18 octobre 2011
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Bien-aimés,
L’inégale répartition des biens matériels ne correspond pas à l’idéal voulu de Dieu. En octroyant Canaan à son peuple, il assure une équitable distribution des terres....
Dans l’Ancien Testament nous voyons que tous les indigents, surtout les veuves, les orphelins et les étrangers, sont l’objet de la sollicitude du Seigneur. Toute personne souffrant de la faim a
le droit de l’apaiser avec les raisins ou les épis cueillis dans la propriété d’autrui, mais il lui est interdit d’en emporter. Les pauvres ont la permission de glaner derrière les moissonneurs,
de prendre les épis laissés à la lisière du champ, et la gerbe oubliée. Après les récoltes, le grappillage, la cueillette des fruits laissés sont réservés aux pauvres.
Jésus est né dans une famille pauvre, mais non indigente.
Le Nouveau Testament nous montre Jésus vivant lui-même dans la pauvreté, pauvreté volontaire, car « étant riche il s’est fait pauvre », et c’est à la pauvreté qu’il donnera la première place dans
l’énoncé des Béatitudes.
L’esprit de pauvreté, d’humilité, doit caractériser les riches aussi bien que les pauvres.
Il est recommandé de ne jamais faire acception de personnes, et de ne pas mépriser les pauvres « que Dieu a choisis pour qu’ils soient riches en la foi, et héritier du royaume ». Certes il ne
suffit pas d’être pauvre pour parvenir au salut ; mais il est plus facile de l’accepter lorsqu’on n’est pas attaché à d’abondantes richesses.
Bien chaleureusement à vous ! Josy
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi. {Psaume 23:4}
Voyez à quel point le Saint-Esprit peut rendre le chrétien indépendant des circonstances extérieures !
Quelle lumière brillante peut briller en nous quand tout est noir alentour ! A quel point nous pouvons être fermes, heureux, calmes et dans la paix, pendant que le monde tremble et que les
piliers de la terre sont enlevés ! Même la mort, avec ses terribles influences, n’a pas le pouvoir d’arrêter la musique d’un cœur de chrétien, mais plutôt elle rend cette musique plus douce, plus
claire, plus céleste, jusqu’à ce que le dernier acte de bonté que la mort puisse faire soit de laisser la tension terrestre se fondre dans le chœur céleste, la joie temporelle dans la béatitude
éternelle céleste ! Ayons alors confiance dans le pouvoir béni de l’Esprit à nous soutenir.
Cher lecteur, t’attends-tu à la pauvreté ? Ne crains pas : l’Esprit divin peut te donner dans ton besoin plus que les riches ne possèdent dans leur abondance. Tu ne sais pas quelles joies
te sont réservées dans le jardin que la grâce entourera des roses du contentement. Es-tu conscient du déclin de tes forces physiques ? T’attends-tu à souffrir de longues nuits d’angoisses, et des
jours de douleurs ? Ne sois pas triste ! Ce lit peut devenir un trône pour toi.
Tu ne sais pas à quel point chaque élancement douloureux qui traverse ton corps peut être un feu purificateur qui consume tes impuretés, un rayon de gloire pour illuminer les coins secrets de ton
âme.
Tes yeux se voilent-ils ? Jésus sera ta lumière. Tes oreilles faiblissent ? Le nom de Jésus sera la plus belle des musiques pour ton âme, et sa personne sera ton plus cher délice. Socrate disait
: « les philosophes peuvent être heureux sans musique » ; et les chrétiens peuvent être plus heureux que les philosophes, lorsque toutes les raisons extérieures de se réjouir ont disparu.
En toi, mon Dieu, mon cœur triomphera quoiqu’il arrive comme désastres au dehors. Par ton pouvoir, Ô Esprit béni, mon cœur sera extrêmement heureux, même si toutes choses m’abandonnent ici-bas.
Ch. Spurgeon
Apportez toutes les dîmes aux lieux ordonnés pour les garder, et qu’il y ait de la provision dans ma maison ; et éprouvez-moi en ceci, dit l’Éternel
des armées, si je ne vous ouvre pas les canaux des cieux, et si je n’épuise pas sur vous la bénédiction, en sorte que nous n’y pourrez pas suffire. {Mal 3:10}
Plusieurs lisent cette promesse et s’en réclament, sans prendre garde à la condition mise à ces bénédictions. Nous ne pouvons nous attendre à voir le ciel s’ouvrir pour qu’elles descendent, à
moins de rendre à l’Éternel et à sa cause tout ce que nous leur devons. Il n’y aurait pas disette de fonds pour les œuvres saintes, si tous ceux qui portent le nom de chrétiens payaient leurs
redevances.
Beaucoup sont pauvres parce qu’ils volent Dieu. Bien des églises ne sont pas visitées par l’Esprit parce qu’elles affament leurs pasteurs. Si nous ne donnons pas au serviteur de Dieu sa
nourriture temporelle, ne nous étonnons pas de ne recevoir de son ministère que peu d’aliments pour nos âmes. Quand les missions languissent faute de secours, et que l’œuvre de Dieu est arrêtée
par une caisse vide, comment pouvons-nous avoir l’espoir de prospérer spirituellement ?
Voyons ! Qu’ai-je donné en dernier lieu ? Si j’ai été avare avec Dieu et ai lésiné avec mon Sauveur, je ne le ferai plus. Je donnerai mes dîmes au Seigneur en donnant pour son œuvre et en
aidant le pauvre. Alors j’éprouverai sa puissance pour me bénir largement. Ch. Spurgeon
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