Oeil pour oeil et dent pour dent est la balance juste et non une balance faussée comme on le voit dans ce monde d'injustice totale ou le coupable est tenu pour innocent. Ce que Yéhoshoua-Yéshoua nous commande c'est d'être Miséricordieux en pardonnant les péchés des autres comme Elohim nous pardonne les notres et le pardon inclut que la Loi du Talion n'est pas appliquée pour celui qui se repent car le sang de Yéhoshoua-Yéshoua nous couvre, Yéhoshoua-Yéshoua nous dit de na pas appliquer la Justice d'Elohim nous-même en dehors du Tribunal établit par Elohim. Yéhoshoua n'a jamais abolit la Torah du talion,

Il explique simplement qu'il nous faut faire comme Elohim agit envers les méchants et les bons, Il nous dit d'être patient envers les méchants comme Elohim est patient envers eux et miséricordieux en pardonnant comme Elohim Pardonne. Mais n'ayez pas de doute concernant la Loi du Talion qui est toujours en vigueur pour Elohim car en effet cette Loi sera pleinement appliquée au Jour de Son Jugement où chacun sera jugé selon ses oeuvres. Oui, nous serons tous jugés selon la Loi du Talion et donc malheur à tous ceux qui auront rejettés le sang de la Grâce qui efface cette condamnation, le sang de cette Nouvelle Alliance qui est le seul moyen qui permet d'échapper à cette Juste sentence, car Le Juste est mort pour les injustes que nous sommes.

1Pierre 3:18 Machia'h aussi a souffert une fois pour les péchés, Lui Juste pour des injustes, afin de nous amener à Elohim, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l'Esprit 1Yo'hanan-Jean 1:8 Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous. Une âme n'est juste qu'en Machia'h Le Seul Juste de toute cette création ! Nous ne sommes justes que lorsque nous reconnaissons notre injustice devant Elohim et que nous laissons le sang du Machia'h nous justifier devant Elohim. Tous les hommes justes ont pensé ainsi : Job 42:5-6 (Job pria ainsi :) Mes oreilles avaient entendu parler de toi; mais, maintenant, mon œil t'a vu. C'est pourquoi je me condamne et je me repens, sur la poussière et sur la cendre.

Yobelim-Jubilés 12:19-23 Et il (Abraham) pria cette nuit et dit : Mon Elohim, Elohim Plus-haut, toi seul est mon Elohim, et toi et ton autorité ai-je choisi, car tu as créé toutes choses et toutes choses sont le travail de tes mains. Délivre-moi de la main des mauvais souffles qui ont autorité sur les pensées des cœurs humains et ne les laisse pas m’éloigner de toi mon Elohim. Affermis-moi et ma semence à toujours, pour que nous ne nous éloignions pas de toi à compter de maintenant et à jamais ! Et il dit : Dois-je retourner en Ur de Chaldée afin que je retourne vers ceux qui cherchent ma face ou dois-je rester encore ici ? Fais prospérer la voie juste dans les mains de ton serviteur afin qu’il puisse [la] réaliser devant toi et que je ne marche pas dans l’égarement de mon cœur oh mon Elohim. ce sont ces hommes qui avaient ces pensées dans leurs coeurs qui furent nommés des Justes par Elohim, des hommes qui reconnurent leur état de pécheur devant Elohim.

Le Juste est celui qui se repent de ses péchés, celui qui se repent des égarements de son coeur et qui est conscient de son état de pécheur devant Elohim et qui fera tout son possible pour suivre la voie Juste qui est l'Instruction de YHWH, Sa Torah, Ses Commandements, Ses Lois. YHWH Est Saint, sans péchés, sans fautes, c'est nous qui sommes fautifs et pécheurs. YHWH dans Son Grand Amour a fait abstraction de Sa Justice afin de nous permettre de revenir à Lui par la repentance dans le sang de la Nouvelle Alliance en son Fils, YHWH nous fait Grâce, alors c'est à nous de saisir cette Grâce qu'Elohim nous accorde sinon il ne restera que Le Juste Jugement d'Elohim qui est la Torah du Talion. Mais prêtez attention au fait que la Grâce n'est pas une licence pour pratiquer le péché et la définition du péché est la transgression de la Torah, on ne joue pas avec Elohim car en effet : Hébreux 10:26-31 ...si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, Mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires.

Quelqu'un a-t-il violé la Torah de Moïse, il meurt sans miséricorde, sur le témoignage de deux ou trois personnes; De quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils d'Elohim, et qui tiendra pour profane le sang de l'alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l'Esprit de la grâce? Car nous connaissons celui qui a dit: A moi appartient la vengeance; je rendrai la pareille, dit YHWH. Et ailleurs: YHWH jugera son peuple. C'est une chose terrible que de tomber entre les mains de l'Elohim vivant. et encore : Hébreux 12:14 Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra YHWH. . Dernière édition par Ruth Administratrice le Dim 29 Déc 2013 - 1:15, édité 2 fois _________________ Apocalypse 14:12 "C'est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent Les Commandements de Dieu, et La Foi de Yéshoua." Mon pseudo Ruth pour ceux qui veulent me nommer

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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 14:30

Les dessous cachés de la religion Romaine

dès les premiers siècles

Ceci est le contenu d'un document conservé à la bibliothèque national de Paris lequel contient certains conseils que les cardinaux donnèrent au Pape Jules(111) à son élection en 1550. La lecture de l'évangile ne doit être permise que le moins possible, surtout en langue moderne et dans les pays soumis à notre autorité. Le très peu qui est lu généralement à la messe devrait suffire et il faudrait défendre à quiconque d'en lire plus. Tant que le peuple se contentera de ce peu, nos intérêts prospéreront, mais dès l'instant qu'on voudrait en lire plus, nos intérêts commenceront à en souffrir. Voilà le livre qui, plus qu'aucun autre, provoquera contre nous les rebellions, les tempêtes qui ont risqués de nous perdre. En effet, quiconque examine diligemment l'enseignement de la BIBLE et le compare à ce qui se passe dans nos églises, trouvera bien vite les contradictions et verra que nos enseignements s'écartent souvent de celui de la BIBLE, et plus souvent encore s'oppose à celle-ci. Si le peuple se rend compte de ceci, il nous provoquera jusqu'à ce que tout soit révélé et alors, nous deviendrons l'objet de la dérision et de la haine universelle. Il est donc nécessaire que la BIBLE soit enlevé et dérobée des mains du peuple avec zèle, toutefois sans provoquer de tumulte. ...Feuille bibliothèque nationale 1089. Vol 11 pages 641 650. Références fonds latins no 12 558 année 1550 --- Voici les étapes de l'église Romaine --- C'est en fait un tableau chronologique, qui, nous l'espérons, rendra service à nos lecteurs. Il n'est pas mauvais de démontrer que depuis la prédication du Christ la doctrine chrétienne a passablement évolué. Il est intéressant de savoir comment et quand les dogmes ont pris naissance. On constatera alors que l'homme a fortement tripatouillé de ses mains sales et malhabiles, tout ce que l'apôtre de la douceur et de l'amour nous avait apporté : La prière pour les morts débute vers l'an ------------------------ 210

On commence à brûler des cierges vers -------------------------- 320

Le culte des saints et des anges s'établit vers --------------------- 375

Le dogme de la trinité naît en ------------------------------------- 381

La messe en latin date de ------------------------------------------ 394

Le culte de Marie se développe vers ------------------------------ 430

L'idée de la sainte vierge, mère de Dieu apparaît en ------------- 481

Les prêtres s'habillent autrement que les laïcs en --------------- 500

Le purgatoire est découvert en ------------------------------------ 593

Le culte en langue inconnue du peuple est instauré en --------- 600

Le Pape Boniface (111) reçoit le titre d'évêque Universel en ----- 606

Le culte des images et des reliques est imposé en --------------- 788

L'eau bénite apparaît vers ----------------------------------------- 850

Le culte de saint-Joseph débute vers ---------------------------- 900

La canonisation des saints en ------------------------------------ 993

L'élévation du pain en France ------------------------------------ 1050

Le célibat obligatoire des prêtres --------------------------------- 1074

L'infaillibilité de l'église est instituée en --------------------------1076

L'usage du chapelet s'introduit en ---------------------------------1100

La doctrine des 7 sacrements est enseignée en ------------------- 1140

La vente des indulgences date de --------------------------------- 1190

On substitue l'hostie au pain ordinaire dans l'Eucharistie ------ 1200

Le dogme de la transsubstantiation (transformation de la substance du pain et du vin)

en-1215

La confession auriculaire est imposée en ------------------------ 1215

La clochette de la messe date de ---------------------------------- 1227

Les cardinaux portent des chapeaux rouges depuis ------------- 1245

La fête-Dieu date de ----------------------------------------------- 1264

L'année sainte de --------------------------------------------------- 1300

L'avé Maria de ------------------------------------------------------ 1316

La procession de Saint Sacrement de ----------------------------- 1439

La doctrine du purgatoire n'est officiellement reconnue qu'en --1439

La tradition romaine mise au niveau des Écritures en -----------1546

Le concile de (Trente proclame officiellement la doctrine des 7 sacrements)-------- 1547

La vierge apparaît à la Salette en ---------------------------------- 1846

Le dogme de l'Immaculée conception est proclamé en --------- 1854

La doctrine du pouvoir temporel est acceptée en ---------------- 1864

Les Syllabus de Pie 1X condamne les libertés modernes en------ 1870

Le dogme de l'infaillibilité du Pape dans de ----------------------- 1870

Encyclique de Pie X sur les mariages mixtes --------------------- 1908

Ainsi donc, en l'an 300, le catholique ne connaît ni le purgatoire, ni la communion, ni la procession de Sacrement, ni l'infaillibilité de l'Église et du Pape, ni le culte des morts, ni la fête-Dieu, ni le célibat des prêtres, ni les 7 sacrements, ni les saints, ni la Vierge, ni Joseph, ni les anges, ni les images, ni les reliques, ni les clochettes, ni les chapelets. Comment les catholiques expliqueront-ils que les chrétiens primitifs furent sauvés quand même, à cause de leur foi en une église faillible, sans eau bénite, ni latin, ni cierge. (Ceci est l'extrait du journal l'âge d'or.) Jésus dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Jean 14.6

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 20:20

Ma vie avec un prêtre

Malgré tous les obstacles rencontrés sur mon chemin, je fis ce qu’il y avait de mieux pour éduquer mon enfant. Je le voyais grandir et je voulais lui enseigner les vraies valeurs de la vie, naturellement j’avais encore à chercher pour lui donner tout le nécessaire afin de lui enseigner les bonnes voies. Mais avec toutes ces années, tout ça était déjà très loin, car j’avais oublié que les vrais valeurs se trouvaient dans la Bible seulement.

La Bible ! Depuis mon enfance, les prêtres nous conseillaient fortement de ne pas lire seul la Parole de D.ieu car, selon eux, nous ne pouvions comprendre ces Écrits... Car eux seuls étaient en mesure de les interpréter et d’en trouver toute la bonne signification ! Parce qu’ils ont suivis leur formation par des cours en théologie, et la théologie n’est que toutes les règles des religion qui nous mène nulle part, car ce sont des enseignement de l’hommes ! Je me résignais donc contre ma volonté, et je croyais malheureusement que ce Livre sacré leur était uniquement réservé pour eux...

Malgré cela dans mon cœur, je pensais et osais prier D.ieu et Jésus comme je le ressentais dans mon cœur mais, comme je trouvais D.ieu loin... Je ne Le connaissais vraiment pas du tout en raison du fait que ce sont les religieux seulement qui pouvaient s’approcher de D.ieu, et toujours selon eux, nous ne pouvions pas s’approcher de D.ieu sans eux, il fallait plutôt s’approcher d’eux. Ils nous ont enlevés notre foi en D.ieu seul, pour mettre notre foi en D.ieu par Marie et les autres saints. Mais aussi ils nous disaient qu’il fallait croire que c’est D.ieu qui peut tout... Nous voyons tout de suite quelle confusion on nous a transmis dans nos coeurs... Eh bien ! Ils nous ont donnés une fausse doctrine, parce qu’ils ont été eux même enseignés par leurs fausses doctrines religieuses… Comme c’est dommage pour ceux qui se confient en eux encore, car ils ne peuvent pas reconnaître la vérité sans Jésus Notre Sauveur. D.ieu seul est la vérité que nous devons rechercher par Jésus... Jésus dit qu’Il est le seul chemin, la vérité et la vie et personne ne peut aller à Dieu sans Jésus. Jean 14,6

Tout ce que je savais de D.ieu à cette époque, c’est qu’Il était Le Bon-D.ieu et que Jésus était né dans une étable, couché dans une mangeoire sur de la paille et nous apprenaient à prier Le Ptit-Jésus. En grandissant, on nous redisait sans cesse de prier le petit Jésus ainsi que Marie Sa mère; on nous ramenait toujours cette même image du Ptit-Jésus et que c’était Marie Sa mère, qui elle, rapportait fidèlement nos prières à Jésus pour qu’Il les exauce ! Quelle aveuglement qu’ils ont tous ces religieux...

Aujourd’hui, je sais très bien que cela est absolument faux ! Et, lorsqu’on nous parlait de Jésus-Christ Homme, on nous Le montrait comme une statue ou sur une image ! Tous, nous savions que les statues ou les images ne peuvent pas nous parler, n’y encore moins nous entendre, et ils ne peuvent évidemment pas répondre à nos prières non plus. Et ce n’est pas tout, le vendredi saint de chaque années, on crucifiait à nouveau Jésus à la croix. Le dimanche de Pâques, on Le ressuscitait et malgré Sa Résurrection, on Le laissait suspendu à la croix à l’année longue ! C’est à peu près tout ce que je savais de D.ieu. Je n’avais pas de révélation venant de D.ieu sur Lui-même, car Son Esprit ne m’habitait pas encore, alors j’étais à la merci de tous ces hommes religieux et moi-même je ne pouvais pas faire autre choses que de rester dans leur ignorance. J’étais bien embêtée pour parler de D.ieu à mon enfant, et je ne connaissais personne pour me parler du D.ieu Vivant de la Sainte Bible, afin que je puisse ainsi l’enseigner à mon fils.

Voici ce que D.ieu dit des statues

Exode 20, 3-5. Tu n’auras pas d’autres dieux devant Ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car Moi, l’Éternel, Ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui Me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui M’aiment et qui gardent Mes commandements.

La Jalousie de D.ieu est une Sainte Jalousie parce que tout ce qui est en D.ieu est Pur et Saint. Le péché ou le mal ne peuvent cohabiter en Lui car Il est trois fois Saint ! S’il n’en était pas ainsi, Sa jalousie ne pourrait être justifiée et Il ne pourrait être Saint. Et si Ses qualités ne sont pas parfaitement Saintes, Lui-même ne serait pas Saint et, par le fait même, Il ne serait pas Le D.ieu Parfait de la Sainte Bible ! Mais Il est parfaitement Saint, Saint, et Saint dans tout ce qu’Il Est UN seul D.ieu en trois personne!

Donc, pour que Dieu habite l’homme sur la terre, l’homme doit naître de nouveau en Son Fils Jésus, et purifié par le Sang de Jésus qui ôte tout les péchés des hommes repentants, c’est la seule façon de communiquer avec Dieu par Son Fils Jésus-Christ. 1 Timothée 2,5. Il est Le seul intermédiaire entre Dieu et les hommes.

Lévitique 26,1. Vous ne vous ferez point d’idoles, vous ne vous élèverez ni image taillée ni statue, et vous ne placerez dans votre pays aucune pierre ornée de figures, pour vous prosterner devant elle; car Je suis l’Éternel, Votre Dieu.

Jérémie 51,52. C’est pourquoi voici, les jours viennent, dit l’Éternel, Où Je châtierai ses idoles; et dans tout son pays les blessés gémiront

Deutéronome 11,16. Gardez-vous de laisser séduire votre coeur, de vous détourner, de servir d’autres dieux et de vous prosterner devant eux.

Ésaïe 42, 8. Je suis l’Éternel, c’est là Mon Nom; Et je ne donnerai pas Ma gloire à un autre, Ni Mon honneur aux idoles.

L’Éternel est Le seul Dieu

Ésaïe 44, 2,6-8. 2 Ainsi parle l’Éternel, qui t’a fait, Et qui t’a formé dès ta naissance, Celui qui est Ton soutien : Ne crains rien, Mon serviteur Jacob, Mon Israël, que j’ai choisi. 6 Ainsi parle l’Éternel, roi d’Israël et Son rédempteur, L’Éternel des armées: Je suis Le premier et Je suis Le dernier, Et hors Moi il n’y a point de Dieu. Qui a, comme moi, fait des prédictions (Qu’il le déclare et Me le prouve!), Depuis que j’ai fondé le peuple ancien? Qu’ils annoncent l’avenir et ce qui doit arriver! N’ayez pas peur, et ne tremblez pas; Ne te l’ai-Je pas dès longtemps annoncé et déclaré? Vous êtes mes témoins: Y a-t-il un autre Dieu que Moi? Il n’y a pas d’autre rocher, je n’en connais point.

Le Créateur du monde est Le seul Maître de l’histoire

Ésaïe 44, 24-28. Ainsi parle l’Éternel, Ton rédempteur, Celui qui t’a formé dès ta naissance: Moi, l’Éternel, J’ai fait toutes choses, Seul j’ai déployé les cieux, Seul j’ai étendu la terre. J’anéantis les signes des prophètes de mensonge, Et Je proclame insensés les devins; Je fais reculer les sages, Et Je tourne leur science en folie. Je confirme la Parole de Mon serviteur, Et J’accomplis ce que prédisent Mes envoyés; Je dis de Jérusalem : Elle sera habitée, Et des villes de Juda : Elles seront rebâties; Et Je relèverai leurs ruines. Je dis à l’abîme : Dessèche-toi, Je tarirai tes fleuves. Je dis de Cyrus : Il est Mon berger, Et il accomplira toute Ma volonté; Il dira de Jérusalem : Qu’elle soit rebâtie! Et du temple: Qu’il soit fondé!

La seule chose que les statues peuvent faire, c’est de créer des dépenses qui coûtent très cher au peuple. Tout les reste n’est qu’imaginaire et vaine !

Psaume 115,4-8. Leurs idoles sont de l’argent et de l’or, elles sont l’ouvrage de la main des hommes. Elles ont une bouche et ne parlent point, Elles ont des yeux et ne voient point, Elles ont des oreilles et n’entendent point, elles ont un nez et ne sentent point, elles ont des mains et ne touchent point, des pieds et ne marchent point, elles ne produisent aucun son dans leur gosier. Ils leur ressemblent, ceux qui les fabriquent, tous ceux qui se confient en elles.

Psaume 115,17-18. Ce ne sont pas les morts qui célèbrent l’Éternel, Ce n’est aucun de ceux qui descendent dans le lieu du silence; Mais nous, nous bénirons l’Éternel, Dès maintenant et à jamais. Louez l’Éternel!

Je poursuis donc mon histoire...

Cela me peina beaucoup de reconnaître que j’étais parfaitement ignorante au sujet de D.ieu et que la religion ne pouvait m’aider davantage ! ... J’avais tant de questions qui demeuraient sans réponse. On me laissait entendre de ne pas poser trop de questions, car il y a des mystères divins qu’il ne faut surtout pas chercher à comprendre en raison du fait que nous ne sommes pas en mesure d’en comprendre les secret!... Il y eu même un jour qu’une religieuse qui me laissa entendre que D.ieu ne voulait pas de moi en raison de mon état pécheresse ! D’après elle, seul les religieux allaient au ciel. Je lui disais alors, mais nous ou va-t-on aller ? Elle m’a répondue : je n’en sais rien, peut-être au purgatoire ? … (Comment l’ignorance de la religion peut garder un peuple dans les ténèbres ???... !!!)

Lorsque j’entendis ces paroles, c’est comme si j’avais reçu un coup de poignard en plein cœur et je me disais alors : Ce n’est pas juste, pourquoi eux ? D.ieu les aimerait’Il plus et nous les petits misérables qui veulent s’en sortir non ??? Pourtant ce sont eux qui nous a enseignés le mensonge et bien d’autres péchés encore !!! Je ne comprenais pas à cette époque que D.ieu aime celui qui a un cœur repentant. Cette déclaration qui venant d’une religieuse m’a beaucoup blessée et son esprit de condamnation s’abattait sur moi, mais je savais au fond de moi que D.ieu n’était pas injuste...

Je savais mieux que personne que le péché était bel et bien présent dans ma vie; il se faisait même très lourd à porter et je voulais pourtant me défaire de ce poids énorme et je savais aussi que j’étais incapable de me débarrasser moi-même de mes péchés... Je me disais encore que, D.ieu pouvait sûrement m’ôter tous ces péchés dans ma vie. Mais comment ? Voilà justement en quoi se résumait tout mon dilemme...

Personne ne semblait en mesure de comprendre mon état troublé. Je pensai encore : Si eux ne peuvent m’aider et me dire où se trouve la vérité pour bien vivre, qui pouvait bien me le dire ! ? ! Je cherchais vraiment une réponse. Il y avait une totale incompréhension de mon état pécheur à cause de l’ignorance qui se trouvait marquée dans l’enseignement religieux. Je réalisai aussi que ces religieux n’en savaient pas plus que nous dans un sens, car l’Amour de D.ieu était bien loin d’eux. Comme excuse, ils essayaient de nous faire croire que nous ne pouvions pas comprendre. Après réflexion, je pensais qu’ils voulaient tout simplement garder tous ces secrets pour eux seul, pour la simple et bonne raison qu’ils se pensaient plus saints que nous !

Jésus a une réponse dans la Bible pour ces gens religieux comme Il disait aux scribes et aux Pharisiens dans l’Évangile de: Matthieu 23, 13, 23, et 25-28. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer.
23 Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. 25 Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au dedans ils sont pleins de rapine et d’intempérance. 26 Pharisien aveugle ! Nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net. 27 Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au-dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés. 28 Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au-dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité.

Nous sommes tous des pécheurs sans exception, moi comme tous les autres et les religieux aussi, il n’y en a aucun qui n’a pas péché, sauf Jésus !

Romains 3, 23-24. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par Sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ.

Malgré toutes les déceptions dans la religion que je rencontrais, je persévérais néanmoins dans ma façon de faire mes recherches momentanées dans la religion même, car je ne connaissais pas d’autre alternative qui pouvait s’offrir à moi. Je me faisais bien attentive pour écouter encore plus leur enseignement qui se donnait le dimanche à l’église par les prédications. Mais cet enseignement ne m’éclairait en rien du tout sur ce que je savais déjà... Et je ne savais pas grand chose.

Il fallait à tout prix que je trouve un moyen pour aller chercher la vérité ailleurs… Et je me posais la question : Qui pourrait bien m’aider ? Ohhhhh! Que je cherchais dont... Et soudain je me suis rappelée d’un ami qui était prêtre ! Je pensais justement à celui à qui je disais un jour : Je te rappellerai dans deux ans pour te montrer que je suis capable d’éduque mon enfant toute seule ! Et pourtant, il était l’un de ceux qui s’opposaient à ce que je ne garde pas mon fils. Je profitai de cette occasion pour l’inviter à venir souper chez moi afin qu’il constate par lui-même comment mon enfant était bien éduqué et combien il parlait déjà très bien son français pour ses deux ans !

Suite à cette rencontre, nous nous sommes vus souvent dans des groupes organisés par la pastorale et nous nous sommes attachés l’un et l’autre pendant toutes ces rencontres. Jusqu’au jour où je réalisai que je l’aimais ! Mais je ne voulais lui dire et je refusais cet amour que j’éprouvais pour lui..., en raison du fait que je me voulais de respecter le célibat du prêtre qu’il était. Je ne pouvais me permettre de me laisser aller dans ce sentiment d’amour pour lui. Alors, j’ai tout fait pour en finir avec lui dans l’intention de ne plus le revoir, afin de ne pas compromettre ses voeux. Avant que j’en finisse définitivement avec lui, je commençais par lui avouai par téléphone mon amour pour lui... Alors il me suggéra de se le dire en tête-à-tête et je l’invitai donc à venir souper une fois de plus, car j’étais certaine de mes sentiments pour ne pas céder à la tentation. Ainsi, nous avons discuté et après avoir bien mangé, il m’avoua à ma grande surprise que lui aussi était amoureux de moi !

Même après cette surprenante déclaration, je décidai quand même que tout cela devait se terminer là! Nous avons poursuivi notre discussion toute la soirée et tout en parlant de choses et d’autres,... il commença à manifester son opposition à ma décision concernant la rupture de notre relation amoureuse... évidemment, il a utilisé les charmes qu’il avait, et D.ieu sait qu’il en avait. Et après, après s’être rapproché suffisamment c’est comme si j’avais perdue conscience en me laissant aller dans ses bras. Et lorsque je repris ma conscience, je me trouvais tellement bien, que j’ai finis par ne plus résister et me laisser aller tout simplement par sa douceur et sa maturité masculine!...

Après les heures qui ont suivis, je demandais à D.ieu de me le donner comme époux, car il s’est donné à moi, donc, il ne pouvait plus être un vrai prêtre à cause de notre relation,... Et immédiatement, après cette prière très courte, D.ieu a touché mon cœur par un sentiment affirmatif; qui me disait oui, c’est lui qui sera ton mari et, au même moment, il y eut un doux pincement dans mon cœur qui me le confirma. Lorsque D.ieu nous confirme des choses dans nos coeurs, nous le savons sans hésiter que D.ieu a parler à notre esprit par Son Esprit, D.ieu nous a marié ce soir là.

Quelques semaines plus tard, nous décidâmes de vivre ensemble sans se marier devant les hommes parce la religion catholique ne nous le permettait pas. Alors, pour pouvoir garder le secret de notre union, il a fallut cacher la vérité de notre cohabitation et de notre relation amoureuse. C’est pourquoi, cet homme proposa de me faire passer pour sa servante devant tous. Même si je n’aimais pas cette proposition, j’ai accepté cette entente avec l’espoir de me marier un jour dans l’église. Si j’acceptai de vivre ce mensonge, c’était surtout en fonction de sa réputation...

Aujourd’hui, je sais très bien que c’est Le Sei.gneur qui unit les couples, et que le mariage vient de Lui. Je sais également que c’est Lui qui nous a unis mon mari et moi parce que notre union était impossible devant les hommes en raison de notre assujettissement religieux ! Si D.ieu a exaucé ma prière à cette époque, c’est que cet homme m’était destinée déjà par D.ieu et, par la Grâce infinie du Sei.gneur, tout cela faisait partie du plan de D.ieu pour défaire cette doctrine catholique, j’en suis certaine. C’était sûrement pour que je puisse écrire cette histoire spéciale. Glorifie Ton Nom Sei.gneur et que Ta Volonté soit faite selon Ton Plan, au Nom de Jésus. Amen ! ...

Nous avons acceptés de vivre ainsi sans se marier devant les hommes, parce que l’encadrement religieux faisait en sorte que la politique papale, obligeait ses vassaux à vivre inévitablement leur vie amoureuse dans la clandestinité à cause de leur célibat obligatoire !

Un an et demi plus tard, je donnai naissance à un beau garçon de huit livres et cinq onces, mais dans sa honte, cet homme ne voulut pas assister à l’accouchement de son fils parce qu’il avait peur du jugement d’autrui... Il me demanda alors de bien vouloir cacher sa paternité... J’acceptai donc encore avec tristesse cette situation et cela me mettait bien souvent dans l’embarra lorsque nous sortions ensemble. Malgré tout ce que l’on exigeait de nous-mêmes, nous espérions nous marier un jour pour être plus libres et de toujours dire la vérité devant nos familles et nos amis.

Cette année-là, à l’occasion du Synode de Rome, une décision très importante devait être prise sur la question du mariage des prêtres; nous avons tous deux espérés que le Pape accorde la permission aux prêtres de se marier. Mais le Pape à cette époque est décédé avant même d’avoir rendu sa décision. Alors nous nous sommes mis à espérer que le prochain Pape prendrait position sur la question et que la décision penche selon nos vœux. Mais le nouveau Pape ne voyait pas du tout la nécessité d’une telle démarche. Sa réponse fut un NON catégorique à la question du mariage des prêtres. Le Pape Jean-Paul2 décida même de ne plus prendre en considération aucune demande d’annulation des vœux d’aucun prêtre. Bien sûr, nous avons été extrêmement déçus d’apprendre cette décision papale qui nous a enlevé le seul espoir que nous avions de nous marier à l’Église Catholique...

Finalement, nous primes notre mal en patience et nous vécûmes les dix premières années de notre vie de couple en essayant de toujours cacher notre vie amoureuse... Pendant toutes les années qui passèrent, la situation dans laquelle je me trouvais alors se faisait toujours plus difficile à vivre. Car je perdais mon identité de femme marié. Je ne sortais pas beaucoup et j’avais hâte que cela change. Il y avait peu de gens qui me fréquentaient en raison de notre situation de concubinage. Alors que mon conjoint rencontrait beaucoup de gens à cause de sa profession pastorale, il se dégagea facilement de cette vie routinière qui était la mienne; je restais toujours à la maison et sans me plaindre à personne.

Voyant que notre situation ne changeait pas, mon conjoint me proposa un jour de rencontrer un autre homme qui pourrait me donner une vie plus normale et plus heureuse, une vie meilleurs de ce que je peux t’offrir, et nous ne serions plus obligée de cacher notre vie amoureuse ! Mais je ne voulus accepter sa proposition et lui répondis : Je t’aime malgré toute la situation que nous vivons et je veux continuer à vivre encore avec toi sans que tu sois obligé de changer notre façon de vivre... Mais il se montra inflexible et il m’a obligé de lui obéir contre mon gré. Le lendemain, je me suis préparer pour aller dans un café mondain afin d’y rencontrer un compagnon et lorsque je suis partie, je me suis retardé sur le bord d’une rivière tout en éprouvant une peine immense... Finalement, je décidai d’aller danser dans ce café, mais je n’avais vraiment pas le cœur à m’amuser avec un étranger. Je sentais que celui que D.ieu m’avait donné m’abandonnait et cela me brisa le cœur de voir qu’il m’obligeait à choisir un autre homme que lui pour que je vive avec celui-ci!... Ce soir-là, je fus incapable d’accepter l’idée que je donnerais ma vie à un autre homme !!! Lorsque je revins de la soirée, je lui ai dit avec une ferme assurance que : c’est toi que j’ai choisi et non pas un autre homme, puisque le seul que je veux aimer c’est toi ! Même si on ne se marie jamais devant les hommes, c’est avec toi que je veux vivre ! ... Alors il sembla prendre en considération mon ultime décision !

En écrivant ce passage de ma vie, le Sei.gneur me fit savoir que c’est Lui qui obligea mon mari à respecter notre union ! C’est aussi Lui qui m’a affermie dans ma décision pour tenir fidèlement mon engagement vis-à-vis de mon conjoint...

De plus, ce que je ne savais pas à l’époque, c’est que mon mari avait eu à mon insu des rencontres privées avec son évêques pour lui expliquer le dilemme dans lequel nous nous trouvions tous deux... C’est à cette rencontre que son Évêque l’obligea ainsi à prendre une décision en lui signifiant de manière sans équivoque de me quitter, de me marier ou d’aller au loin en mission afin de m’oublier ! Et dire qu’il a fallu seize longues années avant que mon mari m’avoua la nature de leurs entretiens ! ... Maintenant, je comprends mieux le pourquoi du fait qu’il me poussait à faire la rencontre d’un autre homme ! ... C’est pourquoi je lui pardonne.

Quelques mois plus tard, mon conjoint me proposa enfin de nous marier ! J’étais littéralement ravie de cette décision qui je pense, était causé par ma décision ferme de vouloir vivre avec lui! ... En cela, D.ieu a vraiment fait un autre miracle ! ... Par la suite, nous décidâmes de faire les démarches nécessaires pour nous marier civilement et sans nous préoccuper en aucune façon de la décision du Pape ! Notre mariage a eu lieu en 1981 à l’hôtel de ville de Montréal. Après le mariage, nous nous sommes mis à la recherche d’un emploi afin de pouvoir partager ensemble les coûts inhérents à notre nouvelle vie. Nos efforts dans notre quête d’emplois demeurèrent vains. C’est alors que nous primes la décision de nous acheter un commerce dans la localité de Sainte Agathe des Monts. Rendue sur place, je priai une fois de plus Le Sei.gneur afin qu’Il me fasse connaître le vrai bonheur pendant au moins deux ans du fait que je ne savais pas réellement ce que c’était que d’être vraiment heureuse dans une relation maritale...

Le Sei.gneur écoute toujours toutes nos prières, qu’elles soient courtes et simples; Il les entend et prend un vif plaisir à les exaucer en autant qu’elles soient conformes à notre bien et surtout selon Sa Volonté. Car D.ieu est un D.ieu de bénédiction. D.ieu fait du bien à ceux qui se confie en Lui. Oh!!! Il y a longtemps que le Sei.gneur m’habitue à voir juste à Lui...

Durant cette période, ce fut des moments délicieux pour mon mari et moi; nous respirions le bon air de vivre librement et sans aucune entrave, c’était tout à fait merveilleux... Nous étions vraiment heureux de vivre ensemble. Nous étions toujours en accord sur tout ce que l’on décidait pour bien faire fonctionner le commerce. Nous pouvions vivre normalement notre amour sans se cacher et l’on pouvait se promener librement la main dans la main aux yeux de tous et, sans honte... Gloire à D.ieu pour ce merveilleux bonheur !

Neuf mois plus tard, tout allait si bien que nous avons ouvert un autre commerce qui consistait en un comptoir de crème glacée ouvert huit mois par année. Nous étions les seuls à posséder ce genre de service spécialisé dans cette ville. Comme c’était bon de vivre comme ça, j’avais l’impression que je vivais un rêve... Et pourtant, j’étais bien éveillée... De jour en jour mon épanouissement de femme libre rayonnait de toute part car je prenais toujours plus d’assurance en moi ! J’allais travailler presque tous les jours avec un immense plaisir dans mon cœur. Nous nous sommes offert des choses que nous ne pouvions nous payer auparavant. En voici quelques exemples : de bons petits repas au restaurant souvent, des vêtements nouveaux, l’achat d’une autre maison, de nouveaux meubles, etc.,... c’était un bonheur qui dépassait toutes mes espérances ! ...

Après que les deux années se soient écoulées, nos commerces commençaient à moins bien rapporter, car la compétition se faisait de plus féroce. Face à cet état de fait, mon mari décida d’ajouter un quatrième commerce qui consistait en un centre de développement de photos rattaché au dépanneur même. Cette nouvelle acquisition demanda encore plus d’investissement et nous avons dû mettre toutes nos économies dans ce projet. Ainsi, avec les profits anticipés, nous espérions être en mesure de payer le reste de l’hypothèque et la nouvelle augmentation du loyer des commerces que le nouveau propriétaire nous imposait. Mais la création de ce nouveau commerce ne nous a pas aidés davantage. Bien au contraire, nos finances diminuèrent toujours et nous ne pouvions plus rencontrer les obligations financières que les commerces exigeaient. Nous ne savions plus quels étaient les moyens à prendre pour pouvoir continuer à gérer nos entreprises...

Je ne saurais dire pourquoi, mais je me doutais bien qu’il y aurait d’autres épreuves à venir, je le sentais mais je ne voulais m’y arrêter car il fallait y faire face de toute façon ! C’est alors que je dis à D.ieu que deux ans de bonheur cela n’étaient pas très long, et que j’aurais dû en demander plus ! Mais c’était comme ça et je ne pouvais rien n’y changer par moi-même. Il fallait que je l’accepte mais mon mari ne s’y résignait pas aussi facilement ! Il devenait de plus en plus nerveux et agressif; il éprouvait constamment un sentiment d’insécurité. Ce style de vie nous oppressait tellement que cela devenait insupportable pour lui. Je lui signifiais à un moment donné que je ne pourrais pas supporter encore bien longtemps son caractère négatif qui devenait très difficile à vivre..., parce cette attitude m’agressait vraiment beaucoup trop ! Son insécurité monétaire entre autre, le faisait tellement souffrir qu’elle le rendait littéralement malade.

Malgré tout, je lui prodiguais avec douceur les conseils appropriés afin de l’encourager mais, il les refusait d’une manière très agressive. Je voyais ma vie prendre un autre tournant. Nous fûmes donc dans l’obligation de réduire notre personnel pour pouvoir accomplir nous-mêmes le surplus des tâches dans le magasin, afin de réduire les coûts d’exploitation. Alors, pendant trois ans, nous avons été obligés de prendre des heures supplémentaires de travaille et cela nous a tellement épuisés tous les deux et que mon mari en a fait finalement une dépression.

Un dimanche matin, comme j’ouvrais le téléviseur, notre curiosité a été animée par une émission évangélique qui s’intitulait Au Centuple. Au moment où j’écris cela, je vois encore la direction du Sei.gneur qui nous donnait une solution à nos problèmes... L’animateur nous annonçait la Parole de D.ieu et nous disait combien le D.ieu de la Bible était Vivant ! Jamais auparavant je n’avais entendu quelqu’un parler de D.ieu de cette façon-là ! Alors j’ouvris toute grande mes oreilles pour entendre Ses Paroles qui me rappelaient un peu les lectures bibliques que mon père nous faisait jadis, mais ce souvenir était si loin. Je dis donc à mon mari : Si cet animateur nous dit que la vérité ne se trouve que dans la Bible, alors nous qui cherchons la vérité dans la religion, nous sommes donc forcément dans l’erreur ! Tu sais à quel point notre curé nous ennuie avec ses sermons qui nous culpabilisent et réprimandent tout le monde constamment! Et si cet Évangéliste avait raison en nous disant que la vérité se trouve dans la Bible seulement, qu’en dirais-tu ? ... Mon mari répondit je ne sais pas ! C’est alors que je me dis en moi-même: Comment se fait-il qu’il ne le sache pas ! Lui, qui a fait toutes ses études en théologie, comment se fait-il qu’il ne le sache pas ? Je n’y comprenais plus rien ! Il m’a pourtant affirmé qu’il fallait avoir suivi des cours en théologie pour comprendre la Bible !!! Alors, pourquoi il dit qu’il n’en sait rien ? C’était vraiment la confusion la plus totale !

Aujourd’hui, je sais que beaucoup de prêtres baignent dans la religiosité et n’y comprennent absolument rien à la vraie spiritualité, celle qui est directement inspirée par l’Esprit de D.ieu; ils n’en savent pas plus que ces pauvres gens qui cherchent la Vérité à travers eux ! ... Ils ne peuvent pas concevoir que, c’est seulement par la Foi dans la Parole du Christ que se trouve la vérité de D.ieu et le vrai sens de la vie spirituelle et cette dernière trouve son origine première dans CELUI QUI A TOUT FAIT PAR SA PAROLE ! LE D.IEU TOUT-PUISSANT, LE CRÉATEUR DE TOUTES CHOSES PAR JÉSUS-CHRIST POUR LUI.

Par la suite, je reconnus que je m’étais trompée... Je croyais qu’en étant avec mon mari qui a été prêtre, il pourrait m’éclairer davantage sur les réalités spirituelles, car je le croyais plus proche du D.ieu que moi, parce que les prêtres nous disaient toujours qu’ils étaient les représentants de D.ieu sur terre et c’est par eux que nous pouvions revoir la vérité! Oh!!! Quelle déception fut pour moi la découverte de cette erreur religieuse ! ...

Comme cette émission à caractère évangélique revenait chaque matin, j’éprouvais un vif besoin de l’écouter attentivement; et plus j’entendais ces témoignages, plus je trouvais des réponses dites avec bon sens et la clairvoyance de la Parole de D.ieu était bien compréhensif pour moi. C’est pourquoi je m’arrangeais pour ne pas en manquer une seule. Mais je me sentais tiraillée intérieurement, car mon mari me mettait en garde sur le fait que ce n’était pas une émission prônant les valeurs du catholicisme; il fallait donc se montrer méfiant à l’égard de cet Évangéliste ! (Je sais aujourd’hui que la Parole n’est pas une religion, la Parole est vivante comme Jésus est vivant, car Il est la Parole vivante et Il est La seul Sauveur par qui nous devons tous passés pour être sauvés). C’est pourquoi je sentais comme une force irrésistible qui me poussait à vouloir écouter quand même ces émissions à caractère évangélique...

Au fur et à mesure que j’écoutais les témoignages bibliques de cet évangéliste, ces Paroles renouvelaient petit à petit ma mémoire, étant donné que c’était des Paroles vivantes de la Bible et ces Paroles me donnaient les mêmes sentiments d’Amour que lorsque j’entendais les dire par la bouche de mon père vers l’âge de neuf ou dix ans... C’est à partir de là que je commençai à vouloir obéir à la Parole de la Bible par le conseil de l’Évangéliste qui nous disait de lire la Bible et que c’était la seule décision à prendre si on désirait connaître D.ieu... Wow!!! Cela n’a pas tombé dans les oreilles d’une sourde ! Gloire à D.ieu au plus haut des cieux et Paix sur la terre aux hommes qui aiment Jésus.

Bon, j’essayai de La lire et je pris de plus en plus conscience qu’il était vrai que je ne pourrais comprendre la Bible sans le concours d’un prêtre ou sans suivre des cours en théologie, car ce sont les paroles que mon mari m’avait déjà dit, qu’ils me revenaient constamment à mon esprit, parce que je croyais à cela !!!

Malgré la crainte d’un refus, je décidais à demander quand même avec insistance à mon mari de bien vouloir m’aider à lire et comprendre la Bible. Il me redit encore une fois : Tu n’y comprendras rien ! En ajoutant : Et je n’ai pas le temps ! ... Cela me peinait beaucoup de ne pas pouvoir compter sur lui... Je pensais qu’il comprendrait ma soif de lire et de comprendre ce si merveilleux Livre et que j’aurais par lui le privilège de recevoir des cours bibliques en particulier. Alors, je me suis dis : Eh bien, tu ne veux pas m’aider à comprendre, alors je chercherai toute seule ! Je me creusais vraiment la tête pour savoir comment je pourrais faire pour découvrir le vrai sens des Paroles de D.ieu sans l’aide de personne, car en faite, personne ne pouvait m’aider appart D.ieu par Son Esprit.

Et comme je n’avais toujours pas trouvé de réponses à mes questions, je continuai à suivre attentivement les émissions au Centuple; je sentais bien que cela commençait à fatiguer sérieusement mon mari... J’ai donc été obligée de les regarder en son absence et lorsqu’il revenait à la maison pendant que j’écoutais ce programme, je fermais tout simplement le téléviseur pour éviter des discussions aussi inutiles que désagréables.

Avec le temps, il y avait de moins en moins de dialogue entre nous et je sentais bien ses craintes vis-à-vis de ma démarche spirituelle. Cela devenait de plus en plus difficile à supporter et tous mes vieux sentiments d’abandon refaisaient surface... J’étais encore une fois de plus laissée à moi-même... Je ne savais plus à qui m’accrocher ou plutôt, à qui m’en remettre ! Je me trouvais vraiment désemparée, je ne savais plus comment prendre mon mari.

Par l’exemple de certaines personnes qui réagissent dans ces situations-là, l’alcool leur donnait un certain support, et je me suis mise à faire de même... Je me disais que si c’est bon pour eux, ça doit l’être aussi pour moi ! Ainsi je commençai à m’habituer dans le cercle vicieux des liqueurs fortes; et je n’aimais réellement pas cela, lorsque j’en prenais je me bouchais le nez afin de ne pas en sentir l’odeur; je me dépêchais à avaler le tout sans reprendre mon souffle, car je ne voulais pas prendre le temps d’y goûter non plus ! Ainsi, l’effet de l’alcool se faisait sentir plus vite car j’étais comme engourdi et je pouvais plus facilement oublier ce qui arrivait dans ma vie de couple. Mais lorsque je persistai dans cette mauvaise habitude, je devenais toujours plus triste; tous mes problèmes étaient amplifiés et je me rendais compte que l’alcool n’arrangeait rien du tout, bien au contraire, tout se compliquait et mon mari détestait cela ! ...

J’essayai par tous les moyens d’améliorer notre situation de couple, mais tous mes efforts furent inutiles. Mon dernier recours fut de consulter un travailleur social afin de susciter une intervention quelconque pouvant amener à une possible harmonie avec mon mari... Même si cela s’avéra vain, mon ultime espoir d’entente avec mon conjoint était finalement marqué par la désillusion !

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 16:01

partie 5 ma vie avec Celui qui m'aime (Rejeter par mes amis(es)

Avec les années, l’expérience m’ouvrait un peu plus les yeux et je découvrais comment les hommes étaient attirés par mon physique et non selon mon coeur. Alors je commençai à profiter de cette transformation pour inverser les rôles et cela m’a entraînée à devenir plus indépendante vis-à-vis d’eux.

C’est à cette même époque que je décidai de retourner travailler à St-Hyacinthe, dans la même entreprise que lorsque j’avais dix-huit ans. C’est à ce moment-là que je rencontrais d’autre difficultés avec un ancien camarade que j’estimais pourtant beaucoup. C’est alors, qu’il s’est mis à m’accuser injustement que je ne faisais pas mon travail correctement, alors que je m’en acquittais fort bien; les chefs de l’entreprise étaient tous très satisfaits de moi, même qu’une fois, j’ai été prise en exemple par eux, pour mes bonnes manières de travailler. Cet homme qui était machiniste, essayait de me faire croire que la machine sur laquelle je travaillais était défectueuse et faisait des accrocs dans les tissus de papier de mouchoir. Alors que je vérifiais ces tissus moi-même, cet homme jetait en même temps des centaines de kilos de ces tissus de papiers aux poubelles et, c’est de cette façon que je me suis aperçue que ces accusations n’avaient aucun fondement et que tout son discours n’était que calomnie !

Je lui demandai donc pourquoi il faisait tout cela ? Mais il ne voulut pas répondre et continua à jeter tous ces tissus avec des gestes nerveux tout en marmonnant ! Lorsque je compris qu’il était en train de monter contre moi une histoire tissée de mensonges, je suis allée le rapporter aussitôt au gérant. Je lui racontai ce qui se passait avec ce machiniste par l’intermédiaire d’une autre personne qui traduisait mon français à l’anglais en raison du fait que le gérant parlait seulement l’anglais. Par la suite, l’intermédiaire, le machiniste et le gérant tinrent ensemble un débat sur ce problème où je ne comprenais rien à toutes leurs machinations. Mais je crois qu’il était déjà trop tard pour moi, le jugement était déjà fait ! J’essayai de me défendre du mieux que je pouvais avec l’aide du traducteur, mais cela fut vain; je sentais que ma cause était perdue, et cela encore une fois, m’était mis dans une situation bien pénible. Je n’ai jamais pu savoir sur quoi reposait les accusations. Face à celles-ci, je nageais en plein désarroi... La seule chose que je sus, c’est qu’ils décidèrent de me donner un congé forcé de trois mois alors que je n’étais ni fatiguée, ni malade !!! Ce qui me frustrait le plus, c’est que je ne pouvais me défendre dans ma propre langue. Je ne savais plus quoi faire, j’étais tout à fait impuissante face à eux et cela me dépassait complètement...

Cette injustice me troubla au point de perdre toute énergie pour pouvoir continuer à me battre contre cette injustice et je n’ai même pas plus connaître les vrais motifs pouvant expliquer une telle conduite, aussi injuste qu’arbitraire... Je me tourmentais beaucoup avec cette histoire et mes raisonnements me trottaient constamment dans la tête et je me tourmentais comme ceci : Pourtant, cet homme était un ami, je ne comprends pas ! Il était toujours de bonne humeur avec moi, il souriait toujours avec son petit clin d’oeil, pourquoi m’a-t-il fait cela ? Je ne pensais jamais qu’il me ferait une chose pareille parce que je ne lui avais jamais rien fait qui pouvait lui nuire ou qui pouvait lui être désagréable...?

Pendant ce temps d’arrêt, je réalisai combien certains humains pouvaient être hypocrites et menteurs à ce point... J’étais incapable de surmonter cette autre épreuve, finalement toute cette histoire m’a réellement rendue malade... Et je n’arrivais toujours pas à comprendre pourquoi des humains pouvaient agir ainsi à l’égard de leur semblable...

Je remercie le Seigneur, car en terminant ce chapitre, Il a été Le seul à pouvoir me montrer ce qui fut la cause première de cette injustice. C’est que certains hommes n’apprécient guère qu’une femme affiche devant leurs yeux une assurance et une indépendance qui les remettent en question ! Ce fut mon cas en ce que mon attitude d’indépendance face aux hommes me fit un tort considérable...

Lorsque je fus rétablie, je voulus reprendre mon travail comme à l’habitude. Mais, à ma plus grande surprise, l’employeur du personnel me conseilla de ne plus travailler pour eux. Il invoqua comme motif que le travail était trop dur pour moi. Je savais bien que cela ne restait qu’un faux prétexte puisque je faisais très bien ce travail et ce, sans aucune difficulté. Mais ils décidèrent de ne plus retenir mes services... Il fallut donc que je me fasse une raison et que je leur cède le passage et ne plus insister auprès d’eux pour ce poste.

Mais ce même employeur me proposa un autre travail, plus précisément un emploi dans le domaine de la couture que dirigeait un de ses amis. J’allai donc le rencontrer et il m’engagea sur-le-champ pour partager le travail avec la première contremaîtresse dans son entreprise. J’avais alors à ce moment-là, 24 ans. Après quelques temps, cet employeur me proposa son amitié; que j’acceptai tout bonnement, parce que je sentais qu’il m’offrirait un amitié sincère, car il était un homme posé et très doux. Alors, nous sortîmes ensemble pour mieux se connaître.

Après une liaison d’un an, j’ai sus par la contremaîtresse qu’il n’avait pas besoin d’une seconde contremaîtresse. Lorsque je suis aller lui demander des explications, il me répondit que mon embauche n’était qu’un prétexte pour pouvoir sortir avec moi ! Il voulait seulement une petite amie pour se distraire quelques temps et qu’il prévoyait changer d’amie comme cela environ à tous les deux ans. C’était sa façon à lui de vivre ainsi ses propres expériences amoureuses, comme il avait convenu avec plusieurs de ses copains. Alors je devinai enfin sa mentalité et sa moralité décadente... Je compris tout de suite le stratagème : c’était un arrangement avec l’employeur de l’autre compagnie où je travaillais avant pour que je devienne la petite amie de son ami, comme on se partage un jouet quoi ! Après cette blessante déclaration, ça coupé tous mes liens d’amour que j’avais pour lui et je décidais de ne plus continuer cette relation avec lui. Je le laissai donc avec une vive déception au cœur, car je prévoyais faire ma vie avec lui...

Deux semaines plus tard, je constatai avec une grande inquiétude que j’étais enceinte; pour moi, cela représentait une nouvelle catastrophe! Comment vais-je m’en sortir cette fois? C’était un bouleversement terrible pour moi, parce que, pendant le temps que je pris pour rompre avec mon ex-ami, il se présenta un autre homme qui me faisait la cour depuis quelques temps déjà... Et vu que je venais de quitter mon ex-ami avec un cœur bien triste, cette fin de semaine-là, ce fut dans ses bras que j’essayai de me consoler. Mais évidemment, je n’aimais pas cet homme. D’ailleurs, je n’ai pas voulu que cette relation se prolonge parce qu’il m’avoua qu’il était déjà marié...

Par la suite, je décidai de mettre mon ex-ami au courant de ma grossesse. Alors celui-ci, évidemment, me proposa l’avortement. Cette suggestion m’assigna toute une responsabilité et je ne savais vraiment pas quoi faire, j’étais incapable de me décider... Cette idée d’avortement me causa bien des tourments en raison de ma rencontre avec l’autre homme dans la même fin de semaine ou je quittais mon ex-ami. Ma décision fut très difficile à prendre. Je me posais alors la question : Est-ce vraiment lui le père de mon enfant ? Ou est-ce l’autre que je n’aime pas ?... Je n’arrivais pas à prendre un parti face à ce dilemme. Pendant le temps que je pris pour réfléchir à la question, je me réveillai parfois en pleine nuit, pleurant après avoir fait de terribles cauchemars en raison du fait que j’ai aimé mon ex-ami jusqu’à vouloir faire ma vie avec et l’autre était seulement passager pour me consoler !

Le problème était que, je voulais juste l’enfant de celui que j’aimais. Pauvre Ignorante que j’étais… Je décidai donc de me faire avorter, mais aussi pour une autre raisons : C’était d’en finir avec toute cette torture mentale qu’entraînent le jugement social pour une fille mère... Alors je téléphonai à une sage-femme que mon ex-ami m’avait suggérée pour me faire avorter. Lorsque cette femme arriva pour faire cette tâche, elle m’inséra un liquide pour provoquer l’avortement. Aussitôt, je me suis plainte de brûlures atroces à l’intérieur. Elle arrêta ce traitement et me conseilla d’aller voir tout de suite le médecin et c’est ce que je fis sans plus attendre. Après m’avoir examinée, le médecin vit que j’étais brûlée assez sérieusement; mais l’enfant n’avait pas été touché et l’utérus était intact. Merci oh D.ieu ! Au fond de moi-même, je ne désirais pas vraiment l’avortement. J’étais ravie de voir que ce liquide n’ait pas été plus efficace... Il me restait plus qu’à laisser le temps me guérir de mes brûlures par le moyen des médicaments que mon médecin m’avait prescrits.

Certes, j’avais un bon médecin; il m’a quelque peu réprimandée sur le fait que j’ai eu recours à une sage-femme. Pour lui, les sages-femmes qui pratiquent l’avortement le font dans des conditions fort dangereuses qui laissent souvent de terribles séquelles. Il me rassura malgré tout en m’indiquant qu’il n’y avait plus aucun danger ni pour l’enfant ni pour moi-même. Je répliquais alors : Tant mieux ! Et je sentais que c’était bien ainsi.

A cette époque, je n’avais pas compris pourquoi cet avortement n’avait pas réussi. Aujourd’hui, je reste convaincue que ce fut un miracle de Dieu, car Il n’a pas voulu que cet enfant meure, c’est tout... Dieu protège toujours les Siens, peu importe le danger qui les guette, et cet enfant appartenait déjà à Dieu. Je remercie Le Seigneur Dieu Tout-Puissant d’avoir sauvé cet enfant. Je demande aussi pardon à Dieu d’avoir accepté l’idée de l’avortement dans l’intention de mettre fin à la vie de Sa petite créature. Je peux maintenant témoigner que D.ieu l’a bel et bien sauvée par Sa Grâce infinie parce qu’Il aimait aussi cet enfant et qu’il faisait aussi partie de Son plan ! Car un jour il sera un serviteur de l’Éternel... Gloire à D.ieu pour ce si merveilleux miracle.

Malgré tout, même si l’avortement n’a pas réussi et que D.ieu avait décidé de sauver cet enfant, je regrettais d’avoir consenti à poser ce geste; au fond de moi, j’essayais néanmoins de me disculper en ne voulant pas voir ma responsabilité dans cet acte criminel, mais je tenais à ce que ce soit la société qui en prenne toute la responsabilité puisque c’est elle qui nous proposait cette nouvelle façon de régler le problème en nous enseignant le désengagement personnel de la responsabilité maternel par le recours à l’avortement. On disait alors que la femme pouvait décider elle-même si elle voulait mettre un terme à sa grossesse ou pas, parce que son corps lui appartenait... Ils oublièrent de nous dire aussi que si la femme accepte de détruire le fœtus qui se trouve en elle, elle se détruisait du même coup elle-même psychologiquement... C’est une partie d’elle-même qui meure également. Je crois que la société ne voyait pas la gravité du problème d’éthique et spirituel que l’avortement posait aux femmes !...

Ce que je comprenais à ce moment-là, c’était comme si on me disait : Ce n’est pas grave, tu peux tuer ton enfant parce qu’avant trois mois le foetus n’a pas d’âme; il n’y a rien là, mais agissez selon votre conscience ! Mais notre conscience, on essayait même de nous l’enlever pour pouvoir mieux nous manipuler et faire de nous ce qu’ils veulent, afin d’obtenir la légalisation de l’avortement !

Je sais bien aujourd’hui que l’acte que j’ai commis en voulant me faire avorter, j’en étais la seule et l’unique responsable : C’est moi seule qui peut dire OUI ou NON ! Pour prendre quelques soient les décisions. Et même si je suis influencée par ces scientifiques, ou par ces religieux, je serai toujours la seule responsable de la vie du foetus que Dieu m’a donné pour que je le porte en moi pour le rendre à terme; si je le fais tuer par quelqu’un d’autre, ce sera toujours moi la seule coupable ! Maintenant pour moi, la pire honte, ce n’est pas de faire un enfant, mais c’est de le tuer !

D.ieu seul a le droit d’ôter la vie ou de la donner. Il l’a écrit comme ceci avant que nous soyons tous formés dans le sein de nos mères : Avant que Je ne te forme dans le ventre de ta mère, Je te connaissais, et avant que tu ne sortes de son sein, Je t’avais consacré... Jérémie 1:4-5

Ce que D.ieu a dit à Jérémie, Il le dit aussi pour nous tous; nous avons tous commencer par être un foetus!

Alors si D.ieu me connaissait, c’est que j’avais une âme à ma conception et c’est cette âme-là que D.ieu aime. Ce que j’avais besoin de savoir à cette époque était déjà tout écrit dans la Bible de D.ieu. Mais j’étais complètement ignorante de ce que la Bible disait il y a beaucoup de religions qui ne prennent pas ces Paroles pour la vérité malheureusement et ils empêchaient les pauvres gens d’en prendre connaissance aussi. C’est pourquoi, le monde ignore cette vérité. Et c’est là qui est grave, les gens ne connaissent pas de ce que D.ieu veux nous enseigner.

Qui sont-ils ces gens qui osent prétendre que le foetus humain n’a pas d’âme avant l’âge de trois mois ? Ils ne sont pas le créateur de ces bébés pour dire cela. D.IEU SEUL EST LE CRÉATEUR de toutes ces âmes dès leur conception.

Toutes Ses Paroles me confirment que le foetus est déjà une personne dès sa conception et, ce n’est pas un point de vue, la Parole de Dieu n’est pas non plus le point de vue des hommes, mais la réalité de D.ieu Lui-même puisqu’Il est Lui-même La Parole de vérité et Il S’est fait chair pour nous annoncer toutes ces vérités et le monde en a pas voulut ! Lorsqu’on ignore ce que D.ieu a fait écrire pour notre instruction, nous commettons par ignorance des fautes graves. Lorsqu’on regarde la Parole de D.ieu avec les yeux de D.ieu, nous voyons les choses comme Il les a fait. Car D.ieu nous fait un corps dans le sein de la femme, pour que ce corps soit l’enveloppe de notre âme et notre esprit. Donc avant que nous naissions, D.ieu nous connaît déjà. Voyez, David la bien écrit dans le Psaume 139, 13-16. C’est Toi qui as formé mes reins, qui m’as tenu caché dans le sein de ma mère. Je Te célèbre; car je suis une créature merveilleuse. Tes oeuvres sont des merveilles, et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n’était pas caché devant Toi, lorsque j’ai été fait en secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais qu’une masse informe, Tes yeux me voyaient; et sur Ton livre étaient tous inscrits les jours qui étaient fixés, avant qu’aucun d’eux n’existe.

Je reviens donc à mon histoire.

Maintenant il me fallait annoncer à mon ex-ami que l’avortement fut un échec, car c’est lui qui a tout payé le coût de l’avortement. Lorsque je le lui ai dit, il me proposa le mariage mais avec l’intention de divorcer après que l’enfant aura pris son nom! Naturellement, je refusai cette proposition, parce que ses conditions de mariage ne m’intéressaient pas du tout. Le mariage est de D.ieu et on se doit de le respecter, non pas pour quelques mois, mais pour toute une vie ! J’ai donc pris la responsabilité de garder l’enfant pour moi seule.

Après cette décision, je prévoyais donner à mon enfant le meilleur de ce que j’avais évidemment. Mais il y eut beaucoup d’oppression et de jugement à mon sujet. C’est ce que je prévoyais ! Personne n’osait me donner une parole d’encouragement ou même me conseiller pour savoir comment je pourrais prendre soin de mon enfant... Il est vrai qu’en ce temps-là, être fille mère, c’était la faute la plus déshonorante qui soit arrivée dans la vie d’une jeune fille. C’était comme si j’avais contracté une maladie contagieuse pour la majorité de ceux qui me connaissaient, ils me faisaient sentir leur honte, surtout les membres de ma famille, pourtant j’aurais eu tellement besoin d’eux !

L’éducation que nous avons tous reçue par le biais du système religieux, a été de nous apprendre à condamner les plus faibles, au lieu de les aider à s’en remettre à D.ieu pour que Celui-ci les aide; D.ieu seul par l’intermédiaire de Jésus nous aide vraiment, Il est le seul Juge de tous nos actes de pécheur que nous sommes tous.

J’ai même dit à un de mes frères que nous les femmes, lorsque nous avons une relation amoureuse, cela se voir parfois, car en raison du fait que nous avons le ventre qui devient bien arrondi lorsque nous portons un enfant. Mais vous, les hommes, lorsque ce besoin d’amour a lieu, personne ne peut le prouver..., parce que votre comportement sexuel ne se voit pas, mais vous, vous le savez !... J’ose maintenant poser la question comme Jésus l’a fait : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Jean 8,7.

Finalement, mon accouchement arriva un mois et une semaine plutôt que prévu, mais l’enfant était parfaitement normal et en bonne santé; il ne lui restait qu’à prendre un peu plus de poids. Merci Sei.gneur encore une fois d’avoir sauvé cet enfant. Mais après sa naissance, un autre problème se présentait, on ne voulait pas que je le garde, malgré mes vingt-sept ans. La travailleuse sociale me conseillait très fortement de le donner en adoption et tous ceux que je fréquentais me pressaient aussi pour qu’il en soit ainsi fait; la travailleuse sociale me disait aussi que j’avais le choix de le garder. Mais lorsque je lui ai dit que je désirais le garder, elle refusa de me le rendre poliment, elle pensait que je n’étais pas assez responsable probablement !..

Je ne comprenais pas encore pourquoi qu’elle me disait cela et je sentais qu’elle voulait tout simplement me l’enlever malgré mes bonnes intentions. Mais pour fermer la discutions avec moi, elle me proposa donc d’y réfléchir encore... Je me voyais prise avec tous ces gens qui étaient contre moi; je me retrouvais encore une fois de plus en plus seule face à moi-même... Je ne comprenais toujours pas les motifs de leur acharnement sur moi. Il ne se trouvait encore personne pour m’aider à prendre ma défense et par le fait même me soutenir soit mentalement et moralement. J’avais vraiment besoin qu’on m’aide, je réalisai aussi que je ne pouvais pas me battre toute seule contre tous ce système social, et je sentant bien ma dépendance face à eux, j’étais incapable de défendre mes droits de mère...

Pendant le temps de réflexion qu’elle m’imposa, je n’arrivais toujours pas à prendre une décision affirmative pour pouvoir garder mon enfant. Mais je commençai à soupçonner qu’il y avait certainement quelqu’un de mon entourage qui aurait fait de mauvais rapports sur ma manière de vivre à la travailleuse sociale... Pour que celle-ci me mette ainsi à l’épreuve afin de déterminer si j’étais apte ou non à garder mon enfant. Il y avait assurément des raisons obscures qui m’échappaient totalement ! Je constatais évidemment qu’on me jugeait bien mal; mais je n’arrivais pas moi-même à défendre adéquatement mon point de vue pour pouvoir avoir la garde de mon enfant. C’est pourquoi cela me forçait à compter sur les autres.

Entre-temps, cette même travailleuse sociale me demanda d’aller aider une dame qui était atteinte de la sclérose en plaque, afin de lui faire son ménage de temps à autre. Pendant le temps que je travaillai pour cette dame, j’éprouvai beaucoup de difficultés à cacher ma tristesse et elle s’est bien rendue compte que j’avais alors de gros soucis personnels... De ce fait, elle me demanda pourquoi ?.... Alors je décidai de me confier à elle. Elle fut la seule personne à se préoccuper de moi et je sentis qu’elle comprenait bien ma situation puisqu’elle était elle-même une mère ayant adopté quatre enfants. Ainsi donc, je lui confiai le problème qui sévissait entre moi et la travailleuse sociale.

Elle fut la seule personne à vouloir m’écouter et elle comprenait toute l’ampleur de mon problème de mère célibataire. JE SAIS me dit-elle, que trop souvent les travailleuses sociales forçaient ainsi des mères célibataires à abandonner leur enfant à l’adoption !... Me voyant si désemparée, elle décida de m’aider un peu pour prendre une décision en me faisant comprendre mes droits sur mon enfant. C’est alors que je lui dis que ce que je désirais le plus au monde, c’était de pouvoir garder moi-même mon enfant ! Suite à cela, elle me conseilla de ne pas me laisser influencer par la travailleuse sociale et de ne pas trop m’occuper de ce que les autres diraient de cette affaire. Et elle ajouta encore : PRENDS TOI-MÊME TA DÉCISION, et au même moment elle mettait sa main sur sa bouche comme pour ne pas trop m’influencer! Et je compris très bien le message et sans qu’elle ait eu le besoin d’ajouter une parole de plus. Ces paroles réconfortaient mon cœur affligé et toute la tristesse s’envola, et par la même occasion je ressenti une force de caractère qui s’est emparé de moi tout d’un coup ! Et j’ai compris en même temps, que j’étais une mère parfaitement normale comme toutes les autres et, par le fait même, je fus libérée de cette espèce d’envoûtement qui me faisait dépendre toujours des autres pour prendre des décisions importantes. Maintenant, je pouvais décider par moi-même et refuser que mon enfant soit adopté par quelqu’un d’autre !!!...

Gloire à D.ieu, c’était de cet encouragement-là dont j’avais tellement besoin. J’ai l’intime conviction que c’était encore des Paroles d’encouragement venant du Sei.gneur qui me passait par la bouche de cette dame très douce, car elle dégageait vraiment l’Amour et la Bonté du Sei.gneur envers moi !...

Merci Mon Sei.gneur et Mon D.ieu, Rois des rois, D.ieu béni du ciel et de la terre, D.ieu Tout-Puissant, Tu es infiniment Bon et Juste; Tu nous aides même à prendre des décisions difficiles et Tu ne nous condamnes pas, mais Tu aides le pécheur à s’en sortir par Ta Grâce infinie... Merci d’avoir sauvé cet enfant merveilleux, et que je Te sois éternellement reconnaissante. Je Te donne encore toute la Gloire car c’est toujours Toi et uniquement Toi, qui sauve le pécheur. Je Te donne cet enfant que Tu as sauvé, même s’il est grand aujourd’hui, il sera toujours à Toi et pour Toi. Sauve-le de lui-même et fait de Lui Ton fidèle serviteur. Au Nom de Jésus !

Maintenant que je prenais confiance en moi selon mes moyens, je pouvais enfin tenir ferme dans ce que je voulais et ma décision était finalement prise ! Quelques jours plus tard, je mis ma ferme détermination en pratique tout en me disant : C’est assez de dépendre toujours des autres pour prendre les décisions dans ce qui me concerne personnellement; c’est moi dorénavant qui déciderai de ce que je veux et de ce que je ne veux pas ! Je ne veux plus que personne décide à ma place, que ça plaise ou que ça déplaise, personne ne fera plus de ma vie ce que eux veulent !!!...

Le Sei.gneur me révèle à l’instant même que c’était bien cette dame qu’Il avait mise sur ma route avec des Paroles bien précises pour moi... Je remercie donc encore Mon D.ieu de ces situations désespérées, et de m’avoir donné Ses Paroles présises qui m’ont grandement aidée à m’affermir dans ce que je veux et ce que je ne veux pas… Alors dans mon avenir, que mon oui, soit oui, et que mon non soit non ! Mais ce sont les conseils de Jésus… Glorifie Ton Saint Nom Tout-Puissant Saint Seigneur dans toute mon existence! Amen et Alléluia !

Par la suite, je téléphonai au centre d’adoption pour signaler à la travailleuse sociale que je prenais moi-même mon enfant en charge. Et le document qu’on m’avait obligée de signer pour l’adoption, je leur demandai tout bonnement de le déchirer... Alors elle comprit que j’étais fermement décidée et prêt à le prendre avec moi, elle me demanda de me rendre à son bureau en me faisant promette ainsi, de lui donner de mes nouvelles de temps en temps en allant la voir avec mon fils à son bureau. Le lendemain, toute heureuse à l’idée d’aller chercher mon enfant à la crèche, là où on l’avait placé sans m’en avertir. Il était déjà âgé de un mois lorsque je le pris dans mes bras pour la première fois. Après cette grande victoire, je pris toujours plus chaque jour de l’assurance en moi par la Grâce de D.ieu.

Vingt-sept ans après la naissance de mon fils, lorsque je me rendis avec mon mari pour rendre visite à l’un de mes beaux-frères, c’est en route que Le Sei.gneur me révéla l’identité du père biologique de mon fils. Ainsi, j’eus la conviction très forte que le père était vraiment celui que je pensais, il était bel et bien mon ex-ami ! En même temps que je reçus cette révélation de D.ieu par Son Esprit en moi, de grosses larmes de joie coulaient sur mes joues, car mon mari conduisait la voiture et il a fallut que je me retienne un peut... Mais ma crainte angoissante à l’idée que ce soit l’autre le père s’évanouit complètement... Gloire à D.ieu, Gloire à D.ieu et Gloire à D.ieu pour la merveilleuse révélation de ce secret caché depuis si longtemps... D.ieu révèle toujours la vérité à celui qui est véritablement Son enfant qui se confie en Lui seul, car qui d’autre que D.ieu connais tous les pères des enfants abandonnés???...

P/S.
Je dois vous dire que dans toutes situations ou l’on ne reçoit pas d’aide nécessaire pour prendre des décisions importantes, cela nous force à les prendre soi-même ou on se laisse périr par manque d’assurance en soi. Et c’est la meilleure manière d’affermir notre caractère. Et cela nous est nécessaire pour grandir en sagesse et en intelligence. Ce qui est aussi important pour notre vie sur terre et aussi pour notre vie spirituelle surtout. Car lorsque nous voulons marcher avec D.ieu selon Son Saint Évangile, il est nécessaire de prendre soi-même nos propres décisions, car personne ne peut les prendre pour toi et cela est un pas de foi important pour D.ieu

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 20:06

Partie 4 : ma vie avec Celui qui m'aime (Coeur brisé)

Lorsque j’ai eu mes dix-sept ans, mes deux sœurs et moi avons été transférées dans un autre couvent à Montréal. Environ un an après, les religieuses me recommandèrent d’aller travailler dans une maison privée et ils avait trouvé cette famille qui avait besoin d’aide et c’était chez un directeur d’un collège.

Quelques semaines plus tard, cet homme est sorti avec son épouse pour une soirée de danse organisée par le collège. Alors que je restai seule à la maison pour garder leurs enfants. Au milieu de la soirée, cet homme est revenu seul à la maison et il était de toute évidence en état d’ébriété... C’est alors qu’il rentra dans ma chambre pour me réveiller afin de me faire des avances. Naturellement, je refusai de lui obéir tout en éprouvant une peur terrible. Je me cachai avec mes couvertures en m’enroulant avec celles-ci; je les serrai très fort sur moi pour ne pas lui laisser aucune chance de me toucher... Je lui dis avec la voix remplie de crainte : Non, non, je ne veux pas, et je me suis mise à pleurer parce que je me sentais encore une fois impuissante devant les avances d’un homme qui détenait une certaine autorité scolaire. En me voyant pleurer, je crois que cela a été suffisant pour le dissuader de commettre un geste malheureux; c’est comme s’il avait dégrisé tout d’un coup, il se secoua la tête et me laissa tranquille, enfin il repartit à l’étage supérieur dans ses appartements. Je crois que le Seigneur avait toujours Sa Main sur moi et me protégeait toujours.

Le lendemain, il me dit de prendre un taxi pour aller le rencontrer à son bureau, car il m’a demandé de ne pas rester chez lui à cause de sa femme qui ne semblait pas m’aimer trop!... C’est alors qu’il me paya un taxi pour que celui-ci me conduise à son bureau au collège. Ensuite il me présenta ses excuses et me demanda où je voulais aller en me disant: Je te dois bien cela non, je veux t’aider à partir où tu veux aller. Je suis restée très surprise et lui répondis avec joie : Je veux aller habiter chez un de mes frères à St-Hyacinthe parce que je ne veux plus retourner au couvent !… Ainsi, le directeur fut d’accord pour m’envoyer chez mon frère, mais il lui téléphona pour l’informer de mon arrivée chez lui. Et lorsqu’il eut la certitude que mon frère m’attendrait vraiment à St-Hyacinthe, il me conduisit au terminus d’autobus et attendit jusqu’à ce que je sois entrée dans le véhicule pour me quitter.

J’imagine combien il a été très content de se débarrasser de moi comme cela, car si j’avais été une personne qui avait voulut lui faire du mal, cela ne se serait pas terminé comme cela... Mais comme j’étais innocente et ignorante du pouvoir que j’avais entre mes mains, je laissait simplement aller les choses comme il se présentait. Mais aujourd’hui je suis certaine que Dieu avait toujours pour moi une protection spéciale pour ce genre de circonstance de la vie, mais quel combat est la vie que les jeunes filles peuvent rencontrer ??? !!! Et dans un sens, si j’ai accepté son offre, c’est aussi que j’avais toujours honte de ces actes dégradantes et j’avais peur que les sœurs disent que tout cela était de ma faute du fait que ce genre de situation se répétait souvent. Fréquemment dans des cas semblables, c’est nous les victimes qui sommes accusées et jugées à la place du coupable !...

Lorsque je fus en route pour St-Hyacinthe, mon cœur débordait de joie juste à la pensée de revoir mon frère et de pouvoir vivre chez lui. Je pensais alors que mes problèmes prendraient fin. Je m’entendais très bien avec ce frère. Quelques semaines plus tard, je voyais souvent ma belle-sœur fatiguée et nerveuse, je sentais bien qu’elle n’appréciait pas du tout que je cohabite avec eux. Évidemment j’ai dus les quitter avec beaucoup de peine, car mon frère en avait ainsi décidé pour sauver sa vie de couple. Mais il ne manqua pas de me donner ses recommandations fraternelles. Il fallut donc me résigner pour aller vivre chez des étrangers et ça me rendait très sinécure; mais mon frère me rassura là-dessus.

Et lorsque j’ai trouvé un endroit pour rester en chambre et pension c’était chez un couple qui était sans enfant, j’éprouvais beaucoup de difficultés à m’adapter à eux et plus principalement avec son mari qui m’intimidait beaucoup; à cause de ma crainte des hommes qui me traquait toujours... Ce couple était pourtant très gentils et très doux tous les deux. Je sentais bien parfois qu’ils désiraient communiquer avec moi, mais je ne le pouvais pas! Je sortais pour aller travailler et immédiatement après le travail, je revenais chez moi pour y demeurer le reste de la journée enfermée dans ma chambre. J’y sortais uniquement pour aller manger avec eux. Quelquefois, il y eut des moments où j’aurais bien voulu parler avec eux, mais j’étais comme bloquée, paralysée, incapable de parler de mes histoires intimes avec eux ni avec personne d’autre d’ailleurs...

Au travail, parfois mes amies me demandaient de les accompagner le samedi soir pour aller danser et m’amuser avec elles. Je leur donnais comme prétexte que ça ne me tentait pas car je n’osais m’aventurer avec elles. Alors rendue chez-moi, je méditais sur mon avenir et sur mon comportement qui étaient vraiment différents des leurs...

Environ dix mois plus tard, je décidai finalement d’accepter leur invitation pour aller danser avec elles. J’avais dix-neuf ans lors de ma première sortie. Rendue à la salle de danse, je n’avais jusqu’alors jamais vu autant de gens et une aussi grande piste de danse. Au début, j’eus un peu peur de voir autant de gens autour de moi qui s’amusaient, sautaient et dansaient. C’était tous des jeunes de mon âge, mais ma peur n’a pas duré bien longtemps lorsque je commençai à me laisser entraîner par leurs enthousiastes !

Au cours de la soirée, nous avons fait un Pol-Jöns, c’était une danse folklorique que je connaissais, cette danse nous faisait tourner autour de la grande salle en dansant et lorsqu’on arrêtait la musique, on s’arrêtait de danser pour se laissait inviter par un autre garçon en face de soi. À un moment donné, il y eut un garçon qui poussait tous les autres pour pouvoir danser avec moi. Je suis restée surprise et heureuse tout à la fois et je me suis dit intérieurement : Eh bien, je ne suis pas si pire que ça après tout ! Et je me suis amusée toute la soirée comme jamais auparavant et toujours avec le même garçon ! Ce fut merveilleux de redécouvrir que l’on est aimé et que l’on pouvait s’amuser sainement. Cette soirée m’a rassurée en me redonnant une plus grande confiance en moi et ce même sentiment m’habita pendant plusieurs mois. Lorsque je commençai à connaître un peu plus ces jeunes gens, j’étais devenue plus à l’aise avec eux. Je m’amusais comme une enfant sans aucune arrière-pensée et sans méchanceté d’aucune sorte. Ma conduite était respectueuse et mes pensées se faisaient saines et corrects lorsque je dansais.

Quelques années plus tard, je voulais rencontrer quelqu’un de sérieux, mais je me suis vite rendue compte que la plupart de ces jeunes hommes qui voulaient sortir avec moi, n’étaient pas aussi matures que je l’aurais souhaité... Leur motivation était simplement comme ceux que j’ai rencontrés dans le passé, de vouloir s’amuser avec moi pour en satisfaire uniquement leur appétit sexuel. Ils fuyaient l’engagement du véritable sens de l’Amour !

Montréal, la grande ville...

C’est à l’âge de vingt et un ans que je quittai St-Hyacinthe pour aller vivre à Montréal avec un autre de mes frères qui se trouvait encore célibataire; nous avons donc décidés de partagé le même appartement. Tout allait bien jusqu’au jour où je décidai de décorer l’appartement avec lui. Pour ce faire, j’avais besoin d’un outil et je suis allée le demander au concierge en lui disant que c’était pour mon frère. Celui-ci me répliqua : Oui pour ton frère, mon oeil ! Son attitude me surprit et me blessa parce que pour moi c’était bien normal de pouvoir cohabiter avec son frère, il n’y avait rien de mal à cela. J’essayai de le convaincre que mon frère était bel et bien mon vrai frère, mais il n’y avait rien à faire... Ce petit fait me troubla un peut, car je voyais que le monde mettait du mal dans tout. Par la suite, je me suis aperçue aussi que mon frère en plaisantant me faisait passer pour une de ses amies. J’ai donc averti mon frère de ne pas jouer à ce petit jeu ! Un peu plus tard, je découvris le véritable caractère de mon frère et mes relations devenaient de plus en plus difficiles avec lui. Il était devenu comme tant d’autres hommes... Il était de plus en plus négligeant pour partager les dépenses du logement et de l’entretien, je me trouvai donc dans l’obligation de le quitter...

Avant mon départ, mon frère s’était arrangé avec un autre de mes frères pour me prendre plusieurs articles de mon trousseau de lingerie et de cuisine que j’avais réussie à m’acheté avec mes économies de plusieurs années. Je quittai quand même l’appartement sans pouvoir rien faire. Évidemment, je n’ai pas pu récupérer rien de ce qu’ils m’avaient enlevé. Lorsque je suis allée me louer un autre appartement avec ma soeur et une de ses amies, je m’étais mise dans la tête de trouver un moyen commun pour me venger de mon frère. Comme tout le monde faisait, je ne voulais surtout pas lui pardonner! Je me disais que là, j’en ai assez de toujours pardonner et que rien ne se passe ! Je ne comprenais vraiment rien de ce que c’était de pardonner… En cela, par malheur je me suis rebellée contre D.ieu en Lui disant : Si je pardonne, ça ne changera rien dans les situations que je vis! Tous les jours après cela, je continuai à chercher vengeance et, à chaque fois que je voulus me venger, je n’y arrivais jamais; cela devenait encore plus frustrant pour moi !

Je suis certaine que Le Sei.gneur dans Sa Grande Bonté, son Amour, Sa Patience et Sa miséricorde voulait m’empêcher à tout prix de le faire pour qu’à la place j’apprenne à pardonner comme Lui, car c’est à D.ieu qu’appartient la vengeance..., mais à cet époque, je ne comprenais tout simplement pas ce que D.ieu voulait pour moi! Et dans mes pensées au lieu d’accepter de lui pardonner, je me demandais comment il se faisait que mon frère puisse faire le mal sans qu’il en éprouve aucun remords de conscience!?! Mon entêtement à ne pas vouloir pardonner me rendait malade, parce que je continuai à entretenir une rancune terrible dans mon cœur face à mon frère, jusqu’à ce qu’il y ait une possibilité de satisfaire ma vengeance...

J’ai vécus encore quelques années avec cette même attitude de vouloir accomplir ma vengeance personnelle, mais jamais je n’ai pu me venger comme je le voulais ! D.ieu est plus fort que mon coeur... Et un moment donné, je compris qu’il fallait que je lâche prise et que je lui pardonne. J’étais sur le point de me détruire par mon entêtement de ne pas vouloir pardonner comme tout le monde fait... Je maigrissais de plus en plus; il ne me restait plus que la peau et les os sur mon corps ! C’est alors que je finis par accepter de lui accorder mon pardon et, aussitôt après avoir accepté de pardonner, je me suis sentie complètement soulagé, libérée et cette tâche de vouloir me venger s’envola !...

Je compris par le fait même que je ne pouvais tenir tête à D.ieu et me rebeller comme cela contre Lui. D.ieu est plus fort et combien Sa Bonté, et sa Patience est Grande, Il nous aime tellement qu’Il ne veut pas que personne ne se perde à cause de soi-même, à cause du système de ce monde qui est de se faire justice soi-même... Parfois, D.ieu attend que nous soyons rendus au bout de nos forces pour que l’on puisse finalement reconnaître que nous avons besoin de Lui et lâché prise pour toutes choses en Le laissant accomplir Lui-même par Sa Justice et Sa miséricorde. D.ieu connaît nos cœurs et Il est toujours prêt à nous garder malgré notre entêtement; Il sait d’avance que lorsque nous aurons lâché prise sur nous-mêmes, nous Le laisserons agir à Sa manière qui est parfaite pour nous, parce que Lui seul est capable de tout arranger par Sa Justice et Sa droiture. Il pardonne à celui qui pardonne... Le non-pardon mène à une mort certaine.

Je constate aussi que lorsque nous sommes dans l’ignorance de ce qui a été écrit pour nous dans les Saintes Écriture, nous allons vers l’enfer et combien nous pouvons déplaire à D.ieu, D.ieu sais que nous n’avons pas reçu le bon enseignement, c’est pourquoi Il est Patient avec nous à cause de l’Amour véritable qu’Il a pour chacun de nous. Son Amour et Son Pardon est la vie pour nos os.

Si j’avais compris le sens du pardon de D.ieu à cette époque, comme je le comprends aujourd’hui, je suis certaine que je n’aurais pas attendu trois ans avant de pardonner à mon frère. Ce butin qu’il m’a prit à mes dépends m’aurait fait aussi mal, mais avec le pardon de D.ieu, je n’aurais pas souffert aussi longtemps, parce que D.ieu nous aide à tout supporter et enlève cette épine qui fait si mal dans nos cœurs lorsque l’on pardonne vraiment et seul D.ieu te donne Son Pardon et c’est Lui aussi qui te donne le vouloir et le faire pour pouvoir pardonner, et il reste juste à nous d’accepter Son don du pardon, car la Paix vient toujours après avoir accepter de pardonner.

Car si tu pardonnes Dieu pardonne et si tu ne pardonne pas Dieu ne pardonne pas non plus. Matthieu 6,14-15.

Si Tu voulais épier nos fautes, Seigneur, qui pourrait survivre? Mais c’est Toi qui dispose du pardon, c’est pourquoi Tu dois être respecté. Psaume 130,3-4

Dieu n’a pas permis que je me venge parce que ma vengeance n’aurait pas été juste et cela aurait provoqué une réplique de la part de mon frère et cela n’aurait plus eu de fin. C’est D.ieu seul qui doit faire Justice car il est écrit : Ne vous venger pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère, car il est écrit : A Moi la vengeance, et c’est Moi qui rétribuerai, dit Le Seigneur. Romains 12,19

Proverbes 20,22. Ne dis pas : Je rendrai le mal, espère en l’Éternel, et Il te sauvera.

Proverbe 24,29. Ne dis pas : Comme il m’a fait, ainsi je lui ferai, Je rendrai à chacun selon ses œuvres.

Apprendre à faire le bien contre le mal, ou surmonte le mal par le bien...

Romains 12,17. Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes.


Romains 12,20-21. Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s'il a soif, donne-lui à boire; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien.

Psaume 37, 1-40. Ne t’irrite pas contre les méchants, N’envie pas ceux qui font le mal. Car ils sont fauchés aussi vite que l’herbe, Et ils se flétrissent comme le gazon vert. Confie-toi en l’Éternel, et pratique le bien; Aie le pays pour demeure et la fidélité pour pâture. Fais de l’Éternel tes délices, Et il te donnera ce que ton coeur désire. Recommande ton sort à l’Éternel, Mets en lui ta confiance, et il agira. Il fera paraître ta justice comme la lumière, Et ton droit comme le soleil à son midi. Garde le silence devant l’Éternel, et espère en lui; Ne t’irrite pas contre celui qui réussit dans ses voies, Contre l’homme qui vient à bout de ses mauvais desseins. Laisse la colère, abandonne la fureur; Ne t’irrite pas, ce serait mal faire. Car les méchants seront retranchés, Et ceux qui espèrent en l’Éternel posséderont le pays.

10 - Encore un peu de temps, et le méchant n’est plus; Tu regardes le lieu où il était, et il a disparu. Les misérables possèdent le pays, Et ils jouissent abondamment de la paix. Le méchant forme des projets contre le juste, Et il grince des dents contre lui. Le Seigneur se rit du méchant, Car il voit que son jour arrive. Les méchants tirent le glaive, Ils bandent leur arc, Pour faire tomber le malheureux et l’indigent, Pour égorger ceux dont la voie est droite. Leur glaive entre dans leur propre coeur, Et leurs arcs se brisent. Mieux vaut le peu du juste Que l’abondance de beaucoup de méchants; Car les bras des méchants seront brisés, Mais l’Éternel soutient les justes. L’Éternel connaît les jours des hommes intègres, Et leur héritage dure à jamais. Ils ne sont pas confondus au temps du malheur, Et ils sont rassasiés aux jours de la famine.

20 - Mais les méchants périssent, Et les ennemis de l’Éternel, comme les plus beaux pâturages; Ils s’évanouissent, ils s’évanouissent en fumée. Le méchant emprunte, et il ne rend pas; Le juste est compatissant, et il donne. Car ceux que bénit l’Éternel possèdent le pays, Et ceux qu’il maudit sont retranchés. L’Éternel affermit les pas de l’homme, Et il prend plaisir à sa voie; S’il tombe, il n’est pas terrassé, Car l’Éternel lui prend la main. J’ai été jeune, j’ai vieilli; Et je n’ai point vu le juste abandonné, Ni sa postérité mendiant son pain. Toujours il est compatissant, et il prête; Et sa postérité est bénie. Détourne-toi du mal, fais le bien, Et possède à jamais ta demeure. Car l’Éternel aime la justice, Et il n’abandonne pas ses fidèles; Ils sont toujours sous sa garde, Mais la postérité des méchants est retranchée. Les justes posséderont le pays, Et ils y demeureront à jamais.

30 - La bouche du juste annonce la sagesse, Et sa langue proclame la justice. La loi de son Dieu est dans son coeur; Ses pas ne chancellent point. Le méchant épie le juste, Et il cherche à le faire mourir. L’Éternel ne le laisse pas entre ses mains, Et il ne le condamne pas quand il est en jugement. Espère en l’Éternel, garde sa voie, Et il t’élèvera pour que tu possèdes le pays; Tu verras les méchants retranchés. J’ai vu le méchant dans toute sa puissance; Il s’étendait comme un arbre verdoyant. Il a passé, et voici, il n’est plus; Je le cherche, et il ne se trouve plus. Observe celui qui est intègre, et regarde celui qui est droit; Car il y a une postérité pour l’homme de paix. Mais les rebelles sont tous anéantis, La postérité des méchants est retranchée. Le salut des justes vient de l’Éternel; Il est leur protecteur au temps de la détresse. L’Éternel les secourt et les délivre; Il les délivre des méchants et les sauve, Parce qu’ils cherchent en lui leur refuge.

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 22:01

Partie 3 : de ma vie avec Celui qui m'aime (D.ieu me vient en aide)


Au début de mon adolescence, alors que la routine de tous les jours poursuivait son cours, il se produisit un événement heureux et bien spécial à mes propres yeux... C’était le jour où nous avons eu l’heureuse visite de Monsieur le curé (prêtre) de notre paroisse. Lorsqu’il est entré dans la maison, il apportait avec lui une Bible pour la donner à mes parents. Gloire à D.ieu, D.ieu est entré dans la maison, j’ai vu avec plaisir combien mon père et ma mère étaient bien content de recevoir Ce si précieux présent de Monsieur le Curé. Le prêtre affirma ce jour-là à mes parents que D.ieu avait choisi cette famille et quelqu’un en particulier dans cette famille pour accomplir Son oeuvre, et mes parents se réjouissaient à cette bonne nouvelle. Mes parents lui demandèrent alors, qui pouvait bien être la personne élue par D.ieu ! Mais celui-ci ne pouvait répondre à cette question...

Alors, nous nous sommes mis par ordre d’âge en une seule rangée afin que le prêtre nous bénisse chacun en particulier. Et pendant que celui-ci parlait avec les plus jeunes, j’avais hâte que mon tour vienne... Et lorsqu’il arriva à moi, je ressentis comme s’il y avait eu la Présence de quelqu’un derrière moi qui me poussait légèrement en avant des autres et ce, sans le moindre effort de ma part... Je sentais au plus profond de moi Cette merveilleuse Présence qui suscitait en mon cœur un sentiment d’Amour et de Paix qui venait assurément du Sei.gneur. Par un ensemble de petites choses qui se passaient dans ce rassemblement, je voyais que D.ieu était sur le point de faire certainement quelque chose et cela me donnais espoir, c’était comme si D.ieu me disais : Je vient à te secourir ! Cette si douce Présence me rassurait et me réconfortait tout à la fois par une Paix qui effaçait toutes mes souffrances passées. Enfin, la confiance se ranimait en moi et faisait maintenant place au courage. C’était tout comme si j’avais été ravie dans les lieux célestes car je sentais la Sainteté de la présence de Dieu autour de moi... J’avais les deux mains jointes et le visage qui rayonnait littéralement de joie ! Je ne voulais plus sortir de ce moment béni... Me voyant ainsi, le prêtre me demanda en souriant : L’aimes-tu Jésus?... Je répondis : Oh oui je L’aime ! ... Ensuite, il pria un court instant tout en posant sa main sur ma tête.

À partir de là, il n’y eut plus aucun doute en mon fond intérieur que la personne choisie était bien moi; je vis que notre hôte éprouvait la même certitude, mais il ne le dit pas, parce que j’étais une fille. Cette grande révélation se produisit pendant qu’il parlait à l’un de mes frères plus âgé. Alors, faisant demi-tour, le prêtre est venu faire un signe de croix sur mon front ! À cette époque, le signe de croix représentait le symbole de la consécration divine. Ne comprenant pas tout ce qui m’arrivait, je me disais au fond de mon cœur que Jésus allait sûrement faire quelque chose pour moi... Mais comment le ferait-Il ! Je n’en avais aucune idée mais, je Lui faisais tout simplement confiance avec ma foi d’enfant et j’attendais...

Suite à cette solennelle visite, mon père s’est souvent mis à nous lire la Bible; je sentais bien qu’il était heureux et ma mère par le fait même, puisqu’elle écoutait attentivement tout ce qu’il nous lisait. Mon père nous disait alors avec conviction : Écoutez, c’est D.ieu qui vous parle dans ce Livre !… C’est à ce moment-là que je réalisai que D.ieu était vraiment vivant et pouvait prendre soin de chacun de nous en nous parlant aussi en particulier, comme Il le fit si bien avec Adam et Ève dans le jardin d’Éden !

Je compris également que moi aussi je pouvais parler directement à D.ieu, même si je n’étais qu’une enfant de dix ans ! D.ieu entend les prières des enfants qui souffrent... Les Promesses de D.ieu sont aussi pour eux !

Quand les justes crient, l’Éternel entend, et Il les arrache à toutes leurs détresses; L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé et sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement. De nombreux malheurs atteignent le juste, mais de tous, l’Éternel le délivre. Psaume 34, 18-20.

J’avais bien des questions à poser mais je n’osais pas trop y réfléchir en raison du fait que la religion ne nous permettait pas de converser directement avec D.ieu ! Cela ralentissait mon zèle parce qu’on nous disait qu’il fallait passer par d’autres intermédiaires, en l’occurrence Marie, les saints ou nos défunts. Mais au fond de moi, j’osais tout de même parler à D.ieu directement mais avec une certaine crainte, parler directement à D.ieu dans le secret de mon cœur !!!

En raison de ce faux enseignement religieux qui consistait à nous faire croire que si l’on s’adressait directement à D.ieu, nous courrions le risque de mourir. J’avais donc peur que D.ieu me fasse mourir ! Mais toutefois, j’osais Lui parler quand même et je me disais alors : Si je meurs, ce ne sera pas pire de ce que je vis maintenant. Alors, j’osais tout de même Lui parler directement malgré l’interdiction formelle des religieux ! Et D.ieu ne m’en a jamais voulu pour cela, bien au contraire, Il prend un vif plaisir à nous entendre Le prier, d’une manière aussi simple, comme la prière d’un enfant... Mais aujourd’hui, je sais pourquoi les religieux nous disaient cela, c’était vraiment une mauvaise compréhension de leur part. Car la Bible dit : pour être capable de parler à D.ieu directement, nous devons accepter Jésus comme Notre seul Sauveur personnel dans nos coeurs et en priant par le Nom de Jésus, nous avons accès auprès de D.ieu Le Père à cause de Jésus.

Ainsi, j’écoutais mon père et je m’attendais d’en connaître toujours plus sur ce qui était écrit dans La Bible de Dieu. À cette époque, mon père La lisait pratiquement tous les jours et je me souviens que j’avais toujours hâte à ces moments privilégiés de la journée où j’apprendrais à toujours mieux connaître ce Grand D.ieu si plein d’Amour par ce Livre merveilleux...

Il se faisait une grande excitation en mon intérieur lorsque j’entendais Ses Paroles et tout mon être en tremblait de joie ! J’avais toujours hâte de savoir ce que D.ieu avait à nous dire encore et encore, pour mieux vivre et comprendre le pourquoi de notre existence ici-bas. Et plus mon père lisait, plus mon coeur était touché et je ne voulais surtout pas qu’il s’arrête de lire Les Saintes Écritures !

C’était absolument merveilleux parce que je recevais Ses Paroles comme une douce douche qui coulait tout doucement dans mon coeur, comme un courant d’une Eau Pure qui me rafraîchissait et me purifiait tout à la fois... Comme dans un bon fruit délicieux !

Et une promesse de la Bible me dit : Jean 4-14 : mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.

Ce temps béni ne dura pas aussi longtemps que je l’aurais souhaité malheureusement..., un an et demi ou deux, tout au plus ! Cette époque coïncida avec la naissance du treizième enfant et du même coup avec le décès de ma mère... Elle fit une hémorragie causée par des tumeurs aux ovaires. Il n’était pas rare dans ce temps-là que les femmes succombaient lors de leur accouchement. Ma mère avait que trente-cinq ans et demi et moi j’avais douze ans seulement ! Le bébé resta à l’hôpital jusqu’à ce qu’une de mes tantes l’adopta; c’était un beau garçon en parfaite santé !

Et à la mort de ma mère J’étais incapable de pleurer; j’avais d’autres préoccupations qui pour moi demandaient toute mon attention... Je savais que au fond de moi que mon père me prendrait malgré moi pour remplacer ce que ma mère pouvait lui procurer... Je cherchais comment je pouvais faire pour m’en sortir, surtout que je ne pouvais pas parler de tout cela à qui que ce soit !

Mais j’essayais de me rapprocher tout doucement de mes tantes qui se trouvaient être les soeurs de mon père. Une d’entre elle était ma marraine et la tradition voulait que si un parent décédait, c’était au parrain ou à la marraine de prendre l’enfant en charge. C’est pourquoi j’espérais que cet usage dans les mœurs du temps se réalise aussi pour moi... Mais je sentais en permanence le regard de mon père qui ne cessait de me surveiller; je discernais chez lui cette peur que je m’ouvre à l’une d’elles et il ne tenait surtout pas à ce que je quitte la maison paternelle. Lorsque je voyais ses yeux fixés sur moi en me signifiant par de petits signes de prendre des distances par rapport à ses soeurs, je ne pouvais que me soumettre à lui et me taire en baissant les yeux...

Au moment où ma mère était exposée dans notre salon, l’une de mes tantes m’a tout simplement posé cette question : Tu n’as pas de peine à voir ta mère ainsi ? C’est alors que mon père est aussitôt intervenu pour répondre à ma place ! Je n’avais vraiment pas de chance...

Après l’enterrement de ma mère, il y eut un grand vide dans la maison; mais je n’avais pas trop le temps de penser à ce qui venait de se passer, mais je portais néanmoins son deuil dans mon cœur... Il faut dire qu’elle ne me manquait pas beaucoup en raison du fait que mon esprit était trop préoccupé à prendre sa relève et je me suis mise tout de suite à l’ouvrage. À l’âge que j’avais alors, je savais bien que je n’étais pas aussi expérimentée que ma mère dans la cuisine, mais j’arrivais à me débrouiller malgré tout ! Jusqu’au jour lorsque je fis du pain pour la première fois.

J’avais pourtant suivi exactement les instructions que ma mère m’avait données auparavant à ce sujet et mon pain semblait tout à fait réussi. Il a bien levé et à la sortie du four, il était d’un beau blond doré et qu’il était appétissant à voir ! Mais lorsque mon père s’est mis à le trancher, il n’a pu le faire, il était dur comme de la roche ! Quel malheur d’avoir oublié de mettre du saindoux en le pétrissant et de faire tremper la levure dans de l’eau chaude avant d’entreprendre cette tâche... En voyant mon père qui essayait de couper le pain, je suis vite partie de la table pour aller me cacher, j’avais trop peur de sa réaction et qu’il me frappe... Mais, à ma plus grande surprise, il s’est mis à rire quand il a vu que mon pain ne se coupait pas ! Il dit alors, je l’achèterai à l’épicerie à l’avenir, il ajouta : Viens manger, je ne te chicanerai pas ! Oh!, la, la, comme je fus soulagée. Mais pour ce faire, j’avais gaspillé d’un coup un sac de vingt-cinq livres de farine...

Malheureusement, après le décès de ma mère, mon père ne lisait plus la Bible et cela me chagrinait beaucoup. Je voyais bien que cela ne l’intéressait plus et ça me manquait terriblement... Je ne savais pas à ce moment-là que un de mes frères lorsqu’il est partie de la maison, avait emporté la Bible avec lui.

Un peu plus d’un an plus tard, durant l’été, mon père eut la merveilleuse idée de nous envoyer dans un orphelinat. Je fus très soulagée et heureuse de cette décision puisque j’avais si hâte de quitter la maison. Comme prévu, nous fîmes notre entrée dans un orphelinat qui s’appelait : L’institut Saint-Joseph de la délivrance à Lévis, cette établissement était de l’autre côté de la traversée de Québec à Lévis. Les trois plus âgés restaient avec mon père et, à partir de moi en descendant jusqu’au plus jeune, nous avons tous été placés là. Maintenant, je devais m’adapter à cette nouvelle vie avec mes nouvelles compagnes de classe. Je trouvais qu’il y avait beaucoup plus d’enfants là qu’à la petite école où j’allais dans mon village. Je me sentais un peu perdue dans ce nouveau monde et je ne comprenais pas pourquoi il fallait nous séparer d’avec mes frères... J’allais vite le comprendre par la suite !

Je ne me sentais pas comme les autres jeunes filles de mon âge. J’avais un comportement très timide et craintive, je crois que cet état d’être trouve son origine première dans ce que mon père ma fait subir... Peu de temps après, je constatais avec soulagement que je n’étais pas la seule à avoir connu des difficultés au niveau de la famille. Mais, ce n’était quand même pas si mal, au moins, je n’avais plus mon père devant moi ! ...

Ce n’est que dans la deuxième année d’orphelinat que je commençai à mieux m’adapter et tout semblait bien aller pour moi. Mais à un moment donné, ma conscience me condamnait à cause du comportement anormal de mon père vis-à-vis moi. Je me sentais honteuse et coupable malgré moi... C’est alors que je décidai d’ouvrir mon cœur au prêtre qui était là comme aumônier de cet établissement. Je lui racontai toute cette histoire d’inceste. À peine quelques jours après cette confession, celui-ci, qui était d’un âge respectable, m’a fait venir dans son bureau. Après une courte discussion, je sentis dans sa manière de parler qu’il voulait me courtiser, car il m’invita même à m’asseoir sur ses genoux. Je me doutais bien que ce n’était pas pour mes beaux yeux; je n’étais plus assez naïve pour ne pas percer son petit jeu... J’avais quatorze ans à l’époque et je n’avais pas peur de lui puisqu’il n’était pas mon père ! Et aussi, je me posais la fameuse question : Pourquoi ? Ce prêtre est sensé représenter D.ieu !!! C’est à ce moment-là que je compris qu’un prêtre était tout simplement un homme comme tous les autres hommes... Face à cet homme, je me suis mise tout de suite sur la défensive en voyant ses intentions et je me suis sauvée en vitesse vers la porte de sortie.

Je réalisai à cette époque que tous les hommes qui avaient un comportement très affectueux et avaient aussi le même regard que mon père... Je n’avais qu’à les fuir sans aucune hésitation de ma part, peu importe qui ils sont !

Pour le reste de l’année ils y suivirent beaucoup d’épreuves; d’ailleurs, les religieuses ne semblaient pas m’apprécier beaucoup et je ne dirais même pas du tout ! Lorsqu’elles me parlaient, elles étaient incapables de me regarder droit dans les yeux sans qu’elles aient un petit sourire au coin des lèvres. Elles semblaient me considérer comme si j’avais été un animal bizarre qu’il fallait apprivoiser ! Parfois même, elles prenaient un malin plaisir à faire rire les autres par un comportement de certaines filles en difficultés, c’était leur manière de faire. J’étais délaissée et abandonnée de tous et j’avais pourtant un si grand besoin que l’on m’aime. Peut-être que le prêtre a quelque peu terni mon image en portant un faux témoignage à ces religieuses..., tout probable parce que je n’ai pas voulu rester plus longtemps assise sur les genoux du prêtre, je n’en sais rien. Les religieuses me traitaient comme si je n’étais pas digne d’être avec elles.

Heureusement que ce fut ma dernière année dans cette institution... D’ailleurs, à 14 ans, j’étais rendue à la limite d’âge dans ce couvent. Au-delà de cet d’âge, on nous envoyait obligatoirement dans un autre établissement.

Mais avant que je puisse faire mon entrée dans une autre maison d’éducation, je devais malheureusement passer les vacances à la maison chez mon père en Gaspésie; je ne voulais surtout pas retourner avec mon père dans sa maison pour cette période des vacances. Alors je suppliai mon père pour qu’il accepte de m’envoyer passer les deux mois de congé chez l’une de mes tantes à Rivière du loup, là où demeuraient justement ses deux soeurs qui possédaient des commerces dans l’hôtellerie. Rendue avec mon père chez l’une de mes tantes, j’éprouvais la crainte que celui-ci refuse d’accéder à mon désir. Mais j’avais tellement insisté devant l’une d’elle, celle qui était ma marraine, que celle-ci lui dit que j’étais en âge de travailler et que je pouvais certainement lui donner un coup de main. Alors mon père accepta finalement bon gré mal gré, et j’en fus très heureuse...

C’était les toutes premières vacances que je passais ailleurs que chez-moi. Après quelques semaines, je me sentais tellement bien et libre dans tout ce que je faisais que je ne me souciais plus du lendemain; j’étais bien traitée et aimée par cette famille merveilleuse. Comme cela était merveilleux ! Je goûtais aux plus beaux moments de ma vie; je ne vivais plus de stress ! J’apprenais à vivre normalement comme toutes les jeunes filles de mon âge qui commençaient à travailler en dehors de chez elles. Je rencontrais beaucoup d’étrangers parce que je servais les gens aux tables; cette tante m’enseignait comment travailler toujours avec tact et diplomatie. Mon oncle, quant à lui, était un grand travailleur; il était toujours de bonne humeur, et même s’il ne parlait pas souvent, il avait toujours le sourire présent aux lèvres.

Comme je savourais cette vie dans cette famille, tout était équilibré, avec eux c’était une vie saine et normale... Je pouvais rire de bon cœur avec mon cousin qui travaillait avec moi; nous étions deux jeunes adolescents de quinze ans et il avait un comportement sain et très respectueux avec moi. Tout en travaillant, nous nous encouragions à bien faire ce que nous avions à faire. Je voyais tous ces beaux jours passés sans craindre personne, je respirais la liberté. J’éprouvais beaucoup de joie dans mon cœur et cela m’était très agréable car c’était assurément la vie qu’il fallait que je vive pour savoir comment il était bon de vivre dans une famille ou il y avait du vrai amour. Avec tout ce que je sais aujourd’hui de l’Amour de D.ieu, cela était certainement grâce à Lui, car c’est Sa Paix en moi qui était présente. Oui, c’était vraiment des bénédictions de D.ieu qui me procuraient ce doux bonheur de vivre dans une vraie famille ou l’amour des uns pour les autres existait, je donne encore à D.ieu toute La Gloire et Lui dit MERCI du fond du cœur pour ce temps d’apaisement...

Mais voilà, les beaux jours de vacances se terminaient déjà; c’était maintenant le temps d’entrer dans l’autre couvent et faire la connaissance de nouvelles compagnes pour mes 15 ans. Ce petit pensionnat se situait dans le petit village de Saint-Pierre, dans le comté de Montmagny. C’était un petit couvent privé, avec environ une centaine d’élèves réparties en quatre classes. C’est là que je faisais ma 7 ème année scolaire. Cette année-là, ce fut pour moi une année qui m’a remis sur pieds en me redonnant du courage de vivre et le goût de continuer mes études; ce fut très enrichissant en raison du fait que je me sentais acceptée et aimée par ces éducatrices religieuses; elles prenaient vraiment le temps de s’intéresser à moi avec douceur et démontraient bien leur amour et leur patience pour chacune d’entre nous. Ainsi, je me suis sentie en confiance et en sécurité pour continuer à aller de l’avant.

Je réussissais tous mes examens et j’arrivais toujours la première sans difficulté. J’étudiais avec un tel zèle que j’avais tôt fait de développer de nouvelles ambitions. Mais vers le milieu de l’année, lors d’un examen, il y eut une camarade de classe qui avait triché afin de me dépasser au classement et arriver ainsi la première. Cela, je ne pouvais l’accepter; je l’ai donc déclaré à la surveillante qui était de garde à cet examen-là, et cette gardienne l’avait aussi remarquée. À mon grand désarroi, elle choisit plutôt de fermer les yeux sur cet incident afin de me donner une bonne leçon d’humilité; cela m’a bien blessée dans mon orgueil évidemment. Après l’examen la personne qui était de garde, m’a expliqué pourquoi que je devais subir cette injustice. La raison évoquée mettait en cause mon comportement orgueilleux. Suite à cette expérience, j’ai eu le loisir de réfléchir à tout cela pendant un mois et par la suite, je faisais beaucoup plus attention en tout, en essayant de changer ce comportement orgueilleux. Après cette dure leçon d’humilité, je repris le premier rang dans tout pour le reste de l’année ! Parfois, cela fait du bien de se faire abaisser un peu...

Car Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il donne Sa grâce aux humbles. Jacques 4,6. L’orgueil d’un homme le conduit à l’humilité, mais celui qui est humble d’esprit obtient la gloire. Proverbes. 29,23.

L’année suivante, nous sommes déménagés en Abitibi, plus précisément à Mcwathers, près de Rouyn-Noranda. Rendue à cet endroit, mon père nous faisait entrer encore dans un autre couvent ou nous avons été acceptés comme pensionnaire ma soeur et moi. Et après quelques mois d’étude, on m’a conseillé de laisser mes études à cause de mon âge plus élevé que les autres. C’est alors que j’eus l’idée d’entrer comme postulante dans cette même communauté religieuse pour ne plus avoir à rester dans la même maison que mon père... J’avais l’âge de prendre cette responsabilité moi-même, car c’est à partir de seize ans que cette communautés acceptaient des jeunes filles pour qu’elles se consacrent au Sei.gneur, c’est pourquoi j’ai profité de cette chance qui s’offrait à moi...

Tout semblait me paraître comme une vie normale dans ma nouvelle vie de jeune religieuse, et un jour, on me conseillait d’aller prier dans la petite chapelle. Au même moment que j’essayais de prier, une religieuse d’un âge assez avancé venait vers moi en me disant ceci : Ne prie pas les statues, ni les morts, prie seulement D.ieu ! Mais elle m’a laissée sur ses paroles sans rien ajouter d’autre. Ces paroles a bien touchées mon coeur et après être sortie de la chapelle, je voulais absolument la rencontrer pour lui poser d’autres questions mais, je ne l’ai plus revue ! Elle me semblait bien pieuse, différente des autres et avait un très grand respect pour D.ieu. Six mois plus tard, je suis sortie de cette communauté parce qu’on m’a dit que ce n’était pas là où D.ieu m’appelait. Je restai néanmoins dans la même communauté à titre de simple pensionnaire pour un certain temps, parce que je n’avais pas d’autre endroit où habiter.

Quelques temps plus tard, ma soeur et moi avons sortie de là pour les vacances et un moment donné nous avons échangé nos secrets intimes et j’appris par la même occasion que mon père abusait aussi d’elle... Nous nous sommes encouragées l’une et l’autre, mais cela ne nous suffisait pas. Nous cherchâmes alors un autre moyen pour régler une fois pour toute cette situation honteuse et dégradante. Nous avons convenues tous deux de parler de ce problème aux religieuses du couvent ou nous étions allés durant l’année scolaire. Il faut dire également que ma soeur était là aussi à titre de pensionnaire. Alors les religieuses après nous avoir écoutées, ne crurent pas tellement à notre récit... Alors nous avons décidé d’aller raconter à la police ce que notre père nous a fait subir. Nous étions bien déterminées à aller jusqu’au bout de cette histoire...

Lorsque mon père nous a soupçonnés sur ce que nous avions projeté de faire, il est entré dans une grande colère, quelque jour après, il est allé s’enivrer. Cette journée-là, j’étais allée travailler dans un presbytère; après mon travail et comme d’habitude, je m’en retournais au couvent pour rejoindre ma soeur. Ce jour-là, pendant que mon père était en route avec l’intention de venir me chercher, moi je marchais sur la route qui me conduisait au pensionnat tout en ignorant qu’il s’en venait lui-même me chercher. Comme il ne restait plus que quelques mètres à faire avant d’arriver à ma destination, mon père arriva près de moi avec sa voiture très furieux. Ensuite il m’obligea à me ranger près d’un fossé boueux très profond pour ne pas me laisser aucune chance de m’enfuir au couvent ! Il était dans une colère terrible lorsqu’il est descendu de sa voiture en vitesse, je le voyais comme une bête enragée ! Il courut très vite pour m’attraper et ainsi me forcer à m’embarquer dans sa voiture. Après, il fit demi-tour pour se rendre à son domicile. Il conduisait d’une main en me faisant des menaces et avec l’autre main, il me frappait au visage; cela se passait tellement vite que je n’eus pas le temps de me protéger. Cette fois, j’avais un pressentiment qu’il voulait vraiment me tuer, d’autant plus qu’il se trouvait dans un état d’ébriété avancé; il ne savait plus ce qu’il faisait... Je réussis tant bien que mal à prévenir ses autres coups en mettant mes deux mains sans arrêt devant mon visage...

En arrivant à la maison, mon père avait toujours la même attitude agressive et me dit : Fais le dîner et après que nous aurons mangé, je vais te tuer en te battant à mort ! Et si tu n’es pas morte, eh bien, il ne restera pas grand chose qui te tiendra en vie ! Ensuite, j’irai te porter sur le perron de l’hôpital; je te laisserai là et ils feront de toi ce qu’ils voudront ! Moi, je serai déjà parti loin ! ...

Je me disais tout bas : Ho oui ! C’est maintenant qu’il va mettre à exécution ses menaces de mort; il y a si longtemps qu’il le dit...

Alors je me suis mise à prier tout bas tout en faisant le dîner; je demandai à D.ieu de me sauver de cette situation critique. Je tremblais de tout mon être et je pleurais silencieusement pour ne pas qu’il voit ma peur. Pendant que mon père se promenait de long en large dans le salon, moi, je suppliais encore le Sei.gneur pour que mon père sorte de la maison pour qu’il aille se chercher des cigarettes. Tout d’un coup, mon père s’arrêta de marcher et je regardais ce qu’il faisait; et je voyais bien qu’il cherchait quelque chose; je me disais : Il cherche sûrement son tabac, car il roulait souvent ses cigarettes. Alors je priais encore plus fort Le Sei.gneur et Lui disais : Oh Mon Dieu ! Fais qu’il ne trouve pas de tabac dans la maison afin qu’il aille s’en chercher au magasin. Lorsque j’eus fini de prier, mon père me dit : Je vais au dépanneur pour me chercher des cigarettes. Et il ajouta : Reste-là et fais le dîner ! ...

Quand il eut sorti de la maison, je regardai pour voir s’il allait vraiment partir... Et lorsque je fus convaincue qu’il allait sortir, je laissai tout ce que je faisais et me précipitai à la hâte pour sauter de la fenêtre arrière qui avait juste environ deux pieds de haut ou un mètre et demis de haut... Je n’eus pas le temps de penser à remercier D.ieu pour avoir exaucée ainsi ma prière. Je me mis alors à courir en direction du plus proche voisin derrière moi; la distance équivalait à environ deux cent pieds. Quand j’arrivai chez ce voisin, j’étais terrorisé de peur, que j’en tremblais de la tête aux pieds, tellement que j’éprouvais beaucoup de difficulté à m’exprimer ! Finalement, je lui racontai une partie de la situation pour qu’il comprenne pourquoi j’avais besoin de son aide et il accepta aussitôt de m’aider en me conduisant à un presbytère de Rouen ou j’avais travaillée déjà. Mais mon père devina l’endroit ou je m’étais réfugiée.

Avant qu’il ne soit arrivé, j’avais heureusement demandé à Monsieur l’Archevêque de ne pas révéler ma présence dans son presbytère tout en lui expliquant que mon père voulait me violer et me tuer par la suite. Mais celui-ci se montra réticent à raconter un tel mensonge, mais il réalisa que je ne plaisantais pas et qu’il fallait agir au plus vite. Alors il me conseilla d’aller me cacher dans la cuisine car aucun étranger ne peut y mettre les pieds. Peu de temps après, mon père arriva; lorsqu’il apprit que je ne me trouvais pas là, il fut très étonné. Comme son comportement était ébranlé par l’alcool, Monsieur l’Archevêque le pria de quitter immédiatement les lieux.

Mais lorsque je suis sortie du presbytère, je ne savais plus où aller, je me sentais vraiment perdue et abandonnée de tous; personne s’est offert pour me diriger dans un endroit sûre, ni même me conseiller ou même me rassurer. Je trouvais cette réalité extrêmement difficile à vivre. Finalement, je repartis pour aller rejoindre ma soeur au couvent où je lui racontais tout...

Pas longtemps après, mon père était encore en état d’ébriété et est revenue au couvent pour vouloir me parler gentiment, mais moi j’insistais auprès des religieuses de ne pas lui permettre que j’aille avec lui. Mais en convainquant les religieuses qu’il me ramènerait sans rien me faire, celles-ci m’obligeaient d’aller avec lui. Et après avoir parlé tout la soirée et une partie de la nuit, je suppliais encore mon père de me ramener au couvent car il avait promis qu’il me ramènerait. Car je ne voulais surtout pas coucher chez mon père à cause qu’il aurait pu abuser encore de moi. Et avec mon insistance, il a fini par revenir me conduire en pleine nuit au couvent et rendu au couvent, je sonnais et sonnait à la porte, mais personne venait pour m’ouvrir. Et je priais encore le Sei.gneur pour que les soeurs viennent m’ouvrir la porte, car mon père criait à l’auto, vient coucher à la maison, il ne t’ouvriront pas et moi je disais non, elle a dit qu’elle va m’ouvrir. Et enfin il y a une soeur qui est venue m’ouvrir et mon coeur a bien été soulagé. Le lendemain, la soeur supérieure, a dit que cela était un miracle.

Mais entre temps et sans que je le sache, ma soeur était allée livrer mon père à la police. Par la suite, des policiers sont venus me chercher pour que je porte aussi une plainte contre mon père. Après ma déposition, un policier reçu l’ordre de son supérieur pour me reconduire au couvent. En me reconduisant, ce policier me demanda d’aller avec lui visiter un site d’un beau lac qu’il y avait un peu plus Loing du couvent. Ne connaissant pas beaucoup Rouyn-Noranda, j’acceptai son invitation d’un air aussi surpris que timide... Je me disais : Ben ! C’est un policier, il représente la loi, il ne me fera rien ! ...

Rendue au lac, je ne trouvai rien de bien particulier à ce lac, c’était un lac pareil à tous les autres. De toute façon, je n’avais pas le goût de rien; j’avais juste besoin d’être tranquille après la déposition que je venais de faire contre mon père. Mais le policier s’approcha de moi pour me faire la cour ! Et moi, je me poussais le plus loin possible de lui. C’est à ce moment-là que je soupçonnais bien ce qu’il pouvait avoir derrière la tête mais, je ne me suis pas arrêtée à cette idée du fait qu’il était policier ! Je ne pensais pas qu’il oserait me toucher et je croyais qu’il comprendrait que ce n’était vraiment pas le temps de s’amuser. Finalement, nous sommes remontés dans la voiture et j’étais convaincue qu’il me reconduirait au couvent... Mais un peu plus loin, il stationna sa voiture juste au bord d’un profond précipice de façon à ce que je sois dans l’impossibilité de sortir de la voiture. Tout autour de nous se trouvait une forêt.

Pendant que je regardais la profondeur de la falaise, il s’approcha de moi... Et avant que je ne me rende compte de ses véritables intentions, il était déjà rendu sur moi pour m’embrasser de force ! Je me suis débattue tout en essayant de crier très fort; et malgré mes efforts, je n’arrivais pas à me dégager de sa bouche tellement sa force était brutale. J’offrais tout de même plus de résistance et je m’efforçais de lui dire, non, non et non ! Alors il comprit que je ne voulais vraiment pas et il cessa immédiatement son petit manège. Par la suite, il est venu finalement me déposer devant la porte du couvent. Mais, en débarquant de sa voiture, il me menaça d’un ton autoritaire en me donnant un ordre ainsi formulé : N’en parle pas aux religieuses de cette histoire parce que ce serait ta parole contre la mienne ! ...

Cette attitude pour la moins inconvenante me bouleversa et détruisit les derniers vestiges de ma confiance dans l’autorité des hommes, comme celui-ci; ça me déchirait davantage le cœur de voir autant d’abus du pouvoir et de méchanceté chez un représentant de la loi et de l’ordre ! Je réalisai encore une fois combien ces hommes étaient hypocrites et abusaient littéralement de leur autorité pour arriver à leur fin sexuel. Après ces événements, j’appris à me méfier davantage de ces hommes qui ont une autorité quelconque…

Le lendemain, ma soeur m’appris que mon père avait été arrêté par la police. Ce fut pour moi un très gros choc et je pleurai et pleurait amèrement. Je trouvais qu’il faisait plutôt pitié et je pensais que mon geste d’avoir livré mon père de la sorte était terrible. Je me culpabilisais beaucoup pour le geste que j’avais posé contre mon père. Par contre, je ne voyais aucune autre solution et en réfléchissant, je me disais : D’un autre côté, je ne pouvais plus supporter ses avances et ses menaces... Il fallait que je me fasse une raison et que je me dise encore : J’ai bien fait ! Sans cela, il aurait continué à abuser de nous deux alors, il était plus qu’urgent de le livrer ! ...

Maintenant il faut que j’oublie ce passé et que j’apprenne à pardonner. De plus, il ne faut surtout pas que je me condamne moi-même pour avoir agi ainsi. Face à celui qui abuse du plus faible, ce dernier a le droit légitime de se défendre selon la loi. D.ieu a donné des lois pour qu’on les utilise contre ces gens-là. Ce qui est le plus important, c’est de garder la foi en D.ieu, qui Lui nous délivre de tout mal ! Je remercie le Sei.gneur pour Sa Fidélité de m’avoir encore une fois délivrée de ces abuseurs sexuels. D.ieu est plus fort que ces gens-là, gloire à D.ieu, c’est LUI qui délivre toujours ceux qui Lui appartiennent !

En finissant ce chapitre, Le Sei.gneur me révéla que c’était bien Lui qui a empêché ce policier d’aller plus loin pour me violer. Gloire à Dieu et merci Sei.gneur de m’avoir protégée ! Le Sei.gneur me faisait encore comprendre qu’il faut toujours dénoncer ces abuseurs sexuels.

Dès mon jeune âge, lorsque j’ai accepté tout naturellement la Parole de D.ieu dans mon cœur, j’avais accepté par le fait même D.ieu Lui-même, c’est pourquoi je Lui appartenais déjà. Et D.ieu n’oublie jamais celui qui Lui appartient.

Le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux et réserver les injustes pour les châtier au jour du jugement. 2 Pierre 2:9.

Dieu délivre le pauvre qui crie et le malheureux qui n’a point d’aide. Il aura pitié du faible et du pauvre, Il sauvera la vie des pauvres; Il rachètera leur vie de la fraude et de la violence... Psaume 72, 12-14


Partie 3

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 19:41

Partie 2 de ma vie avec Celui qui m'aime (mon enfance)

Mon enfance

Je vous raconte ma vie à partir de mon enfance : Voici je viens d’une famille de treize enfants qui compte quatre couples de jumeaux, dont huit garçons et cinq filles. Le jumeau d’une de mes soeurs est décédé en bas âge à cause d’un rhume et un autre couple de jumelles qui sont mortes dans les mêmes conditions que mon petit frère. Ils étaient tous âgés de deux semaines environ lorsqu’ils sont morts. Il me reste ainsi sept frères et deux soeurs et je me trouve à être l’aînée des filles.

Mon frère jumeau et moi-même sommes les seuls à être nés au Nouveau-Brunswick. Et à l’âge de six ou sept mois, mes parents ont pris le chemin menant en Gaspésie.

La Gaspésie est une région où il y a beaucoup de feux de forêts en été et nous avons été très éprouvés par ce fléau; à quatre reprises, la maison familiale s’est transformée en un tas de cendre fumante... c’est pourquoi, mon père se trouvait dans l’obligation de rebâtir un nouveau domicile à différent endroit tout en perdant à chaque fois tous ses biens ! C’est beaucoup d’épreuves et de responsabilités pour un père d’une si grosse famille...

***
Les années passaient et nous ressentions au sein du clan familial une certaine tension en raison du fait que nous étions trop pauvres pour aller vivre en ville; j’imagine que mes parents ont fini par accepter de rester dans de petits villages proches des forêts, par manque d’argent...

Mon enfance n’a malheureusement pas été une source de joie et de bonheur; cette même pauvreté que nous subissions malgré nous affecta d’une manière ou d’une autre tous les aspects de notre vie familiale. Cela rendait mon père soucieux et, parfois, il se comportait drôlement... Je ne comprenais pas trop pourquoi à l’époque; mais je le croyais très fort et ce, à tous les points de vu... , jusqu’au jour où il y a eu cette histoire d’inceste !

Ce douloureux souvenir remonte à mes six ans. Au moment où cet événement se produisit, je me suis évidemment mise à pleurer et de toutes mes forces je retenais ma main que mon père avait prise de force et je ne voulais pas toucher mon père. Alors mon père s’est mis en colère et me menaça en ces termes : Tais toi et ne le dis pas à ta mère sinon..., sinon je vais te tuer !!!. J’avais un père qui usait de son autorité masculine d’une manière très cruelle... Après m’avoir dit ces paroles aussi troublantes qu’inattendues, je sentais mon cœur se déchirer; car l’amour que j’avais pour mon père, s’anéantissait à tout jamais... Tout tremblait en moi; je me voyais littéralement paralyser par la peur !... Par la suite, je me suis efforcée à faire semblant de ne plus avoir peur. Après cet acte répugnante, il n’a plus tenté de commettre des gestes de cette nature jusqu’à la mort de ma mère...

À partir de ce jour-là, il y eut un changement qui survint en moi. Je ne me comportais plus comme une petite fille de six ans, mais bien plutôt comme une femme; car mes sentiments affectueux de l’enfant pur que j’étais, s’envolèrent et mes pensées étaient devenues comme celles d’un adulte. Suite à cette expérience éprouvante, il n’y avait plus grand chose qui me surprenait du monde des adultes; je voyais que leur vie était faussée par leur conduite hypocrite et immorale. Par contre, je me tenais souvent à l’écart des autres à cause de la bassesse de cette histoire; je sentais toujours cette odeur d’inceste qui me poursuivait sans cesse où que j’aille... Je vivais toujours avec cette crainte permanente que je tenais à cacher face à mon père. De plus, je ne pouvais me chasser de l’esprit ses menaces. Lorsqu’il revenait de travailler, je me tenais éloignée de lui; je n’étais plus en mesure de recevoir l’affection à laquelle je pouvais m’attendre d’un père aimant normalement son enfant !

Ce besoin sexuel chez l’homme se fait sentir dès l’adolescence, c’est pourquoi plus tard, ce fut au tour de quelques adolescents autour de chez-moi et de l’école qui cherchaient à abuser aussi de moi!... Tous ces comportements sexuels me faisaient horreurs. On aurait dit qu’à chaque fois que je subissais ces mêmes outrages, cela suscitait toujours chez moi l’impression qu’on me percevait comme un simple objet de plaisir, objet que tout homme pouvait manipuler à sa guise et sans respect pour la femme que je devenais... Le pire, c’est que j’étais incapable de n’en parler à personne; j’avais trop peur de leur jugement et leur condamnation. Je ne savais vraiment plus où donner de la tête, je ne savais pour ainsi dire plus quoi faire ! Souvent, je me demandais: Est-ce cela la vraie vie ? J’essayais de comprendre vraiment si c’était bien la véritable façon de vivre la vie en ce monde, mais je réalisais toujours que cela n’était absolument pas normal et je ne pouvais rien faire pour échapper à ces actes déshonorantes!

Parfois, il passait des inspecteurs de la chasse dans notre territoire. Et une fois il est arrivé qu’ils se sont arrêtés chez nous pour demander des informations sur l’environnement; et alors que je jouais à l’avant de la maison ils m’ont interpellée. Ils désiraient savoir s’il y avait des perdrix sur notre territoire et si mon père tuait de ses volailles sauvages en dehors de la saison de chasse. Après avoir répondu à toutes leurs questions, il me pris une folle envie de leur crier : Amenez-moi avec vous parce que je suis maltraitée par ma famille ! Mais je n’en avais pas le courage puisque mes parents me surveillaient par la fenêtre; et je lisais la peur sur leurs visages qui leur faisait plisser le front.

Après le départ de ces gens, mon père me parlait nerveusement parce qu’il croyait que je leur avais parlé de lui; il me disait : Tu es bien sûre que tu n’as rien dit d’autre ? Je lui répondis : Non ! Et voilà, je vivais en plus la peur de ne pas être crue parce que je sentais son incrédulité et cela m’inquiétait. Il éprouvait toujours cette crainte que je le déclare à ma mère, que je révèle au grand jour cet affreux secret... Je ressentais constamment sa peur, cette peur qui m’envahissait à chaque fois que je croisais son regard qui me hantait et me rendait toujours plus nerveuse.

À cette époque, je ne savais comment je fis pour supporter toutes ces épreuves. C’était assurément une Grâce et une force surnaturelle qui me gardait, mais je ne pouvais alors la discerner...

Aujourd’hui, je reste convaincue que c’est Dieu qui me venait en aide et qui me donnait de Sa Force et de Son Courage pour tenir bon; je réalise aussi que mon état d’esprit s’alimentait à même l’espoir et la persévérance dans l’idée qu’un jour je serais enfin délivrée! Mais quand ? Je n’en savais rien ! Et néanmoins, j’entretenais toujours des pensées positives; c’était sûrement cela la Grâce de Dieu, des pensées positives pour tenir bon. Pour moi, c’était la seule façon de regarder cette vie qui passait sans regarder arrière...

***
Vers l’âge de huit ans, je me souviens que je me posais la question à savoir pourquoi mon père avait si peur que je parle à ma mère de son acte incestueux... Je ne comprenais pas assez bien à ce moment-là ce qu’il en était des problèmes conjugaux et je ne présumais pas non plus des risques encourus que pouvait provoquer une telle révélation ! M’aurait-elle sauvée de cette situation ou m’aurait-elle rejetée ? Ce qui me retenait également, c’était que je voyais trop souvent mon père songeur et devenait furieux lorsqu’il était en état d’ébriété et parfois même battait ma mère. Alors à cause de cela la peur me tourmentait toujours, et je ne pouvais rien divulguer... Je me trouvais dans l’obligation de garder ce secret pour moi seule et apprendre à vivre avec celui-ci sans que cela me dérange trop psychologiquement. Mais plus le temps passait, plus je trouvais cela très lourd à porter toute seule; je n’arrivais tout simplement pas à trouver quelqu’un en qui me confier. Malgré tout, je grandissais avec l’espoir qu’un jour il se trouverait quelqu’un sur mon chemin qui m’aimerait assez pour venir à mon secours, me sortir une fois pour toute de ce cauchemar qui n’en finissait plus...

Un an plus tard environ, mon père et ma mère décidèrent de me faire garder mes frères et ma soeur pendant toute une journée tandis que eux allaient en ville. Avant de nous quitter, mon père me donna ses derniers instructions pour mes frères, ma soeur et la maison. Et juste avant de franchir la porte, mon père me dit encore : S’il se passe quelque chose d’incorrect, c’est toi que je punirai, même si ce n’est pas toi la coupable ! Ces paroles ne sont pas tombées dans les oreilles de sourds ! Comme j’avais trois frères plus âgés que moi, ils se sont dit en riant avec une certaine malice dans le cœur qu’ils mijoteraient entre eux une conspiration afin de me rendre coupable aux yeux de mon père et, que ce ne serait pas eux qui auraient la punition. Et ils se mirent à rire avec encore plus de méchanceté : Ha ! ha ! ha ! En l’absence de mes parents, ils m’ont fait subir les pires tortures mentales qu’on puisse imaginer jusqu’à ce que je crie mon sentiment d’impuissance de ne pouvoir me défendre contre eux. Aussitôt que je compris leur complot, je me suis mise à pleurer en leur disant combien ils étaient méchants ! Mais les paroles que je leur disais ne les ont pas dérangés et ils cherchèrent à mettre à exécution quand même leur plan malveillant.

Volontairement, leur stratagème consistait à essayer de me monter contre eux; ils faisaient tout pour me rendre furieuse contre eux, afin de me faire perdre patience. En me connaissant, je savais que je passerais ma colère sur quelque chose; ils le savaient bien que je ne pouvais pas les atteindre physiquement ! ... Je n’avais jamais vu personne s’acharner sur moi de la sorte, c’était plus qu’insupportable. Tout ce que je me souvienne, c’est que j’étais tellement en colère contre eux que j’avais une envie folle de les secouer très fort pour leur faire entendre raison. Et, je finis par passer mon exaspération en donnant un coup de couteau sur une chaise que mon père venait de juste de recouvrir à neuf !!!

Ce fut une journée plus que mouvementée avec cette peur omniprésente d’affronter mon père; et combien je trouvais que les heures se faisaient longues... Je n’avais pas vraiment hâte au retour de mes parents. Mais voilà, il fallait bien qu’ils arrivent à un moment donné et que je fasse face à cette éventualité...

Et, lors qu’ils sont arrivés, en entrant dans la maison, mon cœur s’est mis à battre à tout rompre de peur; mes frères m’avaient devancée en courant vers mon père pour lui dire ce que j’avais fait ! Mais moi, je suis intervenue à mon tour et expliquai à mon père ce que eux m’ont fait pour que j’en arrive là... Mais mon père ne voulait rien entendre et il me répétait de sa voix sévère : Même si ce n’est pas de ta faute, je t’avais dit que ce serait toi la responsable ! Alors, celui-ci alla chercher la grosse ceinture de cuir et me frappa de toutes ses forces; il me donna partout des coups sans regarder où il frappait; c’était tellement douloureux que je ne pouvais pas ne pas crier de désespoir et, personne n’osait venir à mon secours pour l’arrêter ! Et un moment donné, je sentais mes forces m’abandonner et, il y eut un grand affaiblissement dans tout mon corps tant les coups de ceinture ne cessaient de me meurtrir; je ne pouvais plus offrir aucune résistance à ses coups tant ma faiblesse s’en allait de plus en plus et je sentais peu à peu la mort m’envahir...

Lors qu’il a vu que je ne réagissais plus, il s’est soudain arrêté, comme surpris et stupéfait d’avoir mis tant d’ardeur dans sa fureur ! Je me trouvais dans l’impossibilité de me relever et je m’était mise en boule dans le coin du salon sans pouvoir bouger; je me suis assoupie dans mes blessures sans que personne vienne me consoler. Lorsque je suis revenue à moi, je pensais juste à une chose, un moyen de m’enfuir loin de cette famille dysfonctionnelle ! Mais je ne trouvais personne qui aurait voulut de moi, et je ne savais où aller. Donc, je me sentais encore retenue là et pour des années en raison de mon jeune âge...

Quelques mois plus tard, ce fut au tour de ma mère de perdre patience envers moi; cette fois-là, je l’avoue, c’était ma faute, car je l’ai trop fait attendre pour aller lui aider à faire la vaisselle. Ma mère avait beaucoup trop de travail et il lui faillait demander de l’aide à l’un des membres de la famille. Comme de raison, j’étais pratiquement toujours la seule élue ! Souvent même, elle me demandait de ne pas me rendre à l’école pour pouvoir la seconder dans les tâches domestiques. Je ne comprenais pas sa fragilité à ce moment-là; elle avait réellement besoin d’aide en raison d’une santé plus que précaire. C’est pourquoi, il fallait que je lui obéisse sur-le-champ ! Elle me l’avait demandé au moins trois fois avant qu’elle ne perde patience...

Où il y a de la violence dans la sévérité, nous, les enfants, nous devenons habitués à cela et n’obéissons pas toujours aux ordonnances qui nous sont faites, parce que tout devient confus dans nos têtes et ne comprenions pas encore toute l’importance de l’obéissance.

Cette fois, ma mère avait pris le même moyen que mon père pour me faire plier à sa volonté ! Elle est allée chercher la fameuse ceinture de cuir et lorsque je compris son intention, je suis partie en courant pour me réfugier en dessous de la table de la cuisinette. M’ayant rattrapé, elle me frappa aussitôt... Et pendant qu’elle me frappait, je décidai de ne plus respirer pour démontrer à ma mère que je me laissais mourir ! Alors, tout en recevant les coups, je me disais intérieurement : Je ne veux plus vivre comme ça, j’en ai assez de recevoir toutes ces corrections avec cette ceinture de cuir pour me battre pour tout et pour rien !... Après cela, je me suis cloîtrée dans mon for intérieur et je ne bougeais plus. De cette façon, les coups que je recevais me faisaient beaucoup moins mal... Je me suis faite comme une carapace, une sorte d’abri en moi-même; d’ailleurs, je ne ressentais presque plus la douleur que causaient les coups... Je sentais bien quelque chose effleurée mon corps, mais je ne réalisais pas encore que j’étais sur le point de voir la mort de si près encore une fois...

Lorsque ma mère constata que je ne bougeais plus, elle prit peur et s’arrêta immédiatement de me frappe; elle me tira par un bras pour ensuite me prendre par les deux bras, en les serrant avec force, pour me secouer un peut tout en disant : Reviens à toi, reviens à toi !!! J’essayai tant bien que mal de reprendre mon souffle mais je n’y arrivais plus; je pensais même que je mourais pour de bon cette fois-ci, et cela m’était bien égal puisque j’étais bien décidée à me laisser mourir... J’étais aussi molle qu’une marionnette et je ne sentais plus rien en moi, mais j’entendais tout ce qui ce passait ! Finalement, en raison des supplications que ma mère fit, le souffle m’est revenu sans peine et, je lui disais avec difficulté : Je suis tannée de me faire battre et je ne veux plus vivre comme ça, j’aime mieux mourir !!!... C’est alors que ma mère me serra très fort sur son cœur, et ce geste inespéré me redonna courage car, pour la première fois de toute mon enfance, je sentais enfin son amour pour moi !... Elle me dit tout doucement : Je ne te battrai plus et je ne te ferai plus jamais de mal... Depuis cette mémorable correction, elle ne m’a plus jamais battue ! Vous ne pouvez imaginer combien ce signe d’affection a pu me rassurer parce que je savais maintenant que ma mère m’aimait vraiment...

Avec le recul du temps, j’ai l’intime conviction que c’était Dieu qui a mis Son Amour dans le coeur de ma mère pour moi à ce moment-là; c’est Lui aussi qui m’a redonné Son souffle de vie et l’Amour dont j’avais besoin pour reprendre le courage de vivre. À Lui, je donnerai toujours toute la Gloire ! Merci Seigneur Dieu pour la vie, car c’est Toi la vie!

Suite à cette histoire, j’entendis ma mère discuter de tout cela avec mon père mais il ne l’a malheureusement pas écoutée. Peut-être ne voulait-il pas perdre son autorité devant ma mère, pour une simple question d’orgueil ?... Mais avec le temps, je crois qu’il a fini par comprendre que ses corrections étaient non seulement exagérées, mais tout à fait inutiles...

Je haïssais tellement cette ceinture de cuir qu’un jour, j’y ai fait une si grosse morsure dedans que mes dents y laissèrent mon empreinte personnelle; c’était ma façon à moi de signifier une fois pour toute, que j’en avais assez !

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 18:30

Partie 1 Ma vie avec Celui qui m’aime (préface)

Guidé par l’Esprit-Saint



Biographie


Auteur : Hectorine Duclos
Rédigé en
1999

Rectifié en 2005 et 2013
Ville Lasalle et finir à Montréal
Québec Canada
Tel : 51
4 – 387-8558

ISBN 2-022622-00-2
Dépôt légal – Bibliothèque Nationale du Québec. 1999
Dépôt légal – Bibliothèque Nationale du Canada. 1999

Préface

Dans ce livre, je raconte tels quels les moments les plus difficiles de ma vie. Mon but, en écrivant ces témoignages, vise avant tout à glorifier le Nom du Seigneur Dieu. Je remercie donc Le Seigneur de m’avoir fait réaliser qu’écrire était devenu aussi une très bonne thérapie; Il a sûrement utilisé ce procédé pour guérir ma vie émotionnelle et spirituelle.

Au fil de ce cheminement personnel, je prenais conscience que Dieu ne se trouve pas dans une bâtisse que l’on nomme Église, mais plutôt dans le cœur de l’homme par la foi en Son Fils Jésus.

Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui n’y trouve, Lui qui le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite pas dans des temples faits par la main des hommes ; Il c’est pas servi par des mains humaines, comme s’Il avait besoin de quoi que se soit, Lui qui donne à tous la vie, le souffle et toutes choses. Actes 17:24-25.

C’est à ce même moment que je reconnus réellement qu’Il était mon seul Seigneur, le Dieu Tout-Puissant, créateur de toutes choses. Je comprenais également que c’est spirituellement que l’on vit avec Lui, en Lui et pour Lui en esprit et en Vérité, NON selon la chair mais par Son Esprit-Saint par la foi en Lui !

Mais avant tout, je raconte ce que j’étais avant de reconnaître que L’ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST restait l’unique façon de vivre en ce monde, inspiré et guidée par L’Esprit de Dieu. Il me révéla pour la première fois que je devais PARDONNER, et lorsque je décidai et acceptai de pardonner, Il m’a dit : Prie Jésus maintenant ! Aussitôt, je compris que c’était seulement à Jésus que je devais adresser toutes mes prières et non plus à Marie, Sa mère. Cela est clairement dit dans la Bible, à savoir Qu’il y a Un seul Dieu et aussi Un seul intermédiaire entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ Homme. .1 Timothée 2,5.

Je donne ce livre pour la plus grande gloire de Mon Seigneur et Sauveur Jésus, Le seul Dieu en trois personnes, Le Père, le Fils Jésus et le Saint-Esprit ! ...

Je me présente

Mon nom est Hectorine Duclos. Je suis écrivain dans le domaine spirituel, c’est un don que D.ieu m’a donné par Son Esprit depuis 1992 et mon but est de donner tous ces écrits pour la Gloire de Dieu en Jésus-Christ Mon Sauveur. Je suis née le 7 avril 1939 au, Nouveau Brunswick Canada et maintenant j’habite au Québec.

(À la recherche de Celui qui m’aime) a été mon premier livre. du don d’écriture qui m’a été donné par l’Esprit du Sei.gneur, car je n’écrivait pas du tout avant que D.ieu me le dise en 1992 et je ne savais même pas écrire sur une machine à écrire et encore moins sur un ordinateur.


Voici comment le jour ou D.ieu m’a donné ce don d’écrire pour Sa gloire :

C’était un après midi lorsque je lisais Sa Parole et méditait sur Celle-ci et sur ce que D.ieu voulait que je fasse pour Lui ! Il me dit tout à coup à mon esprit, « Aimerais-tu ça écrire tes mémoires ? » Et je dis, oui, mais je ne sais pas comment faire et Il me répond « vient on commence » et aussitôt je me levai d’un bon de mon lit, (car j’étais étendue dans ma chambre) et aussitôt j’ai pris du papier à écrire et j’ai commencé à écrire à la main toutes mes mémoires et lorsque j’eu fini, Il me disait : « mets des titres à ce que tu as écrit » et en relisant je comprenais au fur et à mesure ou il fallait mettre des titres à toutes les étapes de ma vie et aujourd’hui je continue à écrire juste pour Sa gloire et raconter tout ce qu’Il fait dans ma vie. Amen!!!

Voici un résumé de ma vie :

J’ai été touchée lorsque j’habitais en Gaspésie par le Sei.gneur dès l’âge de 9 ou 10 ans, lorsque la Bible est entrée dans la maison apporté par le curé de la paroisse pour mes parents. Lorsque mon père lisait la Bible nous étions tous touchés par la Parole de D.ieu qui sortait de la bouche de mon père, parce qu’il nous avait dit avant de commencer à lire : Écoutez, car c’est D.ieu qui nous parle par ce Livre. Aussitôt ces paroles dites par mon père, la crainte de D.ieu s’empara de mon coeur et je fus toute excitée de savoir que D.ieu pouvait nous parler directement comme ça et lorsque j’entendais Ses Paroles, mon coeur s’animait d’une joie profonde juste à sentir le tendre Amour de D.ieu qui sortait de Ses Paroles merveilleuses. Comme David disait : Que Tes Paroles sont douces à mon palais, plus que le miel à ma bouche. Psaume 119, 103 :

Je voyais aussi que ma mère écoutait très attentivement tout ce que mon père lisait, mais environs 2 ans plus tard, tout bascula par son décès. Elle avait seulement 35 ans lorsqu’elle à mis au monde son 13ième enfant, mais sur ces 13 enfants, il y en a eu trois de décédés en bas âge et elle laissait derrière elle, mes 7 frères et 2 soeurs et moi qui était l’aînée des filles, j’ai du la remplacer pour un bout de temps dans la maison, je n’avais alors que 12 ans. Mais ce qui me peina le plus, c’est que la Bible avait disparue avec le départ d’un de mes frères plus âgé que moi.

Je n’étais plus en contact avec la Merveilleuse Parole de D.ieu pendant 36 ans, et c’est à l’âge de 47 ans que j’entendais de nouveau les mêmes Paroles de la Bible par un prédicateur lors d’une émission à la télévision, et mon coeur fut touché à nouveau par ces mêmes Paroles de la Bible. Quelques mois auparavant, il fallut que je me sépare de mon mari et de mes deux enfants que j’aimais beaucoup pour, oui le temps qu’il me fallait pour reprendre connaissance de ce que D.ieu voulait me faire comprendre. Car mon mari était prêtre et ne voulait pas par ses arguments religieux que je prenne connaissance de ce Livre. Mon mari, comme tous les religieux, apprit, à avoir peur de la vérité par Ces Paroles de la Bible de D.ieu. ...

Lorsque j’ai été séparée de mon mari, j’avais juste une idée en tête malgré ma très grande peine d’être séparée de lui, car je l’aimais vraiment beaucoup. Cela me poussait à m’approcher encore plus du Sei.gneur, je pleurais très souvent et en pleurant je disais à D.ieu pourquoi tout ces malheurs dans ma vie, j’étais pourtant très soumise à mon mari. … etc. etc.…

Pendant cette période de séparation, j’écoutais toujours des émissions évangéliques qui me faisaient entendre ces Belles Paroles de D.ieu qui calmaient mon coeur. Et lorsque j’ai décidé de leur demander une Bible, j’ai téléphoné à cette émission pour qu’ils m’envoient chez moi une Bible. Évidemment ce fut un plaisir pour eux de me faire parvenir un Nouveau Testament. Ensuite je prenais connaissance de ce Merveilleux Livre et le Sei.gneur toucha encore plus mon coeur et cela me faisait pleurer souvent en La lisant, et combien la joie était grande dans mon coeur de découvrir la vérité, et par le fait même je ressentais une tristesse, car je ne voyais personne autour de moi qui vivait comme il était écrit dans Ce Livre. Et je me demandais pourquoi on ne nous avait jamais dit ces choses là avant…

Après avoir suffisamment pris connaissance de ce que D.ieu voulait à me dire, quelques mois plus tard le Sei.gneur me demanda de retourner auprès de mon mari. Et lorsque j’annonçai à mon mari ce que D.ieu voulait pour notre réconciliation mon mari me dit oui, mais aussi par crainte de D.ieu j’imagine, car il aimait aussi D.ieu, mais à sa manière religieuse. Je lui faisais aussi promettre de vivre par ce qui est écrit dans les Saintes Écritures. Le reste de cette histoire est dans ma biographie.

Maintenant que D.ieu m’a donné beaucoup, moi aussi je dois donner en partage avec vous ce que D.ieu à fait dans ma vie, pour l’édification du Corps de Christ. Partager la foi que D.ieu m’a donné en Jésus. Romains 10,17. Car la Foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole du Christ.

Jésus est la Parole vivante, celle qui sauve, mon but est de Glorifier D.ieu en répandant le témoignage de vie qui m’a été donné par Sa Parole, chaque jour je grandis, spirituellement, physiquement et émotionnellement par Sa Parole. D.ieu nous fait grandir dans Son immense Amour qui pardonne tout, qui couvre tout, et nous transforme dans Sa Sainteté parfaite. Et là lorsque nous sommes dans Sa présence, nous ne pouvons pas ne pas L’adorer et L’aimer de tout notre coeur, car Il est L’Amour même… Nous Lui rendons Grâce pour tout.

D.ieu est tout pleinement en Son Fils Jésus, et tout en Lui est gratuit. Jésus par Amour pour nous, Il nous a pardonné tous nos péchés en payant le prix de Sa vie jusqu’à verser Son Sang à la croix pour que nous soyons tous lavés de toutes nos souillures du au péché et par ce moyen il nous a donné la repentance dans nos coeurs, afin que nous soyons pardonné aussi par D.ieu.

Nous découvrons par les Saintes Écritures que, nous sommes sauvés « NON« par nos oeuvres, mais par la Foi en Son Fils Jésus-Christ, Il est Le seul Sauveur des âmes de toutes les races du monde, c’est Lui qui S’est donné en sacrifice sur la croix, pour nous délivrer tous de toute les dominations de ce monde de sectes avec leurs propres dénominations qui détournent le vrais sens de la Vérité Biblique.

Jean 3,16,16. Dieu a tellement aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que tout homme qui croit en Lui ne meure pas mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu n’a pas envoyé Son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde reçoive le salut par Lui.

Tous les sujets et les réponses se trouvent à la lumière de la Bible de D.ieu. Je me suis décidée à suivre les directives du Sei.gneur D.ieu Tout-Puissant, le Père, le Fils Jésus et Son Esprit-Saint dans Sa Bible, et non plus ce que les religieux m’ont enseignés par leurs religions. C’est là ma nouvelle vie depuis 1988 et je dois continuer à tout apprendre encore aujourd’hui par ce Livre qui est merveilleux de pouvoir vivre de ce qui y contient pour ma nouvelle vie en Jésus-Christ. Ce Livre est ma vie que je vie en Lui, sans Jésus et sans Son livre la Bible je suis perdue.

Jésus dit : Moi, Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, nul ne vient au Père que par Moi. Jean 14,6.

Oui, à D.ieu seul je veux donner toute la Gloire, car c’est Lui seul qui touche les coeurs par Sa Parole qui est vraiment vivante. D.ieu ne regarde pas à l’apparence, mais au coeur de celui qui se repent sincèrement. Je veux juste dire comme l’Apôtre Pierre :

1 Pierre 4:11. Si quelqu’un parle que ce soit selon les Oracles de Dieu; si quelqu’un sert, que ce soit par la force que Dieu lui accordera, afin qu’en toutes choses Dieu soit Glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent LA GLOIRE ET LA PUISSANCE aux siècles des siècles. AMEN !!!

Voici le jour où j’ai rencontré Jésus Mon Sauveur Personnel.

Un jour, comme je regardais mon émission Évangélique à la télévision qui était animé par l’Évangéliste Mario Massicote qui se prépara à dire une prière sur la repentance; au même moment, je sentais dans mon cœur comme s’il y avait eu quelqu’un qui me murmurait en mon coeur : « Ha! Pardonne donc ! » Car j’avais encore un peu d’amertume contre mon mari. Ensuite, je ressentis le besoin de faire cette prière avec le Pasteur Massicote. Étant seule dans mon salon, je décidai donc de tout pardonner à mon mari le mal qu’il m’avait fait et je répétais les mêmes Paroles de la prière de M. Massicote. Aussitôt ma prière terminée, je sentis comme une libération de ce pardon que je retenais ...

Pendant que je recommençais cette prière, je levais mes mains comme l’animateur le faisait lui-même, afin de démontrer à D.ieu que j’étais vraiment sincère. Au même moment que je redisais : Que Le Sang de Jésus coule sur moi comme une douche ! Je me disais en souriant un peu à l’intérieur de moi : voyons donc ! Est-ce que Le Sang de Jésus va vraiment couler sur moi ! ... Et après avoir agi ainsi, je me dépêchais à répéter de nouveau cette phrase qui me semblait très spéciale. Suite à ces Paroles, j’ai vraiment sentis quelques chose coulée sur mes épaules, comme une vraie douche qui coulait et me lavait de tous mes péchés et par le fait même les a effacés à tout jamais ! ... Aussitôt, je regardai sur mes épaules pour voir si c’était vraiment le Sang de Jésus tellement cela était réel.

Après avoir témoigné de ce fait à mon assemblée, qui eux savaient que c’était bel et bien Le Sang de Jésus qui avait coulé sur moi et on me rassura qu’il n’y avait rien à craindre, car c’était une manifestation de Jésus qui m’avait lavé de tous mes péchés par Son Sang qu’Il avait versé à la croix pour me purifier de tous mes péchés ! Étant donné que cela était spirituel, je n’ai rien vu avec mes yeux physiques évidemment. Mais avec les enseignements que j’avais reçu déjà par cette émission le Centuple, je savais que cela était un miracle qui avait été accompli par Jésus à la croix du calvaire pour moi aussi il y a deux mille ans.

Après avoir témoigné de ce fait à mes amis de mon assemblée, qui eux savaient que c’était bel et bien Le Sang de Jésus qui avait coulé sur moi spirituellement, on me rassura qu’il n’y avait rien à craindre, car c’était une manifestation de Jésus qui m’avait lavé de tous mes péchés par Son Sang qu’Il avait versé à la croix pour me purifier de tous mes péchés ! Étant donné que cela était spirituel, je n’ai rien vu avec de mes yeux physique évidemment. Mais j’ai vraiment crus à ce miracle qui avait été accompli par Jésus à la croix du calvaire pour moi aussi.

Aussitôt après, je téléphonai au Centuple pour me procurer le Nouveau Testament gratuitement qu’on offrait de nous faire parvenir si on les appelait. C’est le Livre que j’espérais tant avoir depuis des années. Lorsque la réceptionniste entendit ma demande pour faire l’acquisition du Nouveau Testament, elle était toute heureuse et me fit répéter la prière que j’avais déjà faite à D.ieu. J’avais quarante-huit ans lorsque je venais de trouver Celui qui m’aime vraiment depuis toujours, c’est à Lui qu’appartint toute ma vie maintenant ! D.ieu dans Sa Son Amour m’a donné Jésus et m’a lavée de tous mes péchés par Le Sang Précieux de Son Fils Jésus un matin de juillet 1988...

Jésus dit dans Jean 6,44-45 que : Nul ne peut venir à Moi, si le Père qui M’a envoyé ne l’attire; et Je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu Son enseignement vient à moi.

Éphésiens 2:8-10 Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.

D.ieu opère tous Ses dons par Son Esprit
et sait comment préparer tous Ses serviteurs et servantes pour Le servir

Par exemple comme le don d’écrire : Lorsque l’on écrit pour D.ieu c’est l’Esprit de D.ieu qui nous inspire dans tous les textes que nous écrivons selon Sa Parole biblique, car Il est dans le coeur de celui qui fait tout ce dont-il a à faire pour la volonté de D.ieu en tout temps. Pour ma part, je Lui ai donné toute ma vie, pour qu’Il Se serve de moi selon Sa volonté. Donc pour moi, Sa volonté est d’écrire tout ce que je vis par les Saintes Écritures que D.ieu met en moi par Son Esprit qui me conduit dans toute Sa vérité. Amen !!! J’ai aucun mérite puisque c’est D.ieu qui fait tout en moi par Son Esprit qu’Il m’a donné et cet Esprit est l’Esprit de Jésus que D.ieu donne à chacun lorsque l’on est décidé de marcher par Sa Parole seulement et abandonner tout les écrits religieux qui vient du monde. À D.ieu seul soit toute la gloire !


Luc 4:18-19 « L’Esprit du Seig.neur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour guérir ceux qui ont le coeur brisé; pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés »

UN SEUL EST PROPHÈTE et c’est L’ESPRIT DE D.IEU en celui qui est consacré à D.ieu. Alors si une personne dit qu’elle donne des paroles prophétiques, ces Paroles ne viennent pas d’elle-même, mais DE L’ESPRIT DE D.IEU en elle. Nous en étant enfants de D.ieu, serviteurs ou servantes de D.ieu, si nous ouvrons notre bouche pour laisser sortir les Paroles de D.ieu, c’est pour D.ieu qu’Il donne Ses Paroles pour Son peuple.

Voilà, le vrai Prophète en celui qui apporte des Paroles de D.ieu, par l’Esprit de D.ieu en nous et non nous. Gloire à D.ieu pour Ses dons par l’Esprit-Saint. Un seul et même Esprit opère tous les dons pour D.ieu, afin que Son Église soit exhortée. À Lui soit toute la gloire. Amen !

Jésus a été Le dernier prophète de D.ieu en tant que Fils de D.ieu en chair comme nous, Il a annoncé toutes les Paroles qui venaient de Son Père et a annoncé tous les messages du salut de D.ieu à toutes les nations du monde. Qui parle de messages dit Messagers ou prophètes. Alors moi je me dis en tant que humaine, celui ou celle qui se disent prophète ou prophétesse, ou cela vient ? Certes s’ils sont prophètes ou prophétesse, ils ne le sont certainement pas par le même Esprit d’Adonai Le seul Sei.gneur des seigneurs.

L’apôtre Paul ayant eu nombreuses révélations, inspirations, guidé par l’ESPRIT, lui, jamais ne s’est appelé « prophète Paul » mais serviteur de CHRIST!!!! Moi l’avorton aussi disait-il car pour un temps il avait persécuté l’Eglise. (Quelle belle leçon d’humilité il nous a donné !)

Le chapitre de 1 Corinthien 12, nous démontre clairement que tous dons sont utilisés par Le même Esprit, pour l’utilité dans l’Église du Christ. D.ieu distribue les dons comme Il veut à qui Il veut. Nous ne pouvons rien faire sans Jésus. Jean 15,5...

1 Corinthiens 12,4-14 Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. 5 Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur; 6 Il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu, qui opère toutes choses en tous. 7 Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. 8 Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit; 9 Un autre reçoit la foi par ce même Esprit; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir; 10 Un autre, les opérations des miracles; un autre, la prophétie; un autre, le discernement des esprits; un autre, la diversité des langues; et un autre, le don d’interpréter les langues. 11 Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît. 12 Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ. 13 Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit, 14 Ainsi le corps n’est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres. ..

Remerciement

MERCI Seigneur Dieu de me donner la force ainsi que le courage de garder la main mise de ce que Tu veux évoquer ici pour glorifier Ton Très Saint Nom à travers tous ces témoignages de la vie que Tu m’as donné.

MERCI Jésus pour la victoire par Ton Sang ; Tu m’as libérée de tous mes péchés et Tu m’as rendue libre en Toi, par Ta Parole de Vérité. Jean 8: 31-32.

MERCI Saint-Esprit de m’avoir ramené dans des situations du passé pour mieux comprendre ce que je devais écrire, afin de m’apprendre aussi à marcher tous les jours avec Toi dans la victoire car EN COMBATTANT POUR MOI, TU ES MA VICTOIRE.

MERCI aussi à mes amis(es) qui marchent par la même foi que moi en Notre Dieu et Seigneur Jésus et qui m’ont aidée à la correction de ce livre ; c’est pourquoi je dis à Marielle Lessart et à Michel Cossette, MERCI.

MERCI et que Dieu vous bénisse et vous donne toujours plus la crainte de l’Éternel, et la sagesse pour mieux comprendre en ce qui concerne LA PAROLE DE NOTRE DIEU AU NOM DE JÉSUS NOTRE SEIGNEUR ET SAUVEUR.

MERCI Seigneur pour cette oeuvre que Tu as décidé de faire en moi et, je Te prie par Ton Esprit-Saint, de bénir ceux et celles qui liront cet ouvrage qui a été sous Ton inspiration. Amen!!!

Retour à la vie

Aujourd’hui, je reste convaincue que si Dieu ne m’avait protégée tout au long de ma vie, je ne serais plus là pour vous raconter cette histoire, je serais morte depuis bien longtemps ! Je me rappelle d’un événement en particulier qui m’a fait réfléchir très sérieusement par la suite. Cela se passa en décembre 1989, j’étais alors sur le point de mourir et, avant que mon âme se détache à tout jamais de mon corps physique, Dieu m’a redonné la vie ! Je vais vous raconter ce fait vécu pour glorifier le Seigneur.

Voici, nous étions mon mari et moi en route pour aller prendre des vacances dans l’état de la Floride. Mais peu avant notre arrivée à Miami, il se produisit une énorme tempête de neige mêlée à du verglas; et par le fait même, nous étions obligés de rouler sur une glace vive tout au long de ce voyage. A un certain moment, nous avons réalisé qu’il fallait à tout prix s’arrêter quelque part, afin de nous reposer pour la nuit. De plus, toutes les routes furent fermées et nous ne pouvions aller plus loin en raison des déplorables conditions météorologiques. Alors, tout en cherchant encore dans les environs, nous nous sommes rendu compte à notre grand désespoir que les motels et les hôtels affichaient tous (complets) et qu’il n’y avait plus aucun autre endroit pour trouver à se loger. Dans les circonstances, nous n’avions d’autres choix que de nous réfugier dans la voiture pour essayer de se réchauffer un peut et d’y dormir avec la chaufferette de la voiture ; il faut bien dire que ce n’était pas de ce qu’il y avait de plus confortable... En plus d’être dans une position à demi couchés, nous n’étions pas préparés à affronter une telle situation; nous n’avions pas sous la main des vêtements appropriés pour affronter les rigueurs d’une température aussi imprévisible. Tout le monde sait bien que normalement, il n’y pas de neige en Floride en cette saison; voilà pourquoi nous avions laissé nos vêtements d’hiver chez-nous au Québec.

Après trente-six heures de route et sans trop bouger, nous avons été dans l’obligation de garder les mêmes positions, aussi inconfortables soient telles. De plus, je me trouvais malgré moi dans l’impossibilité de me réchauffer suffisamment en raison du froid qui sévissait alors. Ça devenait de plus en plus insupportable pour moi et je sentais peu à peu la paralysie me gagner de la tête aux pieds. J’essayais de dire à mon mari : Je pense que je vais mourir ! Mais il ne me restait même plus assez de force pour lever le petit doigt; mais je faisais des efforts surhumains pour au moins essayer de bouger les doigts et je n’y arrivais tout simplement plus ! J’aurais voulu parler, crier mon désarroi, mais tout effort m’était impossible. La douleur se répandait petit à petit dans tout mon corps ; je souffrais tout simplement d’hypothermie ; tout se raidissait en moi et le peu de force qu’il me restait m’abandonnait littéralement...

Lorsque que mon seuil d’endurance en fut rendu à sa limite, je sentis mon coeur s’arrêter de battre! Au moment où mon esprit sortit de moi, je disais intérieurement : Héééeee ! Quoique morte, physiquement parlant, je nous voyais en esprit tous les deux assis dans la voiture toujours en marche et qui filait sur la route !!! Suite à ce court instant, mon esprit prenait une toute autre direction, celle du ciel! Et au même moment, D.ieu a intervenu pour me remettre un souffle dans mon corps et je sentis Sa présence, aussi attentionnée que merveilleuse, c’est à ce moment là qu’il me transmettait une douce chaleur qui commença à se répandre de la tête aux pieds. Aussitôt, je recommençai à pouvoir bouger sans éprouver aucune difficulté ni une quelconque douleur ! C’est alors que je me suis mise à prendre de grandes respirations. Tout cela s’était passé comme si je venais de me réveiller, mais cette fois, je ne dormais pas! Inutile de dire que j’ai trouvé cette expérience très spéciale...

Environ une heure plus tard, le Sei.gneur m’a visitée et m’a dit : « N’aie pas peur, Je suis avec toi; J’ai ma main sur ton mari ; c’est Moi qui le conduis sur cette route glacée, ne t’inquiète pas, ne regarde pas en avant et repose-toi ». Et pendant que le Sei.gneur me parlait, je Le sentais assis sur mon siège d’auto et Sa Main appuyait ma tête sur Sa Poitrine... Je me trouvais assise comme un petit enfant dans Ses Bras; Il était comme une maman qui berçait son enfant tout en le rassurant. J’éprouvais littéralement une sensation de bien-être et de sécurité en raison de la Paix et l’Amour qui se dégageait doucement du Sei.gneur. Je me reposais en Sa chaleureuse Compagnie qui me procurait toute la tendresse dont j’avais besoin à ce moment-là, et juste par Sa présence, tout était parfaitement rassurant ! ...

Ce que je constate aujourd’hui, c’est que lorsque j’étais séparé de mon corps, je ne sentais aucune sensation de douleur ni de sentiment de regret de quitter cette vie sur la terre. Mais lorsque je suis revenue dans mon corps, là, j’ai recommencé à souffrir par les douleurs du froid qui me crispait dans tout mon corps. Les douleurs que nous ressentons est seulement dans la chair de notre corps. Ce que j’ai compris aussi, c’est que c’est dans la chair de mon corps que je souffre les douleurs physiques de toutes les situations qui m’arrivent sur cette terre. Selon mon expérience j’en conclu, l’âme et l’esprit ne souffrent pas de l’état physique sans un corps, évidemment.

Je me demandais souvent comment les martyrs faisaient pour ne pas trop se lamenter lorsqu’ils se faisaient tués... S’ils avaient leur foi en Jésus, Celui-ci les aidait à supporter leur souffrance à ce moment là, celui qui souffre physiquement et s’en remet à Jésus, Lui qui a porter toutes nos douleurs et souffrances à la croix, nous aide réellement dans ces moments là. Ésaïe 53:4 Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; ... C’est pourquoi, même au milieu des flammes lorsqu’un martyr se faisait brûler ces douleurs étaient apaisées, et lorsque le corps est détaché de leur âme et esprit par la mort, il ne ressent plus aucune douleur physique et je vous assure que la mort est douce à ce moment là. La mort n’est rien d’autre que le détachement de la chair

Comme Jésus lorsqu’on L’a crucifié. Luc 23,46. Alors Jésus poussa un grand cri : Père, Je remets Mon Esprit entre Tes mains. Après avoir dit ces mots Il mourut. Jésus a été libéré de Son Corps par la mort et Il savait que l’Esprit de D.ieu en Lui Le ressusciterait et que Son Corps serait retransformé et glorifié.

Je remercie le Sei.gneur D.ieu de m’avoir redonnée la vie à ce moment-là, afin que je puisse continuer à vivre pour Lui et apprendre à dépendre constamment de Lui seul. C’est Lui qui prends soin de ma vie terrestre et me protège à chaque instant et me donne force et courage pour pouvoir annoncer la bonne nouvelle par les témoignages de Sa Parole.

L’Ange de l’Éternel campe autour de ceux qui Le craignent, et Il les arrache au danger. Psaume 34: 8.

Ta Parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier. Psaume 119: 105.

C’est pourquoi aujourd’hui, je sais pertinemment que D.ieu est bel et bien Réel et Vivant ; c’est seulement Lui qui me sort de toutes les situations difficiles. Car Il protège ceux qui L’aiment et ces derniers ne sont pas tous regroupés sous une même enseigne !

D.ieu ne regarde pas à quelles sortes de religions ou dénominations auxquelles nous pouvons nous s’identifier parce qu’Il n’est ni une doctrine, ni une idéologie, ni une philosophie! S’il en était autrement, Il nous l’aurait dit par la bouche de Ses prophètes des Saintes Écritures. D.ieu nous a donné Son Fils Jésus-Christ pour que l’on puisse vivre réellement par Lui selon comme il est écrit dans Sa Parole par la foi en Lui seul, car tout a été fait pour Lui et par Lui pour SA GLOIRE ÉTERNELLE. Si D.ieu aurait voulut que l’on vivre selon les principes des religions, Il n’aurait pas fait écrire Ses Saintes Écritures... Alors ce que D.ieu a fait écrire, c’est pour nous, les humains qu’Il a créé en nous ordonnant de vivre par Ses Commandements. Alors ce que la Parole dit, on doit y prendre attention pour obéir à toutes ces Paroles qui sortaient de la bouche de Dieu.

Jésus n’a pas donné Sa Vie pour que nous tombions dans toutes sortes de règles religieuses, mais c’est pour que l’on se range sous Sa bannière et Sa seule gouverne; Il est Le seul Fondement principal et la Base fondamental liés à la Vérité de Son Évangile universel, la Pierre angulaire de Son Royaume. Il est La Parole Vivante et Le Pain de vie et donc, Le détenteur universel de la vraie doctrine par Son Saint Évangile.

JÉSUS, n’est pas la religion, ni un Baptiste, ni un Islamisme, ni un Pentecôtistes, ni un Témoin de Jéhovah, ni un Mormon, ni un Charismatique, ni un Catholique, ni un Bouddhiste, ni un Hindouiste, etc., etc. .. Il est tout simplement NOTRE D.IEU à TOUS, LE SEUL D.IEU, LE SEUL QUI A TOUT CRÉÉ PAR SA PAROLE, LE SEUL SAUVEUR de ceux qui croient UNIQUEMENT dans ce qu’Il est, IL EST D.IEU LE MAÎTRE DE TOUT CE QUI VIE !

D.ieu regarde au coeur et voie si l’on veut se soumettre à toute Sa Parole de la Bible. D.ieu cherche celui ou celle qui Le recherche d’une façon sincère et qui ne désire vivre que pour Lui selon Sa Sainte Parole. D.ieu nous connaît tous un à un et ce, sans exception; Il sait pertinemment si nous voulons L’aimer de tout notre coeur et de marcher avec Lui dans toutes les voies de Sa Parole. Vivre pour Lui, ne se vit pas selon la chair mais selon Son Esprit, d’une manière concrète et spirituelle et non dirigées par quelques entités religieuses!...

Si j’écris mon histoire, c’est juste pour ceux qui ont la foi en un D.ieu seul, non selon les religions mais selon ce que D.ieu a inspiré à des hommes pieux et qui ont respectés ce que la voix de D.ieu leur disait dans leur coeur, mais par la suite, ce sont des hommes religieux qui ont changés les Paroles de la Bible et D.ieu n’est pour rien dans cela. C’est pourquoi tant de personnes ne croient plus en la Parole de la Bible, mais la Parole de D.ieu restera toujours la Parole de D.ieu qui ont été donné par D.ieu Lui-même à ceux qu’Il a choisi comme Ses prophètes et serviteurs. Mais le miracle de D.ieu est qu’aujourd’hui D.ieu Se révèle Lui-même et donne Sa vérité par Son Esprit qu’Il a mis en celui qui croit en Lui.

Mais l’heure vient - et c’est maintenant - où les vrais adorateurs adoreront le Père en Esprit et en Vérité ; car ce sont de tels adorateurs que le Père recherche. Jean 4, 23.

Que D.ieu vous donne la révélation dont vous avez besoin en lisant cette biographie, car Son désir est de Se révéler à celui qui croit en Lui. Étant Lui-même La Parole, Il parlera à votre cœur assoiffé de Vérité ! Faisons-Lui confiance et marchons avec joie dans toutes Ses Voies qui sont Droites Justes et Bonne car, Il nous bénit par le fruit de Son Esprit qui produit en nous : Son Amour, Sa Joie, Sa Paix, Sa Patience, Sa Bonté, Sa Bienveillance, Sa Douceur, Sa Fidélité et Sa Maîtrise de soi. Galates 5, 22.

Dans Sa Grâce infinie, D.ieu est toujours prêt à pardonner tous les péchés de ceux qui se repentent.

Dieu est riche en miséricorde et, à cause du grand Amour dont Il nous a aimés, nous qui étions morts par nos fautes, Il nous a rendus à la vie avec le Christ-Jésus, c’est par grâce que vous êtes sauvés - Il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Christ-Jésus, afin de montrer dans les siècle à venir la richesse surabondante de Sa Grâce par Sa Bonté envers nous en Jésus-Christ. C’est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie, car nous sommes Son ouvrage, nous avons été créés en Jésus-Christ pour des oeuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. Éphésiens 2, 4-10.

Si Le Sei.gneur m’a ramenée à la vie, c’était sûrement pour écrire non seulement tous ces témoignages de foi, mais également pour livrer le message de Son Salut à ceux qui Le cherche de tout leur coeur. En faite, mon histoire en est une oeuvre qu’Il a déjà préparée d’avance pour moi, car je suis une de Ses histoire, afin qu’Il glorifie Son très Saint Nom dans la vie qu’Il m’a donnée!

Que D.ieu vous donne Sa bénédiction et Son Esprit d’Amour dans vos vies de tous les jours, au NOM DE JÉSUS. AMEN!!!

Mais si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le Sang de Jésus Son Fils nous purifie de out péché. 1 Jean 1, 7.

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  • : Ce deuxième blog est pour continuer à exhorter et encourager mes semblable et y ajouter ce que D.ieu fait encore dans ma vie. par l'Amour de D.ieu en Jésus-Christ Notre Sei.gneur et Sauveur. Toutes inspiration sont données par l'Esprit-Saint sans l'aide d'aucune religion, parce que D.ieu est une relation personnelle et non une religion. Ce sont les hommes religieux qui ont à fait des religions.
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  • Shalom dans le Nom de Yeshoua. Je me nomme Hectorine Duclos je suis écrivaine dans le domaine spirituel, c'est un don que D.ieu m'a donné en l'an 1992 et je donne tous ces écrits pour la gloire de D.ieu. Amen!
  • Shalom dans le Nom de Yeshoua. Je me nomme Hectorine Duclos je suis écrivaine dans le domaine spirituel, c'est un don que D.ieu m'a donné en l'an 1992 et je donne tous ces écrits pour la gloire de D.ieu. Amen!

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